Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a affirmé, mercredi depuis Pékin, que l'Algérie était «une destination d'investissement prometteuse dans des domaines vitaux, grâce aux atouts et avantages dont elle dispose», appelant les hommes d'affaires chinois au partenariat et à l'investissement pour bénéficier des facilitations accordées». «L'Algérie dispose aujourd'hui de plusieurs atouts et avantages qui font d'elle une destination d'investissement prometteuse dans des domaines vitaux, tels que l'agriculture, l'énergie, l'agroalimentaire et l'industrie pharmaceutique», ainsi que dans les secteurs «du tourisme, des transports, des services, des énergies renouvelables et des infrastructures, et ce, grâce aux décisions et mesures que nous avons initiées pour libérer l'initiative et ouvrir la voie à la concurrence», a indiqué le président. Et de rappeler que «l'Algérie poursuit le développement du secteur de l'énergie à travers les opérations d'exploration et de production du pétrole et du gaz pour assurer de hauts niveaux de transformation, et œuvre à valoriser et à exploiter ses capacités dans le secteur minier, en créant un climat favorable aux investissements, fondé sur l'efficacité et la compétitivité économique, en encourageant l'entrepreneuriat, l'économie de la connaissance et les start-up et en réformant le système bancaire et financier». Le chef de l'Etat a affirmé, dans ce cadre, que «la voie est ouverte en Algérie devant les hommes d'affaires chinois pour le partenariat et l'investissement dans tous les secteurs afin de bénéficier des facilitations accordées aux opérateurs économiques». Dans un communiqué commun sanctionnant, mardi à Pékin, les entretiens entre le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune et son homologue chinois, les deux parties ont décidé de l'approfondissement de la coopération dans plusieurs domaines, y compris dans l'industrie automobile, les sciences de l'espace, l'agriculture, la culture, le tourisme, la construction des ports, les services de logistique, le dessalement de l'eau, les infrastructures, les industries manufacturières, la métallurgie, le secteur financier, l'économie numérique, l'énergie, les mines, l'enseignement, la recherche scientifique, l'enseignement de la langue chinoise, les médias, l'administration fiscale, les douanes, ainsi que la lutte contre la corruption. Concernant les positions des deux pays vis-à-vis des questions internationales, l'Algérie et la Chine ont réaffirmé «leur attachement au principe de non-ingérence dans les affaires internes des pays, entre autres règles de la légalité internationale et principes fondamentaux des relations internationales». La partie algérienne a réaffirmé son «respect du principe d'une Chine une et unie, Taiwan étant partie intégrante des territoires chinois», et exprimé son «opposition à l'indépendance de Taiwan, quelle qu'en soit la forme, soutenant aussi la position de la Chine dans les questions relatives aux droits de l'homme, au Xinjiang, à Hong Kong, au Tibet et autres, et rejetant toute tentative de politiser la question des droits de l'homme ou de l'utiliser comme moyen de pression dans les relations internationales». La partie algérienne a également informé, de nouveau, la partie chinoise de ses démarches entreprises pour demander l'adhésion de l'Algérie au BRICS, et des raisons ayant motivé cette démarche, notamment les «mutations profondes que connaît l'économie algérienne et les aspirations de l'Algérie à s'adapter aux développements survenus sur la scène économique mondiale». La Chine soutient l'adhésion de l'Algérie au BRICS La partie chinoise a salué la «volonté positive de l'Algérie d'adhérer à ce groupe et affirmé soutenir ses efforts pour atteindre cet objectif». La partie algérienne a, également, remercié la Chine pour son «soutien à la candidature de l'Algérie en qualité de membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU pour la période 2024-2025». Les deux parties ont, en outre, souligné la «nécessité de régler la question palestinienne conformément au Droit international et aux résolutions de la légalité internationale, qui consacrent le droit du peuple palestinien à établir son Etat indépendant et entièrement souverain sur les frontières de 1967, avec El-Qods comme capitale». Les deux parties ont convenu de la «nécessité d'œuvrer à trouver des solutions politiques et pacifiques aux questions urgentes et aux autres crises dans la région arabe, notamment en Syrie, en Libye, au Yémen et au Soudan, et ce, à travers le dialogue et la concertation et dans le respect de la souveraineté, de l'indépendance et de l'intégrité territoriale des pays de la région, soulignant le rejet des ingérences étrangères». Dans ce contexte, la partie algérienne a salué les «louables efforts de médiation entrepris par la Chine entre le Royaume d'Arabie saoudite et la République islamique d'Iran, qui ont abouti à un accord à Pékin, le 10 mars 2023.