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Education: Les enseignants du technique demandent leur régularisation
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 08 - 01 - 2018

  Les anciens enseignants du technique veulent régulariser leur situation et bénéficier des mêmes avantages que les autres enseignants pour leur reclassement et leur promotion.
Dans une lettre transmise samedi à la ministre de l'Education nationale, ils ont demandé la régularisation de leur situation ainsi que l'accès aux promotions, ‘'au même titre que les autres catégories d'enseignants du secondaire'', indiquent-ils dans cette lettre. Ils ont rappelé à la ministre de l'Education nationale qu'ils ont été empêchés de choisir entre la pédagogie, c'est-à-dire l'enseignement, et une carrière dans l'administration, après la régularisation de leur situation en 2012. Mais, affirment-ils, ''ils ont tous été orientés vers la pédagogie, alors que certains parmi eux sont encore en charge de missions administratives''. En outre, leur éloignement du corps des administratifs (censeur ou directeur de lycée) les a empêchés, indiquent-ils, de ‘'participer aux concours de promotion au poste de directeur de lycées, et ont été seulement promus au grade d'inspecteur de l'éducation nationale avec des conditions draconiennes, qui les empêchent en réalité d'accéder à ce statut''. Car leur régularisation, qui devait avoir lieu en 2012, après la dissolution de ce corps d'enseignants en 2008, ‘'ne s'est faite qu'en 2015, et donc, nous n'avons pas l'ancienneté de cinq ans dans le poste de professeur principal, comme cela est exigé par les statuts''. D'autre part, les enseignants du cycle technique ont rappelé qu'ils n'ont pas eu droit à un rappel salarial avec effet rétroactif depuis leur régularisation. Globalement, ils demandent à la ministre de l'Education nationale de ‘'régulariser leur situation'', soit la reconnaissance de ‘'l'ancienneté en fonction de l'expérience professionnelle comme enseignants techniques du secondaire'', ‘'la prise en compte de l'effet rétroactif depuis la promulgation de la loi 240/12, qui ne prend pas en compte les missions de l'enseignant technique des lycées''. Ils demandent également que leur soit donnée ‘'la possibilité d'accéder aux postes de directeur ou de censeur dans les lycées'', et ‘'la possibilité du choix de leur carrière professionnelle comme les autres catégories de personnel de l'éducation nationale'', ainsi qu'un accord pour les dossiers déposés pour la promotion au grade d'inspecteur de l'éducation après régularisation de leur ancienneté''. C'est en 2008 que plus de 300 lycées techniques et technicum ont disparu, au profit de lycées d'enseignement généralistes, après une énième réforme de l'éducation nationale. Dans la foulée, des milliers de professeurs de l'enseignement technique, avec ‘'BAC+4 ou BAC+5'', se retrouvent sur le carreau, affectés à des tâches subalternes, dont des postes administratifs, avec le même statut qu'un enseignant du primaire. Entre 2008 et 2012, ces enseignants n'assuraient plus leur mission d'enseignants du technique, et ont été orientés vers des cours d'initiation à l'informatique ou à la technologie aux élèves de première année secondaire. A partir du moment où les lycées techniques ont été supprimés, les filières mathématiques et scientifiques ont terriblement décliné, le niveau également. Le fait est qu'aujourd'hui, avec la baisse des prétendants pour les filières scientifiques, le cas de cette catégorie de personnel de l'éducation nationale rappelle à tous que l'enseignement technique a fait les frais d'une politique de réforme éducative hasardeuse.

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