L'opération de distribution du couffin de Ramadhan dans la commune de Bir El Djir s'est déroulée dans de bonnes conditions, selon un bilan d'évaluation de l'opération, a déclaré, hier, M. Boudjemaâ, président de l'APC de cette collectivité. Quelque 8.500 couffins alimentaires ont été distribués à travers les six délégations administratives que coiffe l'APC de Bir El Djir avec 3.400 packs alimentaires distribués dans la localité de Sidi El Bachir, 1.000 couffins à l'USTO, 900 couffins à Haï Yasmine, 450 couffins à Emir Abdelkader, 1.500 packs alimentaires à Belgaïd 1 et 2 et 877 packs distribués à Haï Khémisti. Une action qui a mobilisé tous les effectifs et qui a été achevée la veille du Ramadhan et ce en application des directives de l'ancien wali d'Oran, a noté le maire. Même si certains mécontentements ont été relevés à Sidi El Bachir, le maire souligne que le budget alloué cette année à cette action de solidarité et qui est de 2,570 milliards de centimes a été revu à la baisse en raison de la crise d'austérité que traverse le pays. En 2016, quelque 10. 000 couffins alimentaires ont été distribués aux démunis et aux nécessiteux pour passer cette année à 8.500 couffins. La priorité a été accordée aux familles nécessiteuses et dans le besoin. L'ancienne APC avait délivré des cartes d'identification sur une période de cinq ans soit de 2012 à 2017 aux bénéficiaires de cette opération de solidarité initiée par les pouvoirs publics, indique-t-il. Certains ont déménagé, d'autres se sont probablement mariés ou ont déménagé durant ces cinq ans, ajoute-t-il. L'ex-wali d'Oran a, pour rappel, adressé, quelques jours avant le mois sacré, une directive à toutes les APC de la wilaya pour procéder à la distribution du couffin de Ramadhan, une quinzaine de jours avant le début du mois sacré du jeûne. Cette directive a mis dans l'embarras la majeure partie des communes qui n'avaient toujours pas procédé aux préparatifs de l'opération, à moins de 20 jours du Ramadhan. Il a également instruit l'ensemble des communes riches, notamment celles qui disposent d'entrées ou de ressources supplémentaires, à travailler dans le cadre d'une coordination et d'une solidarité intercommunale, autrement dit consacrer des subventions au profit des communes déshéritées. Les communes riches ont été appelées à mettre à la disposition de celles qui sont dans le besoin et dont les budgets sont insuffisants, des couffins de Ramadhan ou des packs alimentaires qui seront distribués uniquement aux familles nécessiteuses et démunies. Les difficultés financières que connaissent certaines collectivités expliquent également ce retard dans l'entame de cette opération spéciale couffin de Ramadhan, à l'exemple d'Aïn El Bia, Hassi Bounif, Hassi Benyebka, Aïn El Kerma, entre autres.
