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A la faveur du confinement sanitaire: Prolifération des constructions illicites à Mers El Kébir
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 01 - 09 - 2020

L'amphithéâtre de Mers El Kébir s'est transformé au fil du temps en un véritable sanctuaire pour les constructions illicites et ce, à la faveur d'une impavide et insolente indifférence et de l'absurde laisser-faire, voire la complaisance des uns et des autres. Cette prestigieuse municipalité, porte d'accès de la daïra d'Aïn El Turck, a été carrément et lamentablement envahie par de répugnants regroupements de masures hideuses où s'entassent des familles venues des villes de l'intérieur, notamment des contrées de l'ouest du pays. Selon un nouveau décompte, plus de 2.000 constructions illicites ont été répertoriées dans cette municipalité. Le constat établi sur le terrain par Le Quotidien d'Oran est plus morbide qu'alarmant. Le piratage de l'énergie électrique à partir des poteaux a dessiné des baroques toiles d'araignées, confectionnées avec des câbles à haute tension, qui se balancent dangereusement à quelques mètres au-dessus des têtes des piétons et des véhicules. Le branchement illicite sur le réseau d'alimentation de l'eau est également monnaie courante dans ces putrides bidonvilles et ce, sans pour autant susciter une quelconque réaction de la part des responsables locaux concernés. Un ridicule outrancier d'une extrême gravité. Sur environ une distance de 3 kilomètres, la végétation, qui tapissait les deux bas-côtés du chemin vicinal, ex-route des carrières, accédant à la bretelle, desservant Oran et Aïn El Turck, a été arrachée pour le besoin de construire illicitement des masures en parpaing et de la tôle ondulée. Tout un regroupement de baraques faisandées s'est formé en ces lieux où le sanglier gambade allègrement autour des amas d'ordures ménagères et autres détritus déposés par les indus occupants de ces masures. « Ils lui évitent ainsi le déplacement jusqu'au bas de la municipalité où il avait l'habitude de s'y rendre pour se nourrir dans les poubelles des cités » ont fait remarquer sur un ton laborieusement sarcastique des anciens habitants de ladite municipalité, qui s'interrogent sur « l'absurde passivité des autorités locales face à la prolifération effrénée des bidonvilles dans leur lieu de résidence avant de renchérir avec désappointement. En réalité, c'est un secret de polichinelle pour tout un chacun, le fait que des familles venues de différentes contrées du pays, espèrent composter un ticket qui leur ouvre le supposé droit de figurer sur la liste des bénéficiaires de logements sociaux et/ou de ceux de la résorption de l'habitat précaire, RHP. En effet selon nos sources, les membres des réseaux qui activent toute honte bue dans la vente de masures et/ou de lopins de terre, font miroiter sournoisement ce prétendu avantage dans le but évident de convaincre leurs potentielles victimes à acheter dans ces bidonvilles. Ce trafic semble avoir encore de beaux jours en se référant sur la prolifération vertigineuse de ces regroupements de constructions illicites.
Des habitants domiciliés dans les principaux quartiers, essaimés à travers la municipalité de Mers El Kébir, en l'occurrence Ouarsenis, Zohour, Ben Bouali, Hansali et Dadayoum, ont dénoncé la dégradation de leur cadre de vie. Nos interlocuteurs ont signalé également « l'avancée insidieuse de la bidonvilisation, qui gangrène leurs quartiers notamment ceux situés sur les hauteurs de cette municipalité où l'essentiel des abattoirs clandestins de volaille, une dizaine environ, sont répertoriés et ce, avec tous les désagréments néfastes à la santé plus particulièrement en cette période de pandémie de Covid-19, qui en découlent sur la population ». Selon le même constat, les bas-côtés du chemin rural, non classé, menant du quartier Dadayoum au lieudit Santa Cruz, s'est transformé en une véritable décharge sauvage où sont déversés les déchets et autres abats de volailles qui pourrissent sous le soleil en dégageant des odeurs nauséabondes insupportables, de véritables garde-manger pour des meutes de chiens errants, de chats, de rats et de sangliers. Nos interlocuteurs ont fait remarquer avec dépit « ce piètre état de fait prêtant le flanc à moult interprétations. Les contrevenants ne font rien pour se cacher en construisant illicitement de véritables douars et comble de l'ironie même des lieux de culte, pour être sans aucun doute divinement protégés et légaliser par ricochet leur putride transgression. C'est tout simplement diabolique et encore c'est beaucoup plus fort parce Satan ignore la notice comment construire un bidonville sans être inquiété ». Avec un mélange de sarcasme, de sidération et de colère nos interlocuteurs estomaqués ont ajouté avec une humeur bilieuse « nos responsables font preuve de pagnoterie face à ce sordide phénomène, ayant complètement défiguré les paysages de notre prestigieuse municipalité, qui représente tout un pan de l'histoire contemporaine de la contrée d'Oran. Mers El Kébir est un livre d'histoire. L'hideux, l'inculte et l'incivisme l'ont déchiré mais le manuscrit existe toujours fort heureusement ».

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