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Les prouesses du narcissisme bouteflikien
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 05 - 03 - 2020

Magnifier un homme c'est lui injecter le virus du «zaïmisme», matrice du despotisme. Ceci étant, bien le conseiller, le rappeler à sa dimension humaine, imparfaite et vulnérable, peut limiter les dégâts. Le drame devient inexorable, inconciliable, dès lors que le zaïmisme est à l'origine un trait de caractère, inscrit dans les gènes, serais-je tenté de dire.
Autrement dit, un esprit formaté à la culture de la pensée unique, à la mystification du souverain, jusqu'à la caricature, produit immanquablement un autocrate impénitent, pour de bon irrécupérable. Hélas, dans un système qui sacralise le chef, le discernement est banni jusqu'au sein même du sommet de l'Etat. Les dommages, à court et moyen terme, et les séquelles, plus tard, d'une telle gouvernance, où les responsables ne sont tenus que par l'obligation d'allégeance, sont incommensurables. A ce propos, et en matière de culte de la personne, d'irrationalité, d'incongruité, voire d'irresponsabilité, le régime de Bouteflika a de loin dépassé les limites de l'insensé. L'histoire regorge d'exemples d'Etats conduits à la déliquescence et de nations plongées dans la décadence à cause du narcissisme et la mégalomanie de leurs dirigeants. Tout observateur du mode de gouvernance en Algérie, notamment depuis quatre décennies, vous dira que Fakhamatouh répond bien à ce profil de chefs d'Etats excentriques. En plus d'être amoureux de son égo, comme Narcisse, dans la mythologie grecque, le fut pour son reflet, il aime passionnément, maladivement, le pouvoir et la gloire. Il en a fait sa raison d'être, sa philosophie de vie. Tous les moyens étaient bons pour arriver à ses fins. In fine, a-t-il fait mieux, en termes d'atteinte d'objectif, que Narcisse qui mourut sans jamais assouvir sa passion.
A méditer! Dans un entretien accordé à la chaine de télévision française France 24, Farid Alilat, journaliste et auteur de l'ouvrage intitulé «Bouteflika, l'histoire secrète», affirme : «A 20 ans Bouteflika voulait être président. Toute sa vie a été guidée par cette quête. Une quête obsessionnelle». Il va jusqu'à dire que «Bouteflika aimait plus le pouvoir que l'Algérie et les Algériens». Des témoignages plus poignants ont été livrés par d'autres journalistes et écrivains à l'instar de Mohamed Sifaoui, notamment dans son livre «Bouteflika : ses parrains et ses larbins». Ceux qui l'ont lu ont certainement gardé en mémoire une anecdote édifiante, que je relate ici pour le lecteur.
Un jour, un ministre suggéra au président Bouteflika d'examiner les possibilités de faire participer la diaspora algérienne à l'effort de développement national. A sa surprise, fakhamatouh lui répondit, de manière cinglante : «ne me parlez pas de ces gens là, ils sont ingérables». On ne saurait oublier à ce propos les écrits de Mohamed Benchicou. On peut citer, parmi d'autres, le livre intitulé «Bouteflika : une imposture algérienne». Le premier passage dans le prologue de l'ouvrage mérite une attention particulière. L'auteur y affirme : «Ce livre doit beaucoup au président Bouteflika d'avoir vu le jour. En décidant, par velléité contre un journal qui le dérangeait, de placer son directeur sous contrôle judiciaire, lui interdisant de quitter le territoire national, le chef de l'Etat a procuré au journaliste que je suis cette stabilité que la presse interdit souvent à ceux qui la pratiquent. J'ai pu ainsi prendre le temps de mes contacts, lire et compulser les quelques détails qui m'ont laissé entrevoir une carrière sans grandeur. Ce livre n'est cependant pas un portrait à charge. Il eût été bien superflu d'accabler l'homme quand il n'est en définitive que l'enfant adultérin d'un système grabataire et d'une démocratie violée. Ce livre serait plutôt chronique d'un temps perdu». Afin de se faire une idée assez claire sur l'ambition démesurée de notre président déchu, J'invite aussi à lire le témoignage de la juge franco-norvégienne Eva Joly qui raconte dans son ouvrage «la force qui nous manque» comment Bouteflika l'avait sollicitée au printemps de l'année 2005 dans le but inavoué de gagner son soutien pour l'obtention du prix Nobel de la paix. Elle fut reçue à cette occasion avec des honneurs dignes d'un chef d'Etat. C'est dire que l'obsession du pouvoir donne lieu à une sorte de devoir d'obéissance aveugle à son égocentrisme. Ce devoir finit par se dissocier complètement de la conscience, de la retenue et du bon sens même. On en vient alors à s'éloigner de ses responsabilités, voire de ses devoirs fondamentaux d'humain.
Le grand timonier Boutef, déifié par ses laudateurs et ses clientèles, était imprévisible, de l'avis de tous ceux qui l'on approché. A part sa fratrie, il ne fait réellement confiance en personne. En somme, sa nature égocentrique, paranoïaque à bien des égards, l'empêche d'avoir des amis ou des personnes de confiance, durables. Un jour, extrêmement affable, il vous fait part des meilleurs sentiments à votre égard, vous couvre d'éloges et va même jusqu'à vous adouber. Vous êtes alors porté au pinacle avec honneurs. En odeur de sainteté auprès de fakhamatouh, ou de sa fratrie, vous rejoignez, même sans le moindre mérite, le cercle des hiérarques du système. S'il vous vient à l'esprit que vous devez votre ascension à vos compétences ou une de vos valeurs intrinsèques, ne le dites surtout à personne, même pas à votre conjoint. Sinon, vous êtes bon pour la déchéance la plus humiliante, la descente aux enfers. Car c'est au moment où vous vous attendiez le moins, sans raison apparente, que tombe la sentence, de manière on ne peut plus cynique, à l'image de son auteur. En somme, les carrières se faisaient et se défaisaient au gré des sottes d'humeur du chef, mais bien entendu aussi des rapports de force d'avec le pouvoir de l'ombre. Des personnalités qui paraissent prééminentes un certain temps dans le paysage politique ou socioéconomique peuvent en disparaitre à tout moment. A noter qu'ils gardent généralement l'espoir de revenir une autre fois par la grâce du capricieux souverain bienfaiteur. La conscience en état d'érosion avancée, ayant vendu leur âme pour peu, nos illustres personnalités peuvent rester pendant deux vies dans l'expectative du coup de sifflet de rappel, pour revenir, arrivant en trombe, dans le giron de fakhamatouh, tout armés de brosses pour les besoins de la flagornerie, que ce dernier affectionne tant. Le moins qu'on puisse dire, ce sont là des comportements qui poussent la mesquinerie au paroxysme. Au demeurant, si certains se complaisent dans des postures humiliantes, avilissantes, c'est leur affaire. Ce qui est déplorable en revanche est l'instabilité et le blocage des institutions, tant politiques qu'économiques, que les caprices d'un tel pouvoir et son mode de gouvernance génèrent. Le plus terrible est que la crédibilité et l'autorité de l'Etat et ses institutions sont mises à rude épreuve, largement affectées. Un article de presse n'offre pas suffisamment d'espace pour s'étaler en détail sur les conséquences d'une gestion catastrophique des affaires d'un Etat.
Le roitelet Boutef a su majestueusement agréger dans son sillage les opportunistes de tous bords, les prétentieux, tous ceux qui trainent des casseroles, les affairistes sans scrupules, les cadres véreux, les corrompus, les corrupteurs et toutes sortes de délétères hurluberlus. On croise dans ce fatras quelques crédules, séduits par le discours soporifique officiel, envoutés par le charme d'un ‘'grand moudjahid'', orfèvre de l'intrigue, et abusés par un mensonge d'Etat savamment enrobé de fausses dorures. Le grand timonier ne déroge pas à la règle des despotes qui usent et abusent de salmigondis idéologiques pour veiller à certains équilibres, vitaux à leur maintien au pouvoir, voire à leur survie. Une des prouesses de Bouteflika était d'avoir réussi à réunir des partis, d'obédiences, de sensibilités et d'idéologies différentes, autour d'un même programme, qui n'est pas le leur, du reste invisible à l'œil nu mais bel et bien attribué à fakhamatouh. Du haut de sa tour d'ivoire, la fratrie Boutef, aidée de ses affidés, menait à la baguette tout ce beau monde et gérait les affaires de l'Etat dans une acception sournoise, loin de toute orthodoxie, mafieuse à certains égards. Dispendieuse de l'argent du peuple, elle a pu acheter les consciences, corrompre ceux qui s'y prêtaient et impliquer, d'autorité, multitude de commis de l'Etat dans des affaires scabreuses. L'aggiornamento aux ‘'dogmes bouteflikiens'' était alors une condition sine qua none pour prendre place dans l'ascenseur social.
Assurée de l'impunité, grâce à la couverture politique et judiciaire que lui accordait le pouvoir, la corruption s'est largement épanouie et s'est normalisée, au grand dam d'une justice aux ordres, fonctionnant par téléphone et non moins corrompue. Les scandales révélés au grand jour, Hirak faisant, et les emprisonnements en masse d'une partie du gratin du régime, en disent long sur la crise multidimensionnelle, en particulier morale, de la fin de règne catastrophique de Bouteflika et sa fratrie. Sous leur gouvernance, la décadence a atteint son nadir. Ce fut le principal adjuvant de la mobilisation citoyenne qui a donné naissance à une belle révolution pacifique. L'incongru projet du cinquième mandat était la goutte qui a fait déborder le vase. Le règne de fakhamatouh a par ailleurs enfermé la classe politique dans une tradition obsidionale, aux pratiques politiques folkloriques, exécrables et insultantes, qui l'a sclérosée à tel point qu'elle est devenue amorphe, quasiment veule, incapable de réagir pour répondre aux défis du changement et de la démocratisation. L'œcuménisme contre nature, réalisé autour du dogme de l'allégeance au souverain du moment, a plongé le personnel gravitant autour du pouvoir dans une sorte de secte adorant une déité, Boutef en l'occurrence, qui impose la prosternation et l'irrationalité comme pratiques religieuses courantes. Au sommet de leur délire, les thuriféraires du pouvoir se sont mis à adorer un cadre à l'effigie de fakhamatouh. Le cadre sacralisé devint alors leur guide suprême, leur éternel et unique président ...pour lequel ils voteraient même après sa mort, vous diront-ils fièrement.
Les louanges à ce dernier, acclamées en toute circonstance, pleuvaient à saturation sur la cité. L'environnement politique, plutôt boulitique convient-il de dire, était, et est toujours, plein de son saint-frusquin. Pèle mêle, on y rencontre les partis inféodés au pouvoir, communément appelés'' les moualates'', majoritaires par le tripatouillage des urnes, aux cotés de leurs supplétifs partis croupions, tous mis au diapason des délires des décideurs, réglés comme des métronomes au rythme du souverain. En option décorative, pour les besoins de la façade démocratique apprivoisée, une opposition favorablement participative cohabite avec ce beau monde pour, parait-il, forcer le changement démocratique, par le poids de sa présence insignifiante dans les institutions et grâce à sa pauvre riche activité saisonnière lors des simulacres rendez-vous électoraux, auxquels elle ne manque pas de participer tout en les fustigeant. Une prouesse qu'on doit lui reconnaitre, selon le principe de ‘'la participation importe plus que le résultat''.
Prosaïquement parlant, l'opposition sert de vernis démocratique à un système totalitaire. Quant à la classe intellectuelle, privée du droit de penser librement, elle était juste autorisée à chanter les louanges du régime. Interdite d'expression à travers les canaux légaux, soumise à une inquisition politique impitoyable, la contestation irréductible, incorruptible, inapprivoisable, ne trouvant aucune issue à son héroïsme originel, s'est réfugiée dans la clandestinité, dans l'exile ou dans des cercles fermés, lorsqu'elle n'est pas logée dans les geôles de la république ‘'officiellement démocratique''. Y ont échappé ceux qui sont rentrés dans le moule, plutôt dans l'engrenage, pour devenir l'Elite officielle, domestique. Le sort des récalcitrants, des irritants de la bonne pensante générale et de l'ordre établi, était la trappe sociopolitique, les cachots avilissants, l'excommunion ou l'exile. En d'autres termes, tout ce qui ne se conforme pas au paradigme du système et à sa logique césarienne est perçu comme paganisme politique antinational à combattre. Un simple écart par rapport à l'idiolecte du régime régnant pouvait coûter très cher à son auteur. C'est ainsi que des pans entiers de la société ont été marginalisés, contraints de vivre en ‘'banlieue de la république''.
Dans les institutions de l'Etat, comme dans les formations politiques, en particulier celles de la moualate, ou certaines organisations de masse ou même associatives, subsiste encore bon nombre de personnes formatées aux pratiques perverses du système.
Un personnel conditionné par tant d'années d'allégeance aveugle et de génuflexion, prêt à s'inféoder, par reflexe pavlovien, au pouvoir du moment, qu'elle qu'en soit la nature et l'appartenance idéologique ou religieuse. Laudateur sournois et zélé, ce type de personnel est, dans son essence, surtout un prédateur vorace de gains et privilèges, ne se souciant point de l'avenir de la nation. C'est là où réside le danger d'avortement de toute œuvre de changement ou de réforme. C'est dire combien est légitime la revendication citoyenne du ‘'vous partirez tous» (tetnahaou gaâ).
A traduire politiquement par un changement radical du système et non des réformettes au sein du système. Alexis de Tocqueville, considéré comme penseur de la démocratie moderne, disait : «les mauvais régimes signent leur arrêt de mort lorsqu'ils tentent de se réformer». Il est clair que l'on doit impérativement empêcher le système de se renouveler, de quelque manière que ce soit. Crument dit, il faut le castrer politiquement et économiquement. Ne se reproduisant plus, les cannibales finissent par disparaitre, le dernier individu meurt de faim car il n'a plus rien à manger.
Avec sa richesse, ses ressources naturelles, son capital humain, sa position stratégique et son histoire glorieuse, l'Algérie aurait pu être le pays de cocagne dont nous rêvons. Ce paradis terrestre a été incendié par fakhamatouh et compères, poussant ses enfants à l'exile et la ‘'Harga''. Une triste histoire qui rappelle à l'esprit celle de Néron, l'incendiaire de Rome. Mes propos peuvent paraître, pour certains, verser dans la sinistrose, chargeant ou réprimandant exagérément des hommes du pouvoir déchus. Qu'ils soient assurés, en ce qui me concerne, de l'absence de tout esprit malveillant ou irrespectueux. En tout cas, je m'efforce d'observer le sens de la mesure, de l'honnêteté intellectuelle, et de garder la verticalité et la droiture des universitaires libres qui analysent et traitent les évènements avec équanimité. Quoi que l'on puisse dire de la complexité de la situation, je pense, sans apprêt et en toute bonne foi, que si l'on veut se donner la peine, nous sortirons notre pays de cette crise aigue et multidimensionnelle, dans laquelle nous a plongé un système despotique, des plus pervers.
Pour le mot de la fin, je voudrais exprimer toute ma gratitude au Hirak béni, sans lequel je n'aurai jamais osé écrire cet article. Pour une telle hardiesse, les VIP locateurs actuels du complexe correctionnel d'El-Harrach m'auraient expédié, illico presto et manu militari, en prison, par simple coup de téléphone.
*Professeur - Ecole Nationale Supérieure de Technologie


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