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L'impératif d'une majorité présidentielle
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 22 - 02 - 2020

Depuis son élection à la présidence de la République, le 12 décembre dernier, bien avant même, la question taraude beaucoup d'esprits : de quel soutien politique actif bénéficierait le président Tebboune durant son mandat ? Sans appartenance franche à un quelconque parti
politique durant la campagne électorale, sans aucune intention manifeste de créer ou fonder un nouveau politique après son intronisation au poste de président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune présente un cas bien particulier dans les annales de l'histoire du pays, et bien au-delà. Il n'y a pas de président qui est passé par El Mouradia sans l'appui d'un parti politique, du temps du parti unique qui se rangeait derrière tous les présidents élus à l'époque, le défunt Boudiaf qui a entamé la création d'un parti politique peu avant sa disparition tragique, Zeroual qui a également conforté son assise politique avec la création du Rassemblement national démocratique (RND) près de deux ans après son élection et jusqu'au plus récent exemple de l'ex- président Bouteflika, candidat indépendant et qui s'est offert une fois élu une alliance de trois, voire quatre ou cinq partis.
Un candidat à la présidentielle n'a pas grand besoin d'un parti politique, cela peut même avoir ses avantages de ne pas se cloisonner dans un espace politique réduit, mais pour gouverner c'est une tout autre histoire. Le président Tebboune doit bien en avoir conscience même s'il affirme qu'il n'a aucunement l'intention de fonder un parti politique. Peut-être que dans l'immédiat, cette intention sincère peut tenir la route, vu la désertification qui frappe la scène politique nationale, mais dans l'avenir, le proche avenir, les circonstances politiques vont inéluctablement l'obliger à changer de cap là-dessus et le pousser vers la création d'un parti politique avec lequel il pourrait composer pour appliquer son programme et mener le pays vers un Etat de droit, de démocratie et de libertés. Car, avec le régime politique prôné, semi-présidentiel ou semi-parlementaire, il y a lieu de conjecturer des oppositions dans les points de vue, qui pourraient bloquer ses actions aspirant à une Algérie nouvelle.
Le prochain Parlement, qui serait en fonction en 2021, constitué de forces politiques qui n'ont aucune allégeance au président de la République, puisqu'il n'a aucun référent politique et ne veut pas en avoir, pourrait bloquer ses projets de loi et aller jusqu'à provoquer la chute du gouvernement.
Le président pourra toujours recourir à la Constitution pour dissoudre le Parlement, afin d'éviter le blocage du pays, mais s'il y a rebelote, ce qui est très probable avec une classe politique qui obéirait logiquement à une discipline partisane, c'est la crise politique qui va régner, avec toutes ses conséquences qui peuvent être pires que ce qu'on a vécu jusque-là. Dans l'intérêt national, donc, le président Tebboune devrait avoir son parti politique pour le soutenir dans sa mission et concrétiser son programme. Si ce n'est pas dans l'immédiat, on le comprendrait vu les risques avec pareille invite d'ouvrir une brèche devant les opportunistes de tous bords, qui viendraient se bousculer pour prêter allégeance au patron et installer derrière son dos et en son nom une hégémonie dans tous les rouages de l'Etat, la commodité de fonder un parti politique serait imparable dans un avenir proche, voire une question d'être ou ne pas être.
Dans ce sens, les appels insistants du président Tebboune aux jeunes, les exhortant à se présenter aux élections prochaines, sans se faire de souci au sujet du financement de leur campagne électorale, qui sera assuré par des fonds publics, ne constituent-ils pas une esquisse pour fonder une nouvelle force politique avec de nouvelles têtes qui ne se sont jamais mêlées aux vilaines anciennes pratiques politiques ? Forcément qu'ils seront indépendants ces jeunes candidats qui n'ont pas de quoi financer leur campagne électorale.
Et, regrouper ces jeunes, futurs élus indépendants, «sans bourrage des urnes» (dixit le président Tebboune), au sein d'une formation politique, pourrait constituer pour le président une voie royale pour gouverner en toute sérénité. En tout état de cause, le président Tebboune ne serait certainement pas d'une telle naïveté politique qui laisserait disparate quelque 5 millions de voix, en grande majorité issues de la société civile, qui l'ont porté à la présidence.


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