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Khaled Sidhoum: Le roman, entre deux rives
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 27 - 03 - 2017

Khaled Sidhoum, ancien correspondant de presse en Algérie puis en France, renoue avec l'écriture. Il vient de publier 3 livres en peu de temps. Contacté par nos soins, l'enfant prodige de la ville de Ghazaouet se livre et nous présente ses ouvrages. A vrai dire, Khaled Sidhoum n'a pas du tout perdu de sa faconde d'enseignant puisque versant dans le social, il a continué à écrire, à rédiger, et à participer à divers concours de poésie, surtout à l'échelle régionale. Il a d'abord remporté quelques prix dont celui de la ville de Saint-Etienne dans le cadre d'un concours sur la francophonie. Il réédite en décembre 2016 une autobiographie «Le daron, un père entre les deux rives», et signe un roman «Les deux sœurs» et ce, en mettant en scène une famille algérienne vivant en terre d'émigration où deux femmes sœurs sortent de l'ombre, à l'image des rochers mythiques de la fratrie rocheuse de la cité portuaire des deux frères. Revenant sans cesse sur le lien qui le lie à Ghazaouet, sa ville natale, il ne laisse pas passer une occasion sans mettre en exergue son vécu antérieur, les valeurs qui ont baigné son éducation et les traditions qui ont meublé son quotidien. Il nous affirme que c'est un besoin constant, permanent, vital pour lui, de parler, de faire connaître sa ville, sa région, et d'être un ambassadeur, à plein temps, là où il est, pour installer une image positive, la redorer et la faire vivre par ce partage, ce va et vient entre les deux rives. «L'écriture en est un moyen privilégié que je cultive à bon escient car l'oralité a longtemps et de tout temps, prévalu, dominé, cependant cette dernière s'estompe, se tarit et se perd au fil du temps», explique-t-il.
Dans son troisième livre intitulé «Au cœur de la prévention spécialisée, parcours d'un éducateur de rue», publié le 02 février 2017, Khaled narre une tranche de vie professionnelle passée au service des jeunes en difficulté, dans un quartier stéphanois. Cette expérience qui s'étale sur plus de vingt années, il souhaite la partager, à travers les 306 pages de son livre avec les lectrices et lecteurs de tous bords. Etudiants, acteurs du travail social, professionnels, mais également les élus. Son objectif nous clame-t-il «c'est faire connaître ce métier parfois méconnu pour lequel des représentations déformées existent, tant les réalités sociales ont évolué, les publics ont changé et les évaluations opérées par les financeurs sont devenues exigeantes dans la transparence, la visibilité et la lisibilité». Aujourd'hui, son vœu le plus cher c'est d'être contacté par des éditeurs algériens. «Il est vrai que parfois, je cite dans mes pages, surtout dans le premier livre, des expressions de notre dialecte local ghazaouati intégralement transcrites phonétiquement et que des lectrices et lecteurs algériens comprendraient mieux. Contacter des éditeurs n'est pas une sinécure, en France», poursuit-il. C'est pourquoi, les trois livres sont publiés à compte d'auteurs en passant par des imprimeurs régionaux qui font un produit de qualité mais qui reste cher. C'est le seul moyen trouvé pour exister quoiqu'il soit onéreux d'autant que l'auteur est livré à lui-même pour vendre ses livres. Il ne bénéficie d'aucun circuit de distribution. L'auteur conclut : «mon désir de partager m'est dicté par la passion d'écrire, de restituer, de nourrir la mémoire collective de notre ville Ghazaouet.
Tout est prétexte pour parler de la cité des Deux Frères et des Deux Sœurs, la faire sortir de l'ombre, car animée, riche en histoire, son patrimoine reste malheureusement méconnu, puisque peu d'écrits lui ont été réservés, jusqu'à présent. L'heure est aux jeunes générations d'étudiants, de professionnels, de personnes jeunes et âgées, et aux habitants de tremper leur plume dans le vécu et d'écrire, de décrire, raconter le passé et se projeter dans l'avenir. Je lance un appel pressant et sincère, afin que des étudiants, et ils sont nombreux, depuis quelques années à entreprendre des recherches universitaires, à publier pour enrichir notre patrimoine. Les sujets ne manquent pas : linguistique, histoire, thèmes sociologiques, ethnologiques, anthropologiques et autres études sur des métiers, des phénomènes sanitaires, agricoles, psychologiques etc… Que de pages blanches sont à noircir, que d'explorations à effectuer dans ce registre vierge. L'écriture dans plusieurs langues offre cette occasion d'accumuler de nouvelles connaissances, de plusieurs récits, contes, légendes, biographies et d'autres recueils de traditions, de métiers qui se meurent et une littérature du cru». En publiant ses trois livres, en France, Khaled Sidhoum estime, qu'il faut creuser un sillon en espérant qu'il soit exploité par d'autres afin de permettre d'autres écrits, d'autres publications en Algérie et en terre d'émigration. Il fonde son espoir sur le livre et également sur la peinture et autres arts et médias au service du public pour faire connaître la ville de Ghazaouet et sa région.


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