La Confédération des Syndicats Algériens (CSA) annonce, dans un communiqué, une « marche nationale, à l'occasion de la Journée internationale des Travailleurs, le 1er mai 2019, à Alger ». La décision a été prise lors de la réunion, tenue le 20 avril, regroupant les représentants des 12 syndicats membres de la CSA, appartenant aux secteurs de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, la Formation professionnelle, la Santé publique, et la Fonction publique. La Confédération des syndicats algériens réitère son « soutien au mouvement populaire pacifique et ses revendications pour la construction d'un nouvel Etat algérien » et « refuse de traiter avec les représentants de l'actuel pouvoir ». Tout en insistant sur « la nécessité d'accélérer la mise en place de la phase de transition avec des visages crédibles qui satisfont la confiance des citoyens et soient acceptés par le grand public », la CSA affirme son « refus de participer à l'organe consultatif annoncé par l'autorité existante » et considère « toute participation » à cette rencontre « comme un détournement des revendications populaires ». Pour la CSA, l'organisation de l'élection présidentielle le 04 juillet 2019 est « impossible dans les circonstances et les conditions actuelles ». Aussi, les syndicats dénoncent les « abus et les exactions » contre « les manifestants lors de différentes manifestations de la part de certains organes de sécurité ». La Confédération des syndicats algériens (CSA), « exhorte ses représentants, dans les wilayas à organiser des réunions consultatives de coordination permettant une contribution qualitative au succès du mouvement populaire », et « lance un appel à tous les travailleurs algériens pour qu'ils soutiennent, activement, ce mouvement pacifique afin de répondre aux revendications de la population ».
