Lors d'un point de presse tenu à l'issue de sa visite effectuée mercredi dernier dans la daïra de Chlef, M. Abdallah Benmansour, wali de Chlef, est revenu sur le dossier relatif au programme AADL qui, faut-il le souligner, préoccupe les souscripteurs de cette formule d'acquisition d'un logement. Tout d'abord, dira le wali, «il faut que nos concitoyens, notamment les souscripteurs du programme AADL, sachent que la gestion de ce dernier est centralisée au niveau de la capitale y compris pour son financement et son équipement». Et de préciser que «les autorités locales sont chargées de l'accompagnement du programme». Le wali a toutefois déploré le retard mis pour l'inscription de l'opération au niveau du ministère de tutelle quant aux travaux relatifs aux réseaux d'assainissement, d'AEP, de gaz et également des voies d'accès. Il a fait savoir que ces travaux seront lancés incessamment et concerneront aussi la réalisation au niveau du site de Hassania, qui abrite 2.000 logements AADL, d'une école primaire et d'un collège (CEM). M. Abdallah Benmansour a déclaré que 500 logements sur ces 2.000 du site de Hassania sont prêts à être livrés à leurs bénéficiaires et de fixer la date butoir à leur occupation avant le mois de ramadhan de cette année. Les deux établissements scolaires (école et CEM) seront opérationnels pour la prochaine rentrée scolaire, a souligné le wali. A titre de rappel, la wilaya de Chlef a bénéficié d'un premier quota de 4.200 logements AADL au titre du précédent quinquennat, puis d'un second de 4.000 autres unités octroyées par le ministère de l'Habitat. Par ailleurs, si le programme AADL dans la wilaya de Chlef a connu un début d'exécution notamment au niveau de Chlef (Hassania), Oued Sly, Boukadir et Ténès (Chaarer), il en est autrement pour les souscripteurs résidant dans les communes de Sidi-Akkacha (200 logements) et Aïn-Mérane (100 logements) où, à l'heure actuelle, la contrainte du foncier se pose avec acuité.
