Après Alger, Oran aura bientôt son Académie internationale de musique dirigée par le chef d'orchestre, artiste de l'Unesco pour la paix et directeur général, M. Amine Kouider, présent jeudi dernier à Oran dans le cadre des derniers préparatifs pour l'ouverture de cet espace dédié à la musique, prévu au mois de juin prochain. Le maestro veut faire de la formation et de l'apprentissage des différentes disciplines de la musique son cheval de batail pour redonner à la musique une place de choix en Algérie. L'inauguration de ACIMA, l'Académie internationale de musique à Alger le 3 avril dernier a été une première expérience que le chef d'orchestre a voulu en faire profiter d'autres villes du pays de l'Ouest et de l'Est et du Sud. En tant que musicien et aussi formateur, Amine Kouider a expliqué que «l'idée de matérialiser ce projet a commencé en 2018», voulant ainsi faire de son expérience en tant que formateur dans les techniques pédagogiques et d'enseignement de la musique un atout pour développer cet art en Algérie. Ainsi, l'Académie internationale de la musique d'Oran sera encadrée, nous dira le maestro, par des professeurs de musique oranais. Le siège de cette académie sera situé dans l'espace Evasion de l'hôtel Liberté. Il est donc question d'enseigner la musique algérienne et occidentale avec des techniques très académiques et avec de nouvelles techniques pédagogiques. Pour le chef d'orchestre, cette académie, d'une capacité de 150 élèves, sera ouverte pour les enfants à partir de 6 ans, les jeunes et aussi les adultes qui veulent apprendre la musique, le solfège et les instruments de musique. «Cette académie sera différente du conservatoire», a souligné Amine Kouider, «le plus grand travail sera basé sur la théorie, les bases musicales et l'expertise». Les professeurs de musique seront formés par le maestro qui, dira-t-il, fera aussi appel à des professeurs de musique étrangers pour enrichir davantage l'apprentissage et la formation qui sera qualifiante et non diplomante pour l'instant, selon le maestro qui estime qu'il y a un retard à rattraper dans le domaine de la formation musicale pour donner à la musique sa place de prestige.
