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Relocaliser l'économie
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 19 - 10 - 2017

Dans un article précédent, pour un nouveau contrat social[1], je soutenais que la demande précédait l'offre dans les sociétés postcoloniales. On peut ajouter qu'elle fut comprimée puis abandonnée au mimétisme au lieu de porter la dynamique d'une offre (je consomme ceci aujourd'hui et épargne cela pour investir et consommer cet autre demain) et de compter comme un facteur dynamique. Dans le prolongement de ce point de vue, je vais prétendre que pour retrouver des comptes équilibrés dans le cadre donc d'une demande qui codétermine l'offre pour en faire son horizon d'attente, il faut recentrer la balance des échanges autour des régions qui doivent pour ce faire s'inscrire dans la perspective d'acheter selon ce qu'elles peuvent vendre. Le succès dans une telle démarche redonnera à la population la confiance qui lui fait défaut, l'espoir d'un avenir et d'une qualité de vie meilleurs et à l'Etat la capacité de se redéployer sans aliéner la propriété publique.
Autour des régions, car uniquement à leur échelle, mais non pas de manière isolée, il est possible de dire ce que des collectifs peuvent décider de ce qu'ils peuvent consommer concrètement pour garantir une activité et un revenu décents à chacun, il est possible d'aligner socialement offre et demande globales. À cette échelle le marché devient une réalité à dimension humaine : on peut en faire le tour, son autonomie reste relative et non dominatrice. La région est ce cadre qui peut s'assigner de donner à la société les collectifs de propriétaires et de consommateurs en mesure de soumettre le marché au contrôle social, de régler la compétition des producteurs. Elle est le lieu qui permet d'envisager l'unité de la production et de la consommation (ce que l'on désigne aujourd'hui par équilibre des comptes, des marchés), de relativiser la séparation historique du producteur et du consommateur, d'étendre sans rompre leur relation : on consomme pour donner un revenu à un producteur dont la production satisfera ses besoins de consommateur. Pour que les consommateurs puissent agréger leurs demandes, s'entendre autour d'une demande finale et éviter la rupture de la relation entre producteur et consommateur (l'un cherchant à maximiser son profit, l'autre son utilité égoïstement et indépendamment des effets sur leur environnement), le milieu social doit pouvoir se différencier en collectifs de propriétaires (ou actionnaires, dans notre cas propriétaires collectifs du sol et sous-sol), de consommateurs et de producteurs pour s'entendre sur la répartition de la production et de ses valeurs ajoutées. Pointe ici l'idée de démocratisation du marché. Le marché est tendu par des rapports de forces où se partagent la production (le prix fixé définit les productions et producteurs retenus) et ses valeurs ajoutées entre ses différentes parties prenantes. Il s'agit de réduire les asymétries de pouvoir entre propriétaires, producteurs et consommateurs qui peuvent dominer le marché. On pourrait distinguer des citoyens propriétaires suffisamment représentatifs de la société pour décider légitimement de l'affectation de leurs ressources, des consommateurs qui décideraient de leurs propensions à consommer et à épargner en fonction de ce que les producteurs seraient en mesure de proposer comme offres pour conforter ou susciter les attentes de la population.
C'est de la région en mesure d'internaliser le souci de sa sécurité alimentaire que peut partir la fabrication du système d'interdépendances fondamental qui donne sa construction à la société. Elle pourra ensuite avec l'élargissement et la diversification de ses échanges, se projeter dans un système d'interdépendances plus large en fonction des variations duquel elle s'efforcera de conserver le sien. Ce que la fin du keynésianisme signe c'est la fin d'une régulation externe à la société de la séparation entre la production et la consommation. Ce n'est plus l'Etat, mais une propriété sociale (Robert Castel 2001) que produit un système d'interdépendances social dans lequel et grâce à laquelle peut se déployer l'autonomisation des individus.
Deux ruptures menacent aujourd'hui la cohésion des sociétés. Les oppositions entre capital et travail, production et consommation s'exacerbent. La première différenciation entre travail et capital est à l'origine de l'accumulation du capital, la seconde à l'origine de l'extension du marché. La première a consisté en un processus d'objectivation-rationalisation du travail qui s'est accompagné d'un transfert des puissances du travail direct, vivant vers le travail mort, indirect qui menace aujourd'hui la position sociale du travail humain. Elle menace de rompre sous l'effet de la polarisation du marché du travail. Les machines intelligentes étant sur le point de supplanter l'intelligence humaine. Une nouvelle révolution copernicienne pointe qui met en cause la centralité de l'espèce humaine dans la création. Quant à la seconde différenciation qui atteint son extension la plus large avec la globalisation, sa gestion devient de plus en plus complexe.
Les formes traditionnelles d'action collective se trouvent de tout cela fortement affaiblies. L'efficacité des partis politiques est de plus en plus remise en cause, de même que la capacité d'action du mouvement syndical. Les sociétés consensuelles semblent avoir réussi jusqu'ici à gérer de telles différenciations du travail en différentes formes de capitaux et de la production en différents marchés. Elles ne peuvent cependant empêcher l'extension de la précarisation du travail comme cela est relevé en France à propos de la société allemande. L'accumulation capitaliste a conduit à une prolétarisation massive du travail (dépossession de ses puissances) : le travail n'est plus à dominante humaine, il est devenu intelligence artificielle, machines et énergie non humaine. Conserver à l'homme sa place dans le travail[2] exige un autre fonctionnement entre les différentes formes de capital[3] et les différentes formes d'énergie. L'esclave mécanique a surclassé son maître … oui, mais dans quelle société ? Ensuite que la révolution énergétique devienne aujourd'hui un thème majeur n'est pas étonnant : la conquête du monde par les machines, à laquelle est encore associée la notion de progrès, sans une telle révolution ne peut avoir lieu.
La seconde rupture, celle entre la production et la consommation, est manifeste au niveau des comptes extérieurs. Dans le passé précapitaliste, le marché tribal avait affaire à des producteurs autosuffisants. L'unité de la production et de la consommation s'apercevait au niveau de l'unité domestique. L'échange concernait des surplus. Dans le marché urbain ou la maison du Seigneur féodal, le producteur était spécialisé. Avec la diversification et la multiplication des métiers, le maître s'attachera moins au produit de ses hommes dont le surplus sera écoulé sur le marché qu'au revenu qu'une telle activité marchande lui permettra de prélever. Le contrôle du marché passe progressivement du seigneur aux monarques puis aux Etats et aux Empires. L'équilibre des comptes extérieurs devient l'affaire de la puissance publique. La politique keynésienne qui corrige la loi de Say illustre parfaitement la thèse, les Etats grâce à leurs marchés extérieurs peuvent encore ajuster la production et la consommation (l'épargne, l'investissement, les exportations, les consommations et importations en imposant leur prix). Mais la globalisation dont bénéficient les anciens empires qui avaient été surclassés par les premières révolutions industrielles européennes remet en cause l'hégémonie occidentale qui ne peut plus financer par ses marchés extérieurs ses compromis sociaux internes. Divers exemples dans le monde illustrent l'émergence ou la recherche de nouveaux compromis entre les ensembles régionaux, les pays, les classes et les régions.
Dans les sociétés de classes où a été consommée la rupture entre capital et travail, la démocratie passe aujourd'hui par le nouveau pouvoir des consommateurs. Le monde salarié se trouvant lui-même l'objet d'une certaine polarisation, il faut distinguer en son sein entre les insiders et les outsiders, les préposés aux machines intelligentes et les travailleurs précaires. Les nouvelles révolutions industrielles sont en train de défaire les organisations ouvrières, les contrepouvoirs que les précédentes avaient rendus possibles grâce aux concentrations de travailleurs. Les contrepouvoirs que produit la globalisation consistent dans les millions de consommateurs. Ce qu'il faut retenir c'est que les travailleurs ne peuvent plus se présenter comme les représentants de la société face au capital et aux producteurs globaux. De nouveaux acteurs doivent être pris en compte : les actionnaires et les consommateurs. La citoyenneté en actes passe de moins en moins par le travail, de plus en plus par la propriété et la consommation [4]. C'est la libération des consommateurs, des petits actionnaires de l'emprise des grands propriétaires de capitaux qui les soumettent à leurs lois qui permettra de rétablir le contrepouvoir à même de soustraire à l'unilatéralisme de la production la décision économique. Ce sont les comportements civiques des consommateurs, des petits actionnaires et producteurs qui vont permettre de donner un nouveau cours à l'action collective. Alors que l'individu actuel court à sa perte du fait de sa consommation mimétique, c'est vers la reconquête de sa dignité que le consommateur producteur se dirigerait. C'est contre le salariat qui déresponsabilise le consommateur quant à la production que la révolution doit avoir lieu.
Pour rééquilibrer nos comptes, on devrait commencer par la sécurité alimentaire [5] qui ne peut être soumise à marchandage. La production agricole est une des productions que l'on ne saurait abandonner à la compétition internationale. On ne peut confier à certaines nations le soin de nourrir la population mondiale. On ne peut mettre une croix sur l'agriculture familiale qui domine la production des pays moins performants. Chaque société devrait pouvoir organiser et assurer sa sécurité alimentaire si elle ne veut pas tomber dans quelque guerre. Si une région ne dispose pas des moyens de commander à sa sécurité alimentaire, elle ne peut venir à l'existence. Les concepts de région, ensemble cohérent et durable, et de sécurité alimentaire sont donc solidaires. Ici le rapport au milieu social et naturel devient vital, les notions de capital naturel et de capital social apparaissent centrales. Les individus vivent d'un milieu social et naturel duquel ils tirent des ressources qu'ils ont veillé à entretenir et à développer pour faire face à leur croît. Ils ne peuvent plus considérer leur milieu comme un stock de ressources dont ils ne seraient pas responsables. La différenciation de la société en propriétaires, producteurs et consommateurs ne doit pas conduire à la rupture de leurs liens de solidarité. Il faut rendre à la liberté individuelle son sentiment de responsabilité sociale et écologique.
La représentation dominante, dans l'agriculture, a considéré que les écosystèmes naturels avaient vocation à être détruits et remplacés par de la monoculture, en considérant la vie du sol davantage comme un problème que comme une ressource, avec pour résultat sa stérilisation progressive. Aujourd'hui, nos sols sont devenus des matières mortes. La convention «désertification» de l'ONU considère que la terre bretonne est un désert, car sans intrants chimiques elle ne produit plus rien. On a détruit le vivant, et l'agriculture se transforme en une industrie hors-sol, puisque le sol n'existe plus en tant que tel. Et, pour restaurer la productivité de cet écosystème qu'on a tué, on est obligé d'employer énormément d'intrants qui coûtent très cher aux agriculteurs et qui sont très carbonés.[6]
Dans une conjoncture où les conditions climatiques se dégradent, les facteurs environnementaux sont de puissants facteurs de déséquilibres géopolitiques. Pour les pays de Sud, il y a un lien très fort entre sécurité et environnement. Un système insoutenable sur le plan environnemental produit de l'instabilité qui dégénère tôt ou tard en insécurité. L'approche des «3S» - soutenabilité-stabilité-sécurité - est centrale aujourd'hui.
Après avoir défini le noyau régional de la vie économique qui veille sur les unités de la production et de la consommation, du travail direct et indirect, il faut ensuite envisager le développement de rapports réels d'interdépendance entre les différentes régions du pays que les exportations coloniales, puis les importations postcoloniales ont largement détruit. Il faut rétablir les droits de la société sur ses marchés. Et se demander quels rapports d'interdépendance faut-il développer pour renforcer l'autonomie collective ? Le chef-lieu de ma commune d'origine était un marché entre plusieurs tribus, l'Etat colonial en a fait un village de regroupement.
Aujourd'hui il regroupe les membres de différentes tribus, mais les marchandises qui y circulent proviennent de marchés étrangers que l'exportation d'un capital naturel qui nous appauvrit permet d'approvisionner. Notre rapport extractif au milieu naturel s'est généralisé, notre appauvrissement se poursuit. Nous avons résolument besoin d'un autre rapport à notre milieu social et naturel qui constitue le support de nos autonomies individuelles. L'offre ne peut plus continuer de déterminer la demande de manière unilatérale si l'on veut arrêter le processus mondial de concentration des revenus auquel conduit la compétition des producteurs globaux. Le consommateur doit devenir une partie prenante dans le processus de répartition de la production et de sa valeur ajoutée en substitution au salarié qui se range désormais du côté de l'offre.
Après la sécurité alimentaire, ce sont les services publics et la politique industrielle qui doivent être redéfinis dans le cadre des régions viables[7]. Il faut que la demande se donne les moyens de l'offre. On ne pourra pas sauver les services publics si on ne fait pas nôtre une telle politique. L'éducation, la santé et l'assurance sociale n'ont déjà plus les moyens de leur politique. La formation et l'emploi doivent partir des ressources locales. La régulation étatique a compté sur des ressources extérieures qui ne lui seront plus disponibles. Sans verser dans le libéralisme qui a fait de la propriété privée la pierre angulaire de ses constructions et qui n'a pas su protéger la société des effets de l'asymétrie de pouvoir entre capital et travail, c'est au tour des ressources sociales, et de leur régulation démocratique, de prendre le relais.
Note :
[1] Voir le Quotidien d'Oran du 21.09.2017
[2] Ce n'est pas la fin du travail (J. Rifkin), mais celle de l'homme dans le travail. En s'objectivant continuellement le travail est massivement devenu travail mort. La différenciation du travail ayant conduit à une polarisation du travail, « précarisation » massive du travail à un bout et concentration du travail qualifié (créateur de travail mort) dans une partie infime de la population dans un autre bout. Il faut désormais introduire une troisième catégorie dans le travail : travail humain précaire (« chute », résidu du travail en général), travail mort (machines et intelligence artificielle) et travail vivant (humain créateur et vivifiant du travail mort) préposé aux machines et à l'intelligence artificielle. Une telle « division » du travail procède de la poursuite de l'accumulation du capital autour de la croissante asymétrie fondamentale entre capital et travail à l'échelle mondiale.
[3] Comme j'ai déjà eu l'occasion de l'affirmer, il n'y a plus de travail, mais des formes de capital. Ici, signalons la centralité que devrait occuper le capital social d'abord, humain ensuite dans ces formes de capitaux.
[4] C'est pour cela que nous avons préconisé ailleurs la réforme de la propriété coloniale afin qu'elle ne serve pas la mise en place de l'asymétrie fondamentale du travail et du capital au cours de la différenciation de la société.
[5] On peut reprendre la thèse de Amar Belkhodja reprise par Rabih Lebeche pour illustrer l'importance de ce thème dans notre propos : « La désarticulation de la société et de l'économie s'est opérée par le développement de l'insécurité alimentaire et des famines meurtrières.
Ces fléaux ont été imposés par la colonisation, pour dominer, voire exterminer, si nécessaire, les autochtones.
Entre 1830 et 1886, la faim a décimé huit millions d'habitants. » Quelle sécurité alimentaire demain en Algérie ? http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2017/10/16/article.php?sid=218448&cid=41
[6] Laurent Berger et Pascal Canfin. Réinventer le progrès, Les petits matins, 2016. pp. 49-50
[7] L'étude de l'exemple des Länder allemands pourrait se révéler utile.


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