L'unité marine de la protection civile d'Oran, en collaboration avec les garde-côtes, a secouru, avant-hier soir, 10 candidats à l'émigration clandestine qui étaient en danger de mort. Leur embarcation s'est renversée à la plage dite Proton', dans la commune d'Aïn El Turck, selon un communique de la protection civile. Les harraga, âgés entre 20 et 30 ans, ont été repérés peu avant 21h, dans la nuit de lundi à mardi. Selon la même source les 10 candidats à l'émigration clandestine, déclarés en bonne santé, ont été remis aux services de Sécurité Par ailleurs, les éléments de la compagnie de gendarmerie d'Arzew ont déjoué, lundi, une tentative d'émigration clandestine à partir de Gdyel et Kristel, a-t-on appris, hier, de sources sécuritaires. Vingt-six candidats à l'émigration clandestine dont 6 femmes, 3 mineurs et 3 passeurs, âgés entre 21 et 32 ans, ont été arrêtés par les gendarmes, lors d'une patrouille menée dans les alentours. Ils avaient l'intention d'embarquer clandestinement à destination des côtes espagnoles. Les gendarmes ont découvert sur les lieux une embarcation pneumatique. Les candidats à l'émigration ont été conduits au siège de la compagnie pour complément d'enquête. Le même jour, vers 23h et suite à une autre patrouille en mer menée par les forces navales de la façade maritime ouest, un autre groupe de 12 candidats à l'émigration clandestine dont 2 femmes et 2 mineurs ont été secourus, au large d'Oran. Ces derniers étaient sortis, à partir de Kristel mais une panne est survenue dans le moteur de l'embarcation. Ils ont été ramenés sur la terre ferme et une enquête a été ouverte. Au total, ce sont 48 harraga dont 8 femmes et 5 mineurs qui ont été interceptés ou secourus, dans la journée de lundi, par les services de la gendarmerie et des garde-côtes. La veille, 88 migrants ont été interceptés par les forces navales de la façade maritime ouest, au large d'Oran, Arzew, Mostaganem et Ghazaouet. Parmi les clandestins, l'on signale un groupe de 14 clandestins dont une femme et son bébé de 4 mois qui se sont aspergés d'essence, menaçant de s'immoler par le feu. Ces derniers ont été ramenés au port d'Oran. En raison d'une météo favorable, ces derniers jours les réseaux d'émigration ont relancé leurs activités. Rien ne semble dissuader les candidats à l'émigration clandestine. Ces derniers finissent, souvent dans les filets des garde-côtes pour les plus chanceux ou périssent en mer.
