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La communication institutionnelle : point faible de l'Algérie
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 25 - 08 - 2019

Une fois de plus, l'Etat algérien vient de consacrer sa faiblesse, voire sa léthargie dans la communication institutionnelle.
Encore une fois, notre pays se complait dans une posture d'attentisme et de mutisme ainsi qu'un manque de réactivité patent, qui dénotent une incapacité criarde et une totale et complète inertie, en matière de communication institutionnelle.
En effet, l'Eglise Protestante d'Algérie, une association religieuse, vient de diffuser un communiqué daté du 19 août 2019, par lequel elle fait état de « la vague de fermetures de ses lieux de culte ». Elle précise que : « depuis l'année dernière cinq lieux de culte chrétiens appartenant à des communautés dument affiliées à l'EPA…. ainsi que deux autres, ont été mis sous scellés sur ordre des autorités locales (walis) ».
Le communiqué ajoute que: « d'autres lieux de culte sont sous la menace de fermeture », en faisant référence à « un arrêté ordonnant… la fermeture des églises d'Akbou et - Prince de paix- à Ighzer Amokrane ».
« l'EPA prend à témoin l'opinion publique nationale et internationale devant la ‘hogra' (injustice) qu'elle subit ».
Devant cette attaque frontale sur une question aussi sensible que la liberté d'exercice du culte, l'Etat algérien, à travers les départements ministériels concernés, en l'occurrence les ministères en charge des Affaires religieuses, de l'Intérieur, des Affaires étrangères et de la Communication, n'ont aucunement réagi.
Ce défaut de réaction donne du crédit aux allégations de l'EPA, et ce d'autant plus que notre pays a été, à maintes fois, la cible d'acteurs institutionnels et non institutionnels des droits de l'Homme, sur cette importante et délicate question de la pratique du culte. Réveillez-vous, sortez de votre état de sommeil profond et prolongé et faites valoir la justesse et la régularité de vos actions ayant conduit à la fermeture de ces lieux de culte. Sinon, vous ne faites qu'accréditer, encore plus, l'idée que l'Algérie ne respecte, aucunement, la liberté d'exercice du culte, et agit en violation de sa propre Constitution ( article 42 2ème alinéa), législation (ordonnance 06-02 bis du 28 février 2006 fixant les conditions d'exercice des cultes autres que musulman) et réglementaire (décret exécutif 07-135 du 19 mai 2007 fixant les conditions et modalités de déroulement des manifestations religieuses des cultes autres que musulman).
Agissez, ne subissez point. C'est l'Algérie qui est perdante. C'est la place de l'Algérie dans le concert des nations qui est en jeu, notamment dans le domaine des droits humains. C'est la crédibilité de l'Algérie, en tant qu'Etat de droit respectueux de ses engagements internationaux (Déclaration universelle des droits de l'homme, Pacte international relatif aux droits civils et politiques), régionaux (Charte africaine des droits de l'homme et des peuples) et de sa propre législation dans le domaine de la liberté d'exercice du culte, qui risque d'être mise en cause.
*Colonel à la retraite ex-cadre/MDN


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