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«Vidéo-conférence », la nouvelle reine
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 13 - 11 - 2021

La pandémie de la Covid 19 a, évidemment, causé énormément de dégâts matériels et humains dont on ne mesurera l'ampleur réelle que dans quelques années. C'est sûr, ils sont immenses.
Mais comme toute crise majeure, elle va, peut-être, enfanter une autre façon de circuler, de communiquer, produire, de consommer. Bien sûr, il ne faut pas se faire de grandes illusions sur le sort du «vivre ensemble», l'être humain ne retenant que très rarement les leçons amères de son Histoire, ceci étant facilité par le renouvellement accéléré des populations à travers le monde. Des populations plus jeunes qui veulent aller plus vite, plus fort, plus haut et, si possible, sans contraintes. Le développement des outils de communication électronique ne fait que surmultiplier les soifs de changements faisant parfois, l'«affaire» des politiciens et des groupes manipulateurs des consciences. Voilà qui rend difficiles mais pas impossibles les tentatives de se protéger de la part des pays les moins nantis en matériels ou les plus en retard en «soft power»; en l'occurrence la créativité, l'intelligence naturelle et le « génie » immatériel.
C'est tout cela qui rend encore plus urgent la mise en œuvre d'une «révolution électronique» nationale, ne se contentant plus de discours et de plans tirés sur les comètes (style réseau intranet gouvernemental -Rig-, en 2005, style «Ousratic» en 2005 relancé en 2008 et autres programmes et projets qui ont consommé plus de réunions et de «papier» que de réalisations, en dehors de la quincaillerie habituelle achetée et inutilisée ... style rapport de la commission « e-Algérie » en novembre 2008 et rapport Cnes 2009 mais d'actions multiples tous azimuts, sur le terrain, concrètement, et qui doivent s'imposer sans discussion à tous, les Administrations et les entreprises publiques, les écoles et les universités avant tout. D'autant que, comme d'habitude, la société «utile» est intellectuellement et même matériellement soit déjà outillée, soit en position d'attente. En tout cas, elle est psychologiquement prête, bien en avance sur la gestion administrative et sur la réglementation, et c'est important. Je me souviens du temps où le téléphone portable était déjà entre les mains des «parkingeurs» et des «trabendistes» bien avant les administrateurs. De même pour les photocopieurs et les télécopieurs. De même pour les modems captant les télés satellitaires. De même pour l'Internet. De même pour les Iphones. De même pour le véhicule automobile dernier cri.
C'est d'ailleurs une règle générale à travers le monde en développement. Le citoyen s'« empare» de la technologie, les autorités suivent et la législation essaie de les «rattraper» (en s'empêtrant la plupart du temps, hélas, dans les procédures bureaucratiques et autres «autorisations» presque toujours répressives.
Bien sûr, le bon exemple ne peut venir que d'en haut, de manière franche et massive, et continue. Pour exemple, en plus des activités universitaires et de recherche, on citera celles internationales de nos décideurs qui gagneraient à ne se dérouler qu'en visioconférence (sécurisée bien sûr afin d'échapper aux « Pégasus ») au lieu du « présentiel » (à part quelques exceptions nécessitant le «corps à corps », comme les rencontres de sport, mis à part les jeux d'échecs). Economie de temps, d'énergie, de moyens et d'argent. De plus les enfants et madame seront bien contents de voir le papa assez présent à la maison.


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