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«Il a gagné...» : Trump évoque, dans un tweet, la victoire de Biden
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 16 - 11 - 2020

Donald Trump n'a toujours pas reconnu sa défaite. Mais, par petites touches, ou lapsus successifs, il l'évoque de plus en plus.
Dimanche matin, au milieu d'une longue série de tweets et de retweets colériques, il a, pour la première fois, mentionné explicitement la victoire de Joe Biden. "Il a gagné parce que l'Election était truquée", a-t-il écrit, huit jours après l'annonce des résultats de l'élection présidentielle. Certes, le président américain a une nouvelle fois mis en avant l'hypothèse de fraudes massives, qu'aucun élément concret ne vient accréditer. Mais les deux premiers mots de son tweet ("He won") ont retenu l'attention car c'est la première fois qu'il les utilisait. Un peu plus d'une heure plus tard, face à l'avalanche de réactions suscitées par son message, il a, comme il le fait souvent, donné un grand coup de barre dans l'autre sens. "Il a seulement gagné aux yeux des MEDIAS FAKE NEWS", a-t-il lancé. "Je ne concède RIEN! La route est encore longue. L'élection était TRUQUEE!", a ajouté le tempétueux président, qui a échoué à se faire réélire, contrairement à ses trois prédécesseurs Barack Obama, George W. Bush et Bill Clinton.
«Cela fait des dégâts»
Donald Trump a, dès le jour de l'élection, alors que tous les résultats n'étaient pas encore connus, adopté une posture très belliqueuse, promettant une véritable guérilla judiciaire. Depuis l'annonce, le 8 novembre, de la victoire de Joe Biden, la plupart des dirigeants de la planète l'ont félicité, renforçant l'idée que personne - ni aux Etats-Unis, ni ailleurs - ne prenait véritablement au sérieux les actions en justice engagés par l'équipe Trump. En l'absence d'éléments probants accréditant l'idée de fraudes électorales massives, la plupart de ces recours ont d'ailleurs depuis été rejetés par les tribunaux.
Les résultats de tous les Etats ont désormais été annoncés par les grandes chaînes de télévision américaines. Joe Biden a remporté 306 grands électeurs, contre 232 au président sortant, soit le score inversé de la victoire du milliardaire républicain -- qui avait alors parlé d'un "raz-de-marée" -- face à Hillary Clinton en 2016. Plusieurs autorités électorales locales et nationales, dont l'agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures (CISA), ont frontalement contredit le président sur ses accusations de fraude. "L'élection du 3 novembre a été la plus sûre de l'histoire des Etats-Unis", ont-elles affirmé dans un communiqué commun. "Il n'existe aucune preuve d'un système de vote ayant effacé, perdu ou changé des bulletins, ou ayant été piraté de quelque façon que ce soit". L'ancien président démocrate Barack Obama est monté au créneau ces derniers jours pour dénoncer l'attitude de son successeur, sans équivalent dans l'histoire politique américaine moderne. "Quand Donald Trump a gagné (en 2016), je suis resté debout jusqu'à 2H30 du matin et je l'ai appelé pour le féliciter", a-t-il rappelé dimanche matin sur CBS. S'il a réaffirmé n'avoir aucun doute sur l'issue de l'étrange séquence politique en cours - "Joe Biden sera le prochain président des Etats-Unis" -, Barack Obama a lancé une mise en garde.
"Cela fait des dégâts", a-t-il martelé, déplorant le silence des élus républicains. "Il y a des millions de personnes qui pensent: Il doit y avoir de la triche parce que le président l'a dit".


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