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Le baril bombe le torse
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 19 - 01 - 2022

Le marché pétrolier n'a-t-il plus peur de la pandémie du Covid-19 ? Le baril retrouve en ce 18 janvier ses beaux jours de 2014, avec un prix de plus de 87 dollars et une tendance de plus en plus haussière. La situation pandémique semble, pourtant, plus grave aujourd'hui que toute la période traversée en 2020, où le confinement quasi planétaire a provoqué une chute libre de la demande sur les marchés pétroliers, conduisant à un énorme recul du prix du baril, qui se vendait à une moyenne de 42 dollars, contre 64 dollars un an plus tôt (2019). La circulation du virus est plus forte en ce début d'année 2022, notamment depuis l'apparition d'Omicron, mais la situation est jugée maîtrisable, moins grave que les précédentes flambées des cas de contamination, donnant lieu à quelques restrictions et renforcement des contrôles sanitaires aux frontières, mais l'économie mondiale est sur une lancée que rien ne semble arrêter.
La demande en pétrole, de plus en plus forte, laisse croire que le prix du baril va encore grimper au deuxième semestre de l'année en cours. Dans cette atmosphère, de nombreux analystes s'attendent désormais à voir les prix du brut dépasser les 90 dollars le baril, voire la barre des 100 dollars, ce qui semblait encore impossible à envisager il y a quelques mois. Les analystes de Goldman Sachs voient par exemple le Brent atteindre 96 dollars cette année, puis 105 dollars en 2023. La reprise de l'économie mondiale, qu'on ne peut plus stopper sans risque de provoquer un cataclysme bien plus grave que les effets de la crise sanitaire, est une cause principale de cette hausse du prix du baril, mais il y en a d'autres, conjoncturelles, qui contribuent à doper plus ce prix. Les experts citent sur ce registre plusieurs facteurs, dont les interruptions de production «en Libye, au Nigeria, en Angola, en Equateur et, plus récemment, au Canada en raison du froid extrême», en sus de tensions géopolitiques qui se font sentir du Golfe jusqu'en Ukraine.
Dans ces conditions, on ne peut retrouver un équilibre solide entre l'offre et la demande, ou répondre à la croissance de la consommation, que dans deux cas, un pompage conséquent de brut par le biais du pétrole de schiste, ou par les pays membres de l'Opep et ses partenaires (de l'Opep+). Mais, dans les deux cas, il est quasiment impossible d'arriver au résultat recherché. D'une part, les entreprises de forage de pétrole de schiste sont tombées dans la faillite suite au plongeon des cours du brut en 2020, à cause du coût élevé de la production, et d'autre part, les pays membres de l'Opep et ses partenaires (Opep+), qui tirent un profit certain des prix actuels, s'en tiennent de mois en mois à la stratégie d'assouplissement progressif des réductions de production. Beaucoup de pays ne sont pas en mesure d'augmenter leur production même s'ils le souhaitent, car il faudrait pour cela posséder des réserves importantes et du matériel adéquat. Les pays qui tirent leurs rentrées en devises essentiellement des hydrocarbures ont été touchés de plein fouet par les effets de la crise sanitaire, à cause d'une chute considérable de la demande sur le marché pétrolier, et il est normal qu'ils soient les mieux placés pour admirer le baril bomber le torse.


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