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L'urgence d'en finir avec les forces extraconstitutionnelles
ALI BENFLIS ET LA SORTIE DE CRISE
Publié dans Le Soir d'Algérie le 07 - 04 - 2019

Ali Benflis estime que l'urgence de l'heure consiste à «remplir ce vide induit par la vacance du poste de président de la République depuis plus de cinq ans» à travers une élection présidentielle à organiser d'ici 6 mois au maximum.
M. Kebci-Alger (Le Soir)- Le président du parti des Avant-gardes des libertés qui s'exprimait, hier samedi, au forum du quotidien El Moudjahid, une toute première pour un homme de l'opposition, a situé la priorité de l'heure.
Selon lui, il s'agit de pourvoir, le plus vite sera le mieux, le poste vacant du président de la République à l'effet, a-t-il expliqué, de couper l'herbe sous le pied de ce qu'il appelle, depuis bien longtemps, les forces extraconstitutionnelles qui ne perdent pas espoir de s'immiscer dans la nouvelle ère qui se présente au peuple algérien, celle du départ «forcé» de l'ex-président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Car, pour l'ancien chef de gouvernement, toute prolongation de ce qu'il appelle le «basculement» de l'ère du despotisme et de la dictature, par ailleurs révolue, à celle de la «légitimité présidentielle» serait mise à profit par ces forces extraconstitutionnelles pour se reconstituer et s'immiscer ainsi dans la future transition.
Des forces extraconstitutionnelles que Benflis définit en la «tête pensante constituée des proches de la famille du Président démissionnaire et de bras financiers et médiatiques corrompus mais également partisans, c'est-à-dire les partis et autres organisations de l'allégeance» et qui nourrissent des velléités de détruire l'Etat et la révolution tranquille en cours».
Se voulant plus explicite dans sa démarche, le président du parti des Avant-gardes des libertés préconise l'application partielle de l'article 102 de la Constitution au stade du constat de la vacance du poste de président de la République avant de passer à l'application des deux articles, 7 et 8, en l'occurrence. Manière de matérialiser la volonté populaire à travers la mise sur pied d'une présidence intérimaire composée de deux à trois personnalités consensuelles.
Une instance qui, bénéficiant de pouvoirs de légiférer, installera un gouvernement de compétences nationales avant de se mettre sur les chantiers de révision du code électoral et de la mise sur pied d'une instance indépendante d'organisation des élections. Car, pour Benflis, il n'est pas question que ce processus de transition soit supervisé par les présidents du Conseil de la nation et du Sénat et le Premier ministre dont il réclame le départ inconditionnel comme le fait désormais la rue.
Affirmant que la transition ne peut se faire en six mois ou en une année, tant rendre la justice indépendante, l'administration neutre ou encore engager de grandes réformes économiques indispensables nécessitera du temps, l'ancien chef de gouvernement estime que toutes les initiatives lancées par-ci, par-là, dont celle portant élection d'une Assemblée constituante, sont à même de constituer des projets à porter par les candidats à la prochaine élection présidentielle réellement pluraliste et transparente.
Refusant de commenter la démission récente du chef du département de surveillance et de sécurité (DSS), le président du parti des Avant-gardes des libertés a, néanmoins, fini par lâcher, en confiant que le général Atmane Tartag n'était pas connu pour être un grand démocrate, révélant avoir fait l'objet d'«intimidations» de ce personnage qui a délégué des personnes pour sa surveillance, que ce soit tout près de son domicile ou au siège du parti qu'il préside.
M. K.


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