La police algérienne évolue et ne cesse de se moderniser afin d'être au diapason du progrès et de la performance, a annoncé hier l'inspecteur régional de la police de l'Ouest, le contrôleur Si Amohand Mohand Said, en marge de la présentation du bilan d'activité de ses services dans les 12 wilayas de l'Ouest que coiffe l'Inspection durant l'année 2017. En effet, le renforcement de l'action de proximité et de rapprochement avec les différentes institutions et surtout l'intérêt accordé par la DGSN aux médias ont été nettement mis en exergue par le responsable qui a tenu à souligner le rôle de la presse et son rôle de partenaire pour éclairer l'opinion publique. Ainsi, tout en axant sur l'impact de ce rapprochement, le contrôleur Si Amohand a rappelé les efforts consentis par le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Hamel, à moderniser l'institution en la dotant de moyens qui sont venus, à tous les niveaux, consolider la dynamique de la Sûreté nationale et lui permettre dans un élan de professionnalisation et un capital d'expérience supplémentaire de se placer aux premières loges dans la préservation des biens et des personnes et la lutte contre le crime sous toutes ses formes. Avec un taux de couverture sécuritaire de 97% et un policier pour 253 habitants, l'Inspection compte atteindre dans les prochaines années une couverture maximale d'un policier pour 200 habitants, et ce grâce à différents projets de réalisation d'infrastructures dont 18 sûretés qui seront réceptionnés au courant de cette année et 9 structures sociales à l'ouest du pays. Par ailleurs, le déploiement réfléchi et étudié des services de police sur le terrain, la rapidité des interventions, l'apport de la police scientifique dans la résolution des enquêtes, le traitement adéquat des affaires en plus de l'efficacité et du professionnalisme des agents ont été concluants dans la sécurisation des biens et des personnes, selon le responsable. Le bilan d'activité de la police judiciaire indique que pas moins de 44.224 affaires ont été enregistrées dont 36.957 ont été traitées, soit un taux de résolution de 83,57% et une hausse de 8,40% par rapport à 2017. Dans ce registre, on saura que 29.161 affaires d'atteintes aux personnes et aux biens ont été enregistrées et 22.462 ont été résolues soit 77,02%. Pas mois de 27.918 personnes ont été arrêtées. Pour ce qui est du trafic des stupéfiants, le bilan fait état d'une baisse dans les saisies, soit plus de 5 tonnes de kif traité, près de 700 grammes de cocaïne et 80.073 comprimés psychotropes. Pas moins de 3.648 individus ont été écroués dans le cadre de la lutte contre le trafic des stupéfiants. Cette baisse est due, selon le responsable, au renforcement du dispositif de sécurité aux frontières. Dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité, 659 demandes d'intervention ont été enregistrées par le département de l'informatique au laboratoire régional scientifique dont 260 affaires de cybercriminalité, entre autres. D'autre part, le chef de la Sûreté d'Oran, le contrôleur Nouasri Salah, a été félicité pour son expérience et son professionnalisme dans la gestion des conflits dont le dernier mouvement de protestation des résidents.
