Les conditions et les modalités d'exercice de l'activité des autoentrepreneurs opérant dans le commerce informel    Un gain supplémentaire pour la branche agricole affiché au cours du 1er trimestre    La feuille d'autoroute de deux SS (Semmar et Sifaoui) du système sioniste    Le Maroc impliqué dans le génocide    «Zéro tolérance pour la corruption»    Le Real retrouvera le PSG en demi-finales    Des investissements massifs pour renforcer les réseaux d'électricité et de gaz    «Le grand orchestre algérien de musique Senaâ» en concert à Alger    «Ma double appartenance me permet de plaider pour le dialogue»    Attaf visite le Centre pour les villes vivables de Singapour    Directeur exécutif de la société italienne ENI: nos relations avec les partenaires algériens "très privilégiées"    Approbation des projets de loi sur la lutte contre le blanchiment d'argent et la protection des personnes dans le traitement des données à caractère personnel    Para-Volley (CHAN 2025) : l'Algérie qualifiée pour la demi-finale et affrontera l'Egypte    Basket/Championnat arabe 2025 (préparation): victoire de l'Algérie devant l'Arabie saoudite (88-74)    Tindouf : réception de la voie ferroviaire Tindouf/Gara-Djebilet    La protection de l'enfance nécessite la conjugaison des efforts de l'ensemble des acteurs    Météo: forte vague de chaleur et orages prévus dans plusieurs wilayas du pays lundi et mardi    Education: l'importance de la prise en charge des élites scolaires soulignée    Appel à renforcer l'adhésion des jeunes à l'action politique    Communiqué du Conseil des ministres    La bave bollorienne ne ternira jamais la blancheur d'Alger    Attaf reçu par le président du Parlement singapourien    Souk Ahras: réouverture du Théâtre régional Mustapha-Kateb après d'importants travaux de réhabilitation    Khenchela : une mosaïque antique découverte sur le site archéologique    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'alourdit à 57523 martyrs    Confiance totale en nos capacités et en nos ressources    La DG de la communication à la Présidence de la République présente ses condoléances suite au décès du moudjahid et technicien à la télévision algérienne, Ahmed Bouhired    Les raisons de l'écart du cours du dinar algérien entre le marché officiel et celui du marché parallèle : quelles solutions ?    L'USMA fête le 5 Juillet comme il se doit face au CRB    Arrestation de plusieurs individus lors des vastes opérations de contrôle    Ballalou préside la cérémonie de sortie d'étudiants    L'unique solution au conflit au Sahara occidental demeure l'organisation d'un référendum d'autodétermination    Athlétisme / Meeting National Est Lyonnais : les Algériens Harek et Ouanis en Or    Des pluies orageuses attendues mercredi sur des wilayas de l'Est    A peine installée, la commission d'enquête à pied d'œuvre    «L'Algérie, forte de ses institutions et de son peuple, ne se laissera pas intimider !»    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le baril bombe le torse
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 19 - 01 - 2022

Le marché pétrolier n'a-t-il plus peur de la pandémie du Covid-19 ? Le baril retrouve en ce 18 janvier ses beaux jours de 2014, avec un prix de plus de 87 dollars et une tendance de plus en plus haussière. La situation pandémique semble, pourtant, plus grave aujourd'hui que toute la période traversée en 2020, où le confinement quasi planétaire a provoqué une chute libre de la demande sur les marchés pétroliers, conduisant à un énorme recul du prix du baril, qui se vendait à une moyenne de 42 dollars, contre 64 dollars un an plus tôt (2019). La circulation du virus est plus forte en ce début d'année 2022, notamment depuis l'apparition d'Omicron, mais la situation est jugée maîtrisable, moins grave que les précédentes flambées des cas de contamination, donnant lieu à quelques restrictions et renforcement des contrôles sanitaires aux frontières, mais l'économie mondiale est sur une lancée que rien ne semble arrêter.
La demande en pétrole, de plus en plus forte, laisse croire que le prix du baril va encore grimper au deuxième semestre de l'année en cours. Dans cette atmosphère, de nombreux analystes s'attendent désormais à voir les prix du brut dépasser les 90 dollars le baril, voire la barre des 100 dollars, ce qui semblait encore impossible à envisager il y a quelques mois. Les analystes de Goldman Sachs voient par exemple le Brent atteindre 96 dollars cette année, puis 105 dollars en 2023. La reprise de l'économie mondiale, qu'on ne peut plus stopper sans risque de provoquer un cataclysme bien plus grave que les effets de la crise sanitaire, est une cause principale de cette hausse du prix du baril, mais il y en a d'autres, conjoncturelles, qui contribuent à doper plus ce prix. Les experts citent sur ce registre plusieurs facteurs, dont les interruptions de production «en Libye, au Nigeria, en Angola, en Equateur et, plus récemment, au Canada en raison du froid extrême», en sus de tensions géopolitiques qui se font sentir du Golfe jusqu'en Ukraine.
Dans ces conditions, on ne peut retrouver un équilibre solide entre l'offre et la demande, ou répondre à la croissance de la consommation, que dans deux cas, un pompage conséquent de brut par le biais du pétrole de schiste, ou par les pays membres de l'Opep et ses partenaires (de l'Opep+). Mais, dans les deux cas, il est quasiment impossible d'arriver au résultat recherché. D'une part, les entreprises de forage de pétrole de schiste sont tombées dans la faillite suite au plongeon des cours du brut en 2020, à cause du coût élevé de la production, et d'autre part, les pays membres de l'Opep et ses partenaires (Opep+), qui tirent un profit certain des prix actuels, s'en tiennent de mois en mois à la stratégie d'assouplissement progressif des réductions de production. Beaucoup de pays ne sont pas en mesure d'augmenter leur production même s'ils le souhaitent, car il faudrait pour cela posséder des réserves importantes et du matériel adéquat. Les pays qui tirent leurs rentrées en devises essentiellement des hydrocarbures ont été touchés de plein fouet par les effets de la crise sanitaire, à cause d'une chute considérable de la demande sur le marché pétrolier, et il est normal qu'ils soient les mieux placés pour admirer le baril bomber le torse.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.