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Faut-il supprimer le bac ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 20 - 06 - 2018

Faut-il supprimer le baccalauréat, car devenu un problème sociétal majeur, ou le réformer ? Pour l'heure, au ministère, on préfère avancer prudemment et parler de réforme, mais pas celle que tout le monde, du moins ceux qui veulent abandonner le système éducatif hérité de la colonisation, attend. Car une réforme en profondeur du système de sanctions finales des différents cycles d'enseignement, dont le baccalauréat, est devenue un impératif si on veut évoluer, passer à autre chose, se connecter aux évolutions multidimensionnelles à venir.
Le système d'enseignement anglo-saxon, avec des évaluations plus fines des capacités des élèves et un environnement éducatif plus souple et participatif, montre les chemins à suivre pour la formation des générations de demain. Car le baccalauréat tel qu'il est conçu chez nous et dans l'ensemble du monde francophone, y compris en France, remonte, pour sa dernière version post-Révolution française, au premier Empire (1804) sous Napoléon Bonaparte. Cet examen est ainsi trop vieux et frappé d'obsolescence pour une société algérienne de demain qui doit s'affranchir des rigidités d'un système d'évaluation des connaissances qui remonte à plusieurs siècles. Mais, en attendant d'improbables révolutions des mentalités et des méthodes, il faut alors travailler sur l'autre versant majeur, celui de la réforme de cet examen, la seule porte pour l'entrée à l'université dans notre système éducatif, le même hérité du modèle français, contrairement aux autres pays, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne ou beaucoup de pays du Commonwealth, l'Allemagne.
Car entrer à l'université sans avoir son ‘'bac'' n'est pas une exigence primordiale ailleurs que dans le système éducatif francophone. Tel qu'il est actuellement, avec l'apparition et le renforcement de la fraude et la médiocrité ambiante dans notre système éducatif, le baccalauréat est devenu un boulet social et politique, très coûteux, mobilise beaucoup de moyens matériels, techniques et financiers. Et plus encore, avec l'implication directe de quatre ministères, pour ne pas dire le gouvernement: Education, Défense, Intérieur, PTIC. Pourquoi ? Tout simplement pour blinder cet examen et empêcher la fraude. Si la Gendarmerie nationale va déployer d'énormes moyens, dont aériens, pour la sécurisation de l'acheminement des sujets aux centres d'examen, la DGSN va déployer 18.000 policiers pour sécuriser les centres d'examen et de correction, également encadrés par la Protection civile. Une simple « faille » virtuelle dans le plus vieux système d'examination dans le monde a sonné le glas d'un système éducatif qui a atteint ses limites et qui dorénavant ne va légitimer, avec ce blindage du plus populaire des examens de fin de cycle, que la médiocrité ambiante qui s'est emparée de nos écoles.
Le gouvernement doit avoir le courage d'adopter un autre mécanisme de transition du secondaire à l'université, de favoriser l'excellence et la performance, et non pas l'évaluation de la connaissance par les notes, devenue totalement obsolète. Cet examen, inconnu aux Etats-Unis, est devenu inutile pour la formation des élites de demain. Et même dans le pays où il a été réinstauré par le premier Empire (1804), après l'intermède de la Révolution (1789), qui avait supprimé les universités et donc le baccalauréat (1793), il est de plus en plus décrié comme système d'évaluation des connaissances scolaires pour le passage à l'université. Combien de compétences avérées ont chuté lors de cet examen pour des raisons qui n'ont rien à voir avec leur niveau de connaissances ?


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