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Le boulimique penchant de l'exécutif Bedoui à s'attaquer aux sensibles dossiers
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 12 - 11 - 2019

Pour avoir été désigné de façon extraconstitutionnelle et ayant à sa tête l'un des symboles de l'ère Bouteflika dont le peuple exige sans désemparer le départ, le gouvernement Bedoui aurait dû se limiter à assurer le fonctionnement de l'appareil étatique et à l'expédition des affaires courantes. Au lieu de cela, ce gouvernement contesté a pris l'initiative de s'attaquer à des dossiers dont la sensibilité exige que leur traitement soit le fait d'un exécutif et d'institutions dont la légitimité doit faire consensus tant auprès du peuple que de la classe politique.
La justification qu'il donne à son boulimique activisme en la matière est l'urgence qu'il y aurait à remédier à ce qui dans ces dossiers est paralysant pour le redressement national tant au plan politique qu'économique ou judiciaire. Il est vrai que les dossiers en question tels que celui de la révision de la loi sur les hydrocarbures, l'amendement des procédures du code pénal ou des droits à la retraite doivent impérativement être mis sur la table. Mais cette urgence dont personne ne nie qu'elle s'impose au pays aurait pu s'accommoder d'un différé de prise en compte que nécessite la situation politique. Il n'est pas du ressort du gouvernement Bedoui d'apporter des solutions à ces dossiers. Il n'a, répétons-le, aucune légitimité à le faire, d'autant que cela aura pour conséquence d'imposer pour un temps au moins le fait accompli à ceux des dirigeants qui prendront les commandes du pays à travers l'élection présidentielle dont le pouvoir organise au pas de charge le scrutin, soit avec la mise en place d'une transition que revendiquent ses opposants. Ce n'est donc pas sans raison que le mouvement populaire réclame le retrait des projets gouvernementaux ayant trait aux dossiers sensibles en question même s'ils constituent la réponse adéquate aux problèmes qui leur sont inhérents. L'initiative du gouvernement Bedoui est en effet perçue comme une tentative d'imposer des réformes ou des aménagements dans la plus pure tradition du régime décrépi à savoir sans tenir compte de la volonté souveraine du peuple. Ce n'est pas en faisant adopter ses projets par l'APN encore plus décriée que lui que le gouvernement Bedoui démentira l'intention qui lui est prêtée de lier les prochains exécutifs par les décisions qu'il prend au sujet de ces dossiers et par là même faire barrage au changement radical espéré et revendiqué par la population. En s'attaquant à ces dossiers, Bedoui et son gouvernement donnent l'impression qu'ils ne sont pas convaincus que l'élection présidentielle du 12 décembre offrira une sortie de crise au pays et se voient être pour longtemps encore aux commandes. Ce qu'ils pensent anticiper en mettant en place les batteries de lois et réformes qui correspondent à leur vision de ce que doit être l'après-Bouteflika.

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