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Zones d'ombre et genèse commune
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 19 - 04 - 2021

A ouvrir le bon œil sur l'itinéraire sinueux emprunté depuis des lustres par la société algérienne, on se surprend à identifier la variété de ce que l'on appelle désormais les zones d'ombre. La localisation des plus lourdes et des plus importantes, contrairement à ce que l'on a tendance à pointer du doigt, n'est pas uniquement dans l'obscurité des territoires déshérités et il est probablement faux de croire qu'elles reposent seulement sur une histoire de routes dégradées ou sur l'absence de commodités.
L'Algérie n'est pas un pays très développé et il est à convenir que de palpables réalisations dans de nombreux domaines ont été entreprises depuis l'indépendance. Par contre, il est indéniable que les performances auraient été autrement plus importantes si l'ivresse des hommes et souvent l'inconséquence de ceux qui ont dirigé le pays avaient été écartées pour que les véritables zones d'ombre ne se soient pas démultipliées. Car contrairement à l'idée maintenant retenue, les zones d'ombre ne répondent pas à des données sur des localités délaissées ou sur des histoires d'absence de routes, de gaz et d'électricité.
Si la souffrance de la population oubliée est réelle, à ne s'en tenir qu'à rester fixer sur elle, on occulterait l'ensemble des vraies bases pour un développement harmonieux du pays. On sait ce qu'il est advenu des trois révolutions initiées au début des années 70. Il n'en est resté qu'une lie indigeste car le pouvoir de l'époque avait confondu les départs et les arrivées d'une société totalement déphasée et déréglée par des années de misère et de faim.
Les zones d'ombre sont d'abord dans les comportements et les esprits. Elles sont souvent dans les périmètres pourtant pourvus de toutes les commodités pour une aisance de vie. Elles sont aussi derrière les guichets revêches des administrations ou aux abords des trottoirs squattés par des proxénètes auxquels l'absence de l'Etat a livré les automobilistes dépités. Plus hauts, plus proches que les zones déshéritées, c'est dans les couloirs sombres des nominations d'un temps passé où la gloire aux qualificatifs déformés d'une révolution était hypocritement chantée pour disposer des pions serviteurs de tout acabit.
Zones d'ombre dit-on ! Les lointaines, les cachées et les tues, les toutes proches, les visibles et les étalées, elles ont toutes des liens solides et leur genèse est commune. La raison et l'efficacité voudraient que l'on commence à s'attaquer à celles qui nous font face et celles qui sont sous nos pieds.


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