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Les entreprises publiques à la recherche de sources de financement
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 07 - 05 - 2017

Face au rétrécissement des financements bancaires et l'assèchement, même des possibilités de crédits bancaires, les entreprises publiques ne peuvent, donc, plus compter sur les banques. Une situation économique et financière difficile que traversent nombre d'entreprises publiques, dont celles du BTP, qui n'arrivent plus à se faire payer et donc voient leur solvabilité engagée.
Dès lors, les entreprises publiques doivent trouver d'autres sources de financement et de gisements financiers pour réaliser leurs projets. C'est ce qu'a préconisé le président de l'Union nationale des entrepreneurs publiques (UNEP), Lakhdar Rekhroukh, également P-DG du groupe de construction Cosider. Il a indiqué, dans un entretien à l'APS, que les entreprises du secteur public doivent, dorénavant, recourir à d'autres modes de financement que les subventions de l'Etat. Il s'agit de «financements alternatifs pour faire face à une conjoncture économique difficile», a-t-il expliqué. Parmi ces financements alternatifs, il a suggéré de recourir à la Bourse d'Alger, qui est pour lui «un bon moyen» pour lever les fonds, notamment pour les entreprises bien structurées et ayant des ambitions, à long terme. Mais, l'opération d'introduction à la Bourse d'Alger de huit entreprises publiques, dont trois cimenteries du groupe GICA, avait capoté. Il n'y a pas eu d'introduction à la Bourse d'Alger des trois cimenteries du groupe GICA, tout autant que l'opérateur public de téléphonie Mobilis, l'assureur «CAAR» ou la banque «CPA». En 2013, le Conseil des participations de l'Etat (CPE) avait donné son aval à ces huit entreprises publiques pour l'ouverture ou l'augmentation de leur capital social sur le marché principal de la Bourse d'Alger. Dans le cas de la souscription de la Société des ciments de Aïn Kebira (SCAEK), en 2016, elle a été déclarée «infructueuse» et retirée, car elle n'a pu récolter que 5% du montant total escompté par l'entreprise de 19 milliards de dinars, la réglementation, exigeant un seuil minima de 20% de la souscription. Un fiasco total qui a fait douter les milieux financiers algériens sur la capacité de la Bourse d'Alger, qui fonctionne avec quatre titres (EGH Aurassi, Groupe Saidal, NCA-Rouiba et Alliances Assurances), à intégrer d'autres opérateurs. Et donc d'assurer des financements externes à ces entreprises, dont la trésorerie est en difficulté. Le président de l'UNEP a, par ailleurs, parlé pour le financement des entreprises publiques, de produits de banques nouveaux, sans pour autant préciser ce type de produits bancaires. Il y a également, a-t-il expliqué, l'aide des fonds d'investissement et le partenariat public-privé pour suppléer aux difficultés de financement des EPE. Sur le partenariat public-privé (PPP), le président de l'Unep explique que la réussite de ce mode de financement des projets dépend, en fait, de beaucoup de paramètres. «C'est une formule multiforme qui peut soulager le Trésor public. Mais ce qui préoccupe le plus, c'est de trouver les meilleurs moyens pour vendre nos projets. Il faut d'abord trouver l'investisseur, le rassurer, au maximum, par une législation convenable et des avantages fiscaux, bien négocier les contrats et maîtriser la partie technique et juridique», note-t-il. Selon lui, «les investisseurs qui viennent en Algérie, sont principalement séduits par les fortes potentialités de notre marché. Pour le PPP, on va les capter de la même manière». Le président de l'UNEP estime que les secteurs public et privé sont condamnés à travailler ensemble, déplorant que «certains nous voient comme un obstacle face à l'émergence du secteur privé. Nous participons aux appels d'offres, au même titre que les entreprises privées», a-t-il dit.
Par ailleurs, le président de l'UNEP a rappelé les fondamentaux du développement de la production nationale, et donc de l'économie du pays : donner la priorité à la production nationale, appliquer, effectivement, la loi qui consacre une part de préférence nationale de 25% aux entreprises algériennes, alléger la fiscalité de l'entreprise, ce qui devrait faciliter de capter le capital informel et augmenter, et à limiter davantage les importations pour encourager le développement d'un tissu industriel local à, terme. Ces préalables avaient été revendiqués, lors de la dernière réunion de la Tripartie, à Annaba.


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