Le cas Bouchouareb…    Des autorisations remises à trois opérateurs    Le «plan» de Donald Trump pour Ghaza ou l'arnaque diplomatique du siècle    Human Rights Watch appelle le Maroc à répondre aux revendications des manifestants    L'occupant sioniste veut poursuivre ses attaques criminelles    Le COA renouvelle son accord de partenariat avec le Comité olympique hongrois    La JS Kabylie frappe fort face à l'US Monastir    Une voiture volée récupérée à Aïn Nouissy    Un programme commémoratif organisé à travers l'ensemble des communes    L'ex-musulman Sahil revient à l'islam pour honorer la dernière volonté de sa mère    Matricide à Tébessa Un crime crapuleux    Le cancer de la bureaucratie lié à la rente bloque l'investissement productif et les énergies créatrices    Sonatrach signe un mémorandum d'entente avec la compagnie nationale mozambicaine des hydrocarbures    Les représentants algériens veulent réussir leurs sorties    La BRI met fin aux agissements d'un réseau de trafiquants de kif    Vernissage de l'exposition algéro-tunisienne ''L'autre rive de la mémoire''    «Adapter l'arsenal juridique à la nouvelle trajectoire de l'économie nationale»    «Le secteur de la justice s'emploie à préserver les acquis»    Début catastrophique pour la billetterie de la CAN 2025    Algérie : le message fort de Djamel Belmadi aux supporters des Verts    L'Algérie convoque des talents évoluant en Europe pour la Coupe Arabe 2025    Festival international du Malouf: fusion musicale syrienne et russe à la 4e soirée    Adhésion de l'Algérie à l'AIPA en tant que membre observateur unique: le Parlement arabe félicite l'APN    Industrie pharmaceutique : nécessité de redoubler d'efforts pour intégrer l'innovation et la numérisation dans les systèmes de santé nationaux    Conseil de sécurité : début de la réunion de haut niveau sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Examen de validation de niveau pour les diplômés des écoles coraniques et des Zaouïas mercredi et jeudi    APN : la Commission de la santé à l'écoute des préoccupations des associations et parents des "Enfants de la lune"    Réunion de haut niveau du Conseil de sécurité sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Boudjemaa reçoit le SG de la HCCH et le président de l'UIHJ    Athlétisme / Mondial 2025 : "Je suis heureux de ma médaille d'argent et mon objectif demeure l'or aux JO 2028"    Ligne minière Est : Djellaoui souligne l'importance de la coordination entre les entreprises de réalisation    Mme Bendouda appelle les conteurs à contribuer à la transmission du patrimoine oral algérien aux générations montantes    CREA : clôture de l'initiative de distribution de fournitures scolaires aux familles nécessiteuses    Poursuite du suivi et de l'évaluation des programmes d'investissement public dans le secteur de la Jeunesse    Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 65.382 martyrs et 166.985 blessés    La ministre de la Culture préside deux réunions consacrées à l'examen de l'état du cinéma algérien    Le Général d'Armée Chanegriha reçoit le Directeur du Service fédéral pour la coopération militaire et technique de la Fédération de Russie    Foot/ Coupe arabe Fifa 2025 (préparation) : Algérie- Palestine en amical les 9 et 13 octobre à Annaba    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Un important axe routier très dégradé: Un projet pour la réhabilitation de la route de Ras El-Aïn
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 07 - 06 - 2021

Longtemps livrée à elle-même, tout comme le périmètre qu'elle longe, la route de Ras El-Aïn fera sou peu l'objet d'une grande opération de réhabilitation à la faveur d'un projet d'entretien et de restauration lancé par la DTP. Les travaux seront entamés incessamment, selon nos sources.
Enfin, une bonne nouvelle pour un axe routier intramuros qui tombait en décrépitude malgré son jeune âge (cette route a été réalisée au début des années 2000) avec effet d'entraînement sur le périmètre urbain qu'il dessert. Cette route fortement dégradée est appelée, en effet, à faire peau neuve avec l'exécution d'un projet de réhabilitation de la voirie, qui amorcera tout un plan d'aménagement urbain de ce périmètre. L'état actuel, qui n'a que trop duré, est pour le moins très désagréable. Au paysage déjà écœurant longeant la route de Ras El-Aïn, censée être une voie express entre Sidi El-Houari et Cité Petit, sont venus s'ajouter d'autres maux : le débordement des égouts et les fuites du réseau AEP. Les piquages illicites y sont certes pour quelque chose. Mais le laisser-aller en est le facteur principal. Au fur et à mesure qu'on avance sur cet itinéraire qui va du tambour de Saint José, à hauteur de la place communément appelée «El-Bassane», jusqu'au rond-point de la 2e RM, le décor se défigure et s'enlaidit pour atteindre son comble dans la répugnance au niveau du conglomérat urbain, mi-quartier, mi-bidonville. Là, la déstructuration est presque totale. Le «deux poids et deux mesures» dans l'entretien du milieu urbain, en général, et la voirie, en particulier, prend tout son sens dans ce bout de chemin. Le «n'y touche pas» sous motif tout fait du secteur patrimonial à sauvegarder de Sidi El-Houari, on en a usé et abusé. Au point de s'en prétexter, côté municipal, pour rechigner à construire un petit muret -en guise de cache-misère plutôt- le long de la voie ou à faire le traitement (désherbage, nettoyage, confortement, embellissement...) du talus surplombant la route. Au nom du plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé de Sidi El-Houari, qui n'est encore qu'une vue d'esprit, on a imposé l'immobilisme sur les sites adjacents mêmes, dont celui qui fut jadis le ravin de Ras El-Aïn. Ainsi, ni on a évité la disparition ou une atteinte irréversible à ce quartier historique ni on a requalifié son patrimoine historique, architectural et urbain et modernisé son ancien bâti pour assurer une qualité d'occupation conforme au mode de vie contemporain. Ni on a assuré le strict service minimum d'entretien de l'hygiène du milieu dans ce pan d'espace assez étendu de la ville, happé par l'illicite en tout genre.
UNE ZONE D'OMBRE EN PLEIN CHEF-LIEU
Peut-être à s'y méprendre que le tort de cette route et par extension la zone qu'elle traverse, c'est qu'elle se trouve à l'arrière-plan de la ville, côté Les Planteurs et Ras El-Aïn. C'est-à-dire là où l'on prête peu d'attention aux thèmes aménagement et façade. L'axe Ras El-Aïn n'en est qu'un petit exemple des zones d'ombre du Grand Oran. Il est un peu spécial celui-là puisqu'il se trouve en plein cœur de la ville. Lors d'un conseil exécutif communal, le directeur du secteur urbain El-Badr, arrondissement dont Cité Petit est le noyau, a dit tout le mal qu'il pensait de la remise en état grossière opérée sur la route de Ras El-Aïn après le chantier du système d'assainissement de la partie basse d'Oran. Il n'y est pas allé par le dos de la cuillère pour charger le maître d'ouvrage en lui faisant grief d'avoir complètement failli à son devoir post-intervention.
Les intervenants dans le cadre de ce projet avaient mis en place leur réseau de refoulement qui vise à éliminer tout rejet d'eaux usées en mer pour la partie basse de la ville, mais le rétablissement de l'état de la route a été plutôt bâclé. «L'écoulement des eaux du réseau AEP à partir du point le plus haut de cette voie en pente nous pose de sérieux problèmes sur plusieurs plans : circulation, environnement, hygiène... Nous avons saisi le concessionnaire du réseau par écrit, avec plusieurs lettres de rappel, mais la situation demeure telle quelle. Pour la délégation communale que je dirige, la route de Ras El-Aïn est le véritable point noir que nos services n'arrivent pas à régler», avait dénoncé le même responsable.
MAUVAISE REMISE EN ETAT DE LA VOIE
C'est là donc un aveu d'impuissance de l'autorité municipale devant un état de fait qui ne dépend pas d'elle toute seule. Mais si la commune est insatisfaite de la façon avec laquelle a été effectué ce rétablissement de la voirie, en qualifiant l'acte d'être en porte-à-faux avec le décret exécutif n° 04-392 relatif à la permission de voirie, notamment dans ses articles relatifs à la remise en état de la voirie, on se demande qui a signé le PV de conformité ?
Une chose est sûre, il n'y a pas, à quelques rares exceptions près, de coordination entre la DVC, à l'instar d'ailleurs de toutes les divisions communales, et les (12+6) SU, encore moins d'intersectorialité dans l'action. Mais poser en l'état actuel ce genre de questions, devant ce décor nauséabond de Ras El-Aïn où de tas de misérables images se juxtaposent et se superposent (bidonville à flanc de montagne, dépotoirs d'ordures où habitants-éleveurs y mènent paître leurs troupeaux de moutons et chèvres, égouts à ciel ouvert, fuites d'eau potable, colporteurs d'eau, charrettes, ânes et mules en laisse sur le bas-côté de la route, tables à figues de Barbarie, de pain de maison, de lait de vache, lavage auto en plein air à partir des points d'eau dans l'ancien bassin de Sidi El-Houari...), cela serait plutôt de la philo, de la rhétorique. C'est que l'anarchie est totale, le chaos à tous les étages. La route, elle, avec les eaux qui s'y déversent à longueur d'année en finissant par creuser leur lit, ses tripes en l'air, nids-de-poule, crevasses, tranchées, dos-d'âne à tout va, plaques dénivelées d'enrobé bitumeux à froid en guise de rafistolage, tout cela n'est qu'un petit détail d'un grand tableau foncièrement noir.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.