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Corruption : l'autre «sport de masse»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 25 - 12 - 2021

Décidément, on ne sait plus quoi penser de l'état moral (et de la moralité) réel de notre société. Encore qu'il ne fallait pas se faire trop d'illusions ou rester plongés dans notre marécage d'idéaux politiques et/ou religieux qui nous présentent presque toujours dotés d'une âme humaine parée de bons sentiments.
En fait, le diable est en nous, là, se cachant dans les détails de la vie quotidienne de chacun d'entre nous. Il en est ainsi du phénomène (sic !) de la corruption, ce «Sida, Cancer et Covid19» réunis qui ronge depuis des décennies notre société du plus vieux au plus jeune de ses membres. Et ce, quel que soit son statut. Mahfoud Fellous l'a bien résumé dans sa pièce de théâtre, «Tchipa bank». Bien sûr, auparavant, comme l'avait écrit Miloud Brahimi (2018), l'Etat était le seul «corrupteur», avec une sorte de «domaines réservés» et de «raison(s) d'Etat» (un «sport d'élite» ?), et les choses étaient plus ou moins claires. Aujourd'hui, depuis tout particulièrement le milieu des années 80, il est lui-même corrompu. En ce sens que le virus, échappé de son laboratoire, a essaimé de haut en bas, n'épargnant personne, devenant un «sport de masse», travailleurs et partenaires étrangers de passage y compris.
Le plus navrant, c'est que ce maudit virus a, aussi, touché, comme on l'a écrit auparavant et maintes fois, la plupart des secteurs et ce à tous les niveaux. Individus et groupes ! Clairement, directement ou discrètement ; tous connaissant les lenteurs et les méandres bureaucratiques, objectifs ou «organisés», des moyens d'enquête et de sanctions.
Le plus navrant, c'est que ce maudit virus a, aussi, touché les pans les plus sacrés de la vie économique et sociale, ceux en qui une confiance totale était jusqu'ici placée par le citoyen lambda. Obligeant ce dernier, devant résoudre un problème ou pour ne pas être dépouillé ou ruiné, à passer par le «bakchich» ou la «takrima» ou la «rechoua». Bonjour la contamination !
Il y a de cela un bon bout de temps, on a eu des cas au niveau de bureaux de poste avec des «ponctions «illégales» sur les comptes de dépositaires (tout) petits et grands. Il paraît qu'il n'y en a plus et c'est tant mieux.
On a eu dernièrement, à l'est du pays, je crois, un huissier de justice qui a été arrêté, en compagnie de sa secrétaire, car poursuivi pour «corruption», ayant extorqué des millions de dinars à quelqu'un pour «régler» son contentieux avec une banque publique («tout, nous dit-on, avec la complicité d'une haute personnalité (re-sic !).
On a des détournements au niveau de certaines banques, le dernier exemple venant de Constantine où, selon la presse, quatre employés d'une agence bancaire ont détourné 700.000 euros, revendus au marché noir. On a eu, on a un peu de tout, de tout un peu, l'argent, la terre, le foncier industriel et agricole, l'abus de fonctions, le trafic d'influence, tout y passe. En aura-t-on encore et toujours ? Bien sûr, «la chair est vive et la vie est chère», mais trop, c'est trop ! Basta ! Barakat ! Ça suffit ! A un certain moment, on a cru que sanctionner les «plus gros» allait avoir des résultats. On s'aperçoit, hélas, qu'il n'en est (presque) rien. Et ce ne sera pas la «solution coréenne» (j'ai lu cette proposition dernièrement dans la presse) qui va résoudre le problème. Que faire ? Quelqu'un m'a soufflé une possible solution (assez ancienne, il est vrai) : Faire tourner géographiquement les cadres et employés stratégiques de tout le secteur public, tous les trois ans, afin qu'ils ne se constituent plus de «clientèles» et de pré-carrés et remettre en lice les logements de fonction tout en appliquant sans pitié les textes concernant les déclarations de patrimoine rendues publiques. Quant au citoyen, au lieu de passer son temps à «critiquer» dans les arrière salles des cafés et sur les réseaux sociaux, il lui faut résister et dénoncer, en assumant pleinement par sa signature lisible et visible et non pas anonymement. La presse et ses journalistes seront, assurément, là pour l'épauler. Il faut l'espérer, car là aussi…


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