Dans le cadre de l'amélioration du cadre de vie de la population, un apport d'un montant de 7 milliards de centimes a été dégagé pour financer les travaux d'un projet de réalisation du réseau d'assainissement des eaux usées et celui de l'alimentation de l'eau potable, dans le petit village Sidi Hamadi, situé à l'intérieur d'une zone à cheval entre les daïras d'Aïn El Turck et Boutlélis, sur le territoire de la municipalité d'El Ançor. Selon une source proche de la daïra d'Aïn El Turck, cette opération a été suivie, par la suite, par la réhabilitation de la voirie, qui était dans un état de dégradation avancée. Il importe de signaler qu'un peu moins de 2 années auparavant, une enveloppe d'un montant de 12 millions de dinars a été consacrée pour la réalisation d'un foyer de Jeunes dans ce village, à vocation agro-pastorale, situé au pied de la falaise du mont Murdjadjo, à quelques encablures de la commune de Boutlélis et, qui a ressuscité de ses cendres, à la faveur de la réalisation de plusieurs projets d'utilité publique. Notons, aussi, dans ce contexte selon la même source, qu'un apport de 17 millions de dinars, a été dégagé pour la réalisation du réseau de l'éclairage public, qui faisait, notons- le, grandement défaut dans ce village. Signalons, encore, dans ce même ordre d'idées l'installation du réseau du gaz naturel dans les foyers, qui étaient, auparavant, durement confrontés à l'approvisionnement en bouteilles de gaz butane, notamment durant la période hivernale et qui nécessitait, pour le villageois, des déplacements jusqu'à la commune mitoyenne de Boutlélis. Toujours est-il que ces projets d'utilité publique ont beaucoup contribué à faire sortir le village Sidi Hamadi du marasme, dans lequel il était embourbé, depuis sa construction, qui remonte à plusieurs années, auparavant. Véritable porte d'accès pour la daïra d'Aïn El Turck comme pour celle de Boutlélis, car s'étendant sur une zone frontalière, le village Sidi Hamadi, appréhende, désormais, le modernisme.
