Une extrême contrariété était nettement perceptible dans les voix de riverains, grandement désabusés, de la localité de Paradis-plage, dans le chef-lieu de la daïra, abordés hier par Le Quotidien d'Oran' suite à une énième coupure d'électricité qui s'est manifestée dans la matinée et a duré un bref laps de temps. Nos interlocuteurs vivement désappointés ont dénoncé «les coupures récurrentes, qui se produisent par intermittence depuis ces derniers jours sans être, au préalable, précédées par un communiqué justifiant cette absurde contrainte. Personne ne semble se soucier des désagréments causés aux habitants, notamment pour leurs appareils électroménagers» ont bougonné nos interlocuteurs sur un ton sarcastique. Toujours est-il que selon le constat, la saga des sordides coupures d'électricité, dans le chef-lieu, a fait boire aux habitants le calice jusqu'à la lie, au cours de la dernière semaine du mois de septembre dernier avec une coupure, qui aura duré presque une journée. C'était à l'aube du premier week-end automnal, (information rapportée par Le Quotidien d'Oran') l'exaspération a atteint son summum dans les foyers sombres, au sens concret du terme. Un ridicule outrancier. Les gérants des établissements de commerce étaient dans tous leurs états. Le risque évident de la périssabilité de leurs produits alimentaires dans les réfrigérateurs, qui ont cessé de ronronner, a suscité leur ire. «Qui va nous dédommager? Nous n'allons pas quand même vendre des produits pourris. C'est incorrect à l'égard de notre clientèle. C'est inadmissible et aberrant» s'est insurgé, à ce sujet, le propriétaire d'un magasin, installé dans la municipalité d'Aïn El-Turck, versé dans la vente de denrées alimentaires. Abordés à ce propos par «Le Quotidien d'Oran», d'autres habitants, à priori écœurés par le morbide, l'absurde des uns et des autres, à l'origine de la déchéance de leur cadre de vie, ont usé de railleries similaires pour s'exprimer sur ce qu'ils ont qualifié «d'un éventail d'inepties, qui entravent grandement l'essor d'une région balnéaire, appelée à promouvoir le secteur du Tourisme, l'un des poumons de l'économie du pays. Nous avons vécu le calvaire durant la caniculaire période estivale majorée de la crise sanitaire. Nous continuons à subir l'insolente passivité toute honte bue de tout un chacun».Toujours est-il que l'humour noir, le sarcasme et la moquerie, ont été mis en exergue dans les propos des habitants d'Aïn El-Turck et ce, pour dénoncer cet incongru état de fait, mis en exergue par une population, qui ne semble pas avoir d'autre alternative que de s'apitoyer en attendant un éventuel éclairci sur cette baroque situation. Il importe de noter que par souci d'équité, «Le Quotidien d'Oran» a vainement tenté de prendre attache avec les responsables locaux concernés et ce, pour avoir leur version des faits.