Plusieurs organisations de la diaspora algérienne établie à l'étranger ont demandé d'exempter de la quarantaine obligatoire des ressortissants à leur arrivée en Algérie, notamment ceux déjà vaccinés et dont le test PCR est négatif. En effet, dans un communiqué commun, 23 organisations de la diaspora algérienne se disent «choquées et très déçues» par les nouvelles dispositions rendues publiques, lundi, par les services du Premier ministre au sujet de la reprise des vols. Les représentants des 23 organisations, tout en résumant le contenu de leurs cinq (05) derniers communiqués, réitèrent leurs revendications articulées autour de huit (08) points principaux, en tête desquels figure l'annulation de la quarantaine pour les voyageurs ayant été vaccinés contre le Covid-19 et ceux dont le test PCR est négatif. Les organisations, parlant au nom de la diaspora algérienne, ont également insisté sur la suppression des autorisations d'entrée en Algérie, tout en s'interrogeant «pourquoi les ressortissants étrangers ne sont pas assujettis aux mêmes mesures stipulées dans le communiqué du Conseil des ministres», tout comme elles réclament des explications sur le «choix exclusif» des quatre destinations, à savoir la France, la Turquie, l'Espagne et la Tunisie. Qualifiant de «peu clair» le contenu du communiqué publié à l'issue du dernier Conseil des ministres concernant la réouverture progressive des frontières, les 23 organisations ont réitéré leurs revendications point par point et exigé des éclaircissements notamment en ce qui concerne la suppression des autorisations exceptionnelles d'entrée ou de sortie de ou vers le pays, plus de détails au sujet de l'«ouverture progressive» des frontières stipulée dans le communiqué du Conseil des ministres, ainsi que le programme et le nombre de vols quotidiens selon chaque Etat, le plafonnement des prix des billets d'avion, surtout après le renchérissement rédhibitoire intervenu dès l'annonce de la reprise des vols, et la fixation d'une date pour la réouverture des frontières maritimes pour atténuer la pression sur le transport aérien. Elles demandent aussi de permettre aux ressortissants algériens établis à l'étranger d'acheter des billets auprès de compagnies étrangères ayant des liaisons aériennes avec l'Algérie. Toujours selon le communiqué commun des organisations représentant la diaspora algérienne à l'étranger, il est exigé plus de détails au sujet de la validité du test PCR, «est-ce à compter de la date d'arrivée en Algérie ou avant le départ de l'étranger», s'interrogent les rédacteurs du communiqué, ajoutant que cette «incohérence» a été à l'origine de l'annulation de plusieurs vols à destination de l'Algérie par certaines compagnies étrangères. Tout en se disant «disposés à lancer des campagnes de sensibilisation pour faciliter le retour des Algériens auprès des leurs dans des conditions de confort et de sécurité, les représentants de la diaspora algérienne réclament également la prorogation de la validité du test PCR de 36 à 72 heures, et la prise en considération des cas des ressortissants qui se sont fait vacciner dans les pays de résidence et «leur droit à bénéficier de mesures préventives moins strictes».
