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Tiaret: L'informel étouffe la ville
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 27 - 02 - 2020

Au centre-ville de Tiaret, c'est la foire d'empoigne tant les saletés en tous genres et le commerce informel ont repris possession des lieux sans que personne ne retrouve à redire.
En effet, il ne se passe pas un jour où un homme, une femme, un visiteur de la ville ne fasse publiquement une remarque sur le piteux état dans lequel végète le cœur battant de l'antique Tingartia, à commencer par ce lieu de culte le plus célèbre sur la place de l'antique Tihert : la Medersa. En effet, les tentacules gigantesques du commerce informel, un moment disparues du décor ambiant, ont repris le contrôle des rues et ruelles de la ville, pour s'étendre, chaque jour un peu plus, aux quatre coins de la ville de Tiaret. Au point que même le piéton est obligé de se «contorsionner» pour se mouvoir au beau milieu d'une giga-cité dont les places publiques, rues et ruelles deviennent un gigantesque capharnaüm à ciel ouvert. L'exemple le plus «dramatique» en est le sort «lamentable» fait à l'une des vieilles mosquées de la ville : la Medersa en plein cœur de la ville. Idem pour le mausolée de «Sidi M'hamed» transformé en décharge publique. Implantée dans une rue aujourd'hui totalement défoncée, la «Medersa», le lieu de culte le plus célèbre sur la place de Tiaret, est littéralement «enlacée» par des vendeurs à la sauvette au point que même les fidèles, à l'heure des prières, subissent les pires entraves pour accéder à l'intérieur de la mosquée. Plusieurs pétitions, dont la dernière en date est celle de commerçants implantés tout le long de la rue de la Victoire, ont été adressées à qui de droit, sans réponse à ce jour.
En contrebas de la mosquée, en plein cœur de l'antique Tihert, la situation est encore plus «bazardesque». Une quantité incroyable de tablettes sont posées à même le sol, obstruant le passage aux passants, obligeant ces derniers à courir le risque de marcher sur la chaussée au milieu d'une circulation automobile intense dans cette partie de la ville. Un peu plus haut, aux alentours de la célèbre «place Rouge» et tout autour du marché couvert de la ville, le spectacle est désolant. De la friperie mêlée aux savates, des neuves mais aussi usées, le tout au milieu des fruits et légumes, baguettes de pain et autres produits laitiers, posés carrément sur le macadam font de la place du 17 Octobre 1961 un parterre de bric et de broc, occupant le moindre espace, y compris les escaliers et même les niches de protection des transformateurs d'électricité utilisées comme présentoir de fortune. Même topo le long de la rue Thiers, une artère littéralement étouffée par les vendeurs à la sauvette et autres poissonniers, avec une «armée» d'individus occupant le moindre coin et recoin tout autour de la mosquée de Sidi Adda, donnant au quartier une allure de marché à ciel ouvert. De l'autre côté de la ville, là où se concentre la plus grande partie de la population locale, la situation est encore plus insupportable. De l'université «Ibn Khaldoun» jusqu'au siège de la sûreté de wilaya, sur près d'un kilomètre, ce n'est plus qu'un gigantesque bazar où tout se vend et tout s'achète. Dans une tentative «désespérée» de réguler un commerce sauvage devenu une véritable plaie ouverte à Tiaret, la direction du commerce continue à faire «la promesse ferme» de créer des marchés de proximité contrôlés, mais la «solution» reste impossible à mettre en œuvre sur le terrain «cahoteux» de la réalité à cause du refus systématique imposé comme un affreux diktat par les barons locaux du commerce informel. Même si des efforts reconnus par tous ont été consentis pour relooker Tiaret et lui donner un visage un peu plus amène, les «travers» de la ville refont encore une fois surface pour la «noyer» dans des monticules de détritus en tous genres, sous le regard blasé du citoyen occupé à «plus urgent».
Malgré les nombreuses campagnes de nettoiement et d'amélioration du cadre de vie initiées par la commune et plusieurs associations de défense et de protection de l'environnement, le comportement parfois peu civilisé de certains qui se soucient peu de l'environnement immédiat où ils vivent, donne à la giga-cité un aspect hideux de grand douar. La quantité de déchets rejetés par les ménages augmente considérablement, et il n'est pas rare que des sacs en plastique dégoulinant de déchets nauséabonds soient abandonnés à tous les coins de rue, donnant à la ville un aspect de dépotoir à ciel ouvert. Les pouvoirs publics locaux tentent, «sans trop y croire», de soustraire l'espace public de l'emprise de commerçants à la sauvette qui continuent d'empiéter sur la voie publique et sur les trottoirs qu'ils ont carrément privatisés.


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