Le secteur de l'agriculture à Tébessa sera bientôt renforcé par l'introduction d'une nouvelle culture, d'une plante oléagineuse, de transformation industrielle, le colza. Un programme initié par les pouvoirs politiques, dans la perspective de réduire la facture de l'importation de matières premières entrant dans la fabrication des huiles de table végétales. A ce sujet, une superficie de près de 800 hectares sera réservée à la culture du colza. De son côté, la chambre d'agriculture se dit impliquée dans ce programme, à travers la vulgarisation agricole auprès des fellahs intéressés par l'expérience, qui n'est qu'à son début et appelée à l'extension, au vu de la demande exprimée par les agriculteurs. Reste à savoir si nos fellahs sont assez prêts pour pouvoir investir dans le créneau. Faudra-t-il aussi penser à l'accompagnement et l'assistance technique accordés à la filière des cultures dites stratégiques. La DSA fait dans la célérité, pour ce qui est de l'étude des dossiers, d'autant les agriculteurs intéressés par la culture du colza auront à signer une convention de partenariat avec l'Office national d'aliment de bétail (ONAB), tant que la plante entre aussi dans l'aliment de bétail. Une garantie pour l'opération de commercialisation de leur production. Pour rappel, une autre plante s'est vue accorder un intérêt particulier, le maïs destiné à la production d'aliment de bétail, là aussi, quelque 500 hectares seront consacrés à sa culture. Une expérience concluante, dit-on, à Elma Labiod et Marmouthia.
