Des employés et cadres de la direction de l'emploi de la willaya d'Adrar dénoncent «mépris, hogra, agression verbale, mutation forcée, non-respect des relations de travail, non-application des directives de la médecine de travail». Ils ont adressé une pétition au ministre de Travail, au wali d'Adrar et aux autorités compétentes pour protester contre l'actuel directeur avec lequel ils ont engagé un bras de fer. Les protestataires dénoncent «l'abus de pouvoir» de l'actuel directeur, «les menaces, sanctions non justifiées, mutation forcée, obligation d'exercer des tâches non conformes aux directives de la médecine de travail pour certains travailleurs qui souffrent de maladies chroniques». La goutte qui a fait déborder le vase était l'incident dont a été victime, selon les protestataires, un médecin de travail et son empêchement de traiter une étude de poste d'un salarié qui vit avec une maladie chronique, au stade de complication, selon un rapport médical fait à Adrar le 14 avril dernier. Suite à cet incident, le médecin du travail a adressé un rapport au directeur de la santé. II est à noter que la visite du médecin de travail était introduite par une demande du médecin traitant assistant en diabétologie endocrinologie. Par la suite, un arrêt de travail a été décidé par le personnel. Les protestataires lancent un appel urgent au ministre de l'Emploi, du Travail et la Sécurité sociale et au wali d'Adrar pour mettre fin à leur calvaire. La situation a fait réagir la société civile de la wilaya d'Adrar et les notables qui ont tiré la sonnette de l'alarme surtout que l'Algérie traverse une période particulière avec le hirak. Toutes nos tentatives pour joindre le directeur de l'emploi ont été vaines.
