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La récupération de l'argent détourné passe par la démocratie
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 08 - 12 - 2019

Maintenant qu'on commence à tâter du concret à propos des sommes d'argent faramineuses, résultantes de trafics en tous genres et de détournements de fonds publics organisés par des responsables investis de pouvoirs publics et d'hommes d'affaires, qui défilent actuellement devant le justice, il est tout à fait légitime de songer à la récupération de cet argent transféré ou investi à l'étranger, ainsi que le magot qui dort encore dans les sous-sols de villas cossues, ici même en Algérie. Il s'agit d'une revendication qui va de pair avec le jugement des accusés de ces crimes et d'une question cruciale au cœur du débat électoral.
L'argent détourné et transféré illégalement à l'étranger, peut-il être rapatrié en Algérie ? Sur la question, les cinq candidats tâtonnent. Mais, il ne faut pas trop leur en vouloir tant qu'on ne mesure pas encore l'ampleur du préjudice, l'évaluation de l'argent public détourné et qu'on ne détermine pas encore s'il s'agit de l'argent de la surfacturation, de la corruption ou de commissions. Dans cette optique, on serait donc mieux avisé si l'on commençait, déjà, par traquer le magot caché en Algérie par les membres de la «Issaba ». A titre conservatoire, on a bien commencé par le gel des avoirs, bien en vue dans des comptes bancaires en Algérie, des personnes incriminées, mais il faudrait aller plus loin dans les investigations pour récupérer l'argent caché ou investi généralement sous des prête-noms.
Le jugement des personnes impliquées dans ces crimes n'est pas encore terminé et les chiffres qu'on déroule donnent le tournis aux citoyens, qui ne pensent plus qu'aux voies et méthodes pour récupérer cet argent détourné et qui a transformé des commis de l'Etat en richissimes potentats. Et avec eux, une éclosion de maffieux drapés de costumes d'hommes d'affaires. Tous ces accusés qui défilent devant la justice, et qui parlent de chiffres en milliards, doivent remettre l'argent volé au Trésor public, forcés ou de leur propre gré. Quitte à négocier avec eux ce volet de la récupération de l'argent public détourné. Cela éviterait de perdre du temps et de l'énergie. Car, il est évident que la voie de la récupération du magot caché est très complexe, comme s'accordent à le relever les experts en la matière. Ce n'est pas impossible, mais cela reste très difficile, par endroits impossible même à trouver la traçabilité de cet argent détourné, vu qu'il y a des pays, qu'on appelle des paradis fiscaux, qui jouent à merveille le jeu malsain des voleurs de l'argent des peuples.
Bien sûr, il existe des conventions internationales et des magistrats dans ces pays étrangers qui ne lésinent pas sur les moyens pour débusquer l'argent d'origine douteuse ou toute autre action de blanchiment de l'argent sale, notamment à cause des craintes liées au trafic de drogue et du financement du terrorisme, pas toujours, donc, pour les beaux yeux des peuples opprimés, mais il est indispensable que le gouvernement engage des procédures dans ce sens. Et, il faudrait que ce gouvernement soit obligatoirement « représentatif » du peuple qui exigerait la récupération de son argent détourné. Soit, des représentants de l'Etat renforcés dans leur rôle par la démocratie qui les a hissés à ce rang, pour se faire écouter dans leur plaidoyer, sinon il ne faut rien espérer du tout. C'est au peuple, ainsi, de donner à ses représentants cette assise démocratique pour aller chercher ailleurs l'argent public détourné, en vertu des accords d'entraide judiciaire qui nous lient à d'autres pays.


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