Les habitants du grand quartier populaire de Koudia dénoncent depuis des semaines la vitesse excessive des automobilistes au niveau du centre des arts et des expositions (CAREX) de Koudia. Ce véritable point noir de la circulation sur la route nationale 22, constitue un grand danger pour les automobilistes et les piétons qui affluent vers ce centre qui organise régulièrement des évènements culturels et commerciaux drainant des foules. Les riverains préconisent l'installation de radars et des panneaux de limitation de vitesse, pour freiner les véhicules qui roulent à grande vitesse sur cette route. Ils souhaitent également de revoir l'accès principal du CAREX pour assurer la sécurité des dizaines de visiteurs qui se ruent sur cette infrastructure dynamique. Ils expliquent : « durant le mois de ramadhan, deux accidents sérieux ont eu lieu à cet endroit situé à proximité de la station-essence NAFTAL de Koudia. L'accès actuel du CAREX gêne beaucoup la circulation sur cette route très fréquentée et cause des problèmes de stationnement. Les accidents à répétition qui se produisent à ce niveau provoquent des bouchons car le flux des voitures est considérable. Pourquoi ne pas aménager une autre entrée plus sûre de l'autre côté de ce centre. Un autre problème se pose aussi celui du manque de passerelles permettant de franchir les deux voies ». Et d'ajouter : « des piétons qui veulent regagner la grande agglomération de Koudia prennent un grand risque pour rejoindre l'autre côté de la route. Les familles ont peur car les voitures ne s'arrêtent pas, elles roulent très vite. À chaque fois que j'entends que le CAREX va ouvrir une foire ou organiser une activité, j'ai mal au ventre car les enfants affluent en groupes vers ce centre et empruntent cette route dangereuse. Sans passerelles, on met les riverains en danger parce que les conducteurs ne font pas attention aux piétons, ils sont concentrés sur les autres voitures». Un responsable du CAREX se plaint, quant à lui, des dégâts subis par la clôture du CAREX. « La clôture de notre infrastructure est tout le temps confrontée aux heurts causés par des voitures qui arrachent des pans entiers de la clôture et endommagent les murs et grillages », dit-il. Il faut noter dans ce cadre, que le mois de ramadhan a été particulièrement meurtrier cette année. Sept personnes sont décédées sur les routes de la wilaya dont cinq sur la RN 22, selon la direction de la protection civile de Tlemcen. Par ailleurs, ce tronçon routier de la RN 22 a enregistré plusieurs collisions entre les villes de Remchi et de Hennaya.
