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LA FABRICATION DE L'ENNEMI : Prédestinée messianique ou Immense Business
Publié dans Réflexion le 22 - 06 - 2011

Et je sais que de moi tu médis l'an passé. - Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ? Reprit l'Agneau, je tette encore ma mère. - Si ce n'est toi, c'est donc ton frère. Je n'en ai point. - C'est donc quelqu'un des tiens : Car vous ne m'épargnez guère, Vous, vos bergers, et vos chiens. On me l'a dit : il faut que je me venge.
Là-dessus, au fond des forêts, Le Loup l'emporte, et puis le mange, Sans autre forme de procès. ( Jean de la Fontaine, Le Loup et l'agneau»)
Chaque appréhension, intuition probable ou infondée sera suivie de ripostes disproportionnée qui, pour des états démocratiques, ne correspond ni à des règles juridiques communément admises ni à une éthique largement partagée. Déclencher des hostilités ou des opérations de vassalisation avec une série de moyens peu orthodoxes contre des personnes ou des pays que leur imagination a supposés dangereux , susceptibles de gêner ou favoriser leurs calculs géopolitiques , peut s'avérer complètement surréaliste pour un esprit comme le nôtre qui, selon les termes du professeur Gautier, n'est qu' « Un traînard resté loin en arrière... privé de sens critique rationnel... qui n'a pas le sens du réel.. » Toutefois et appartenant à des Nations civilisées, ces pouvoirs maniaco-dépressifs hautement intelligents prendront toujours l'érudite précaution de mettre en place toute une logistique qui accréditera leurs exactions et occultera/voilera leur démence. Il s'agira tout simplement de sortir l'armada classique : Communication et Propagande- inféodation des Mass-médias, Influence, pression et corruption des personnes politiques… « La propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures » Cette fois ci ce ne sont plus «Ces sauvages » qui vont motiver leurs interventions mais c'est plutôt des ennemis d'un autre genre, et pourquoi pas leurs descendants si on s'amusait à compartimenter ad-vitam aeternam cette humanité selon les schèmes de Samuel Huntington, d'autant plus que ces zones à risque qu'il est urgent de pacifier, civiliser, démocratiser et piller par la même occasion sont comme par hasard ces mêmes territoires convoités par les anciens empires coloniaux depuis plus de cinq siècles. Et comme toujours leur célèbre jargon de circonstance nous saoulera pendant deux décennies : « Péril vert, Axe du mal, Terrorisme, Intégriste, Dictateur, Homme Fou, Etat voyou… »
« Nous entrons dans un nouveau siècle américain au cours duquel nous deviendrons encore plus riches, encore plus tueurs du point de vue culturel, et de plus en plus puissants (…). Il n'y aura pas de paix (…). Le rôle de facto des forces armées américaines sera de maintenir le monde comme un lieu sûr pour notre économie et un espace ouvert à notre dynamisme culturel. Pour parvenir à ces fins, nous ferons un paquet de massacres. » Telles seront les promesses de cette cassandre des temps modernes, le commandant Ralph Peters des forces armées des Etats-Unis.
La politique étrangère américaine reste irrémédiablement une véritable tare, axée fondamentalement sur un besoin quasi biologique profond et addictif de parasiter de manière exponentielle son environnement. Fortuitement ou pas, l'histoire lui en donnera plusieurs fois l'occasion d'être confrontée à des situations où elle s'empressera d'y trouver les motifs qui lui conviennent pour tenir ses promesses et remplir sa mission divine : Dominer le monde. Le président Théodore Roosevelt, adepte fidèle de cette ancestrale dogmatique reconfirmera dans un de ses discours le droit et la détermination des Etats-Unis à intervenir militairement dans la région des caraïbes et dans l'isthme américain chaque fois que, selon ses propos, « Des défaillances répétées et une carence du pouvoir se traduisent par un relâchement général des liens de la société civile. »
La guerre du Golf permit au monde de se rendre compte de cette « Nouvelle grande stratégie impériale » élaborée par l'administration Bush qui affirma sans ambages qu'il était dans l'intention des Etats-Unis de dominer le monde et de détruire toute puissance qui s'aviserait de les défier.
Secrétaire d'Etat et ambassadrice auprès des Nations Unies sous le Gouvernement de Clinton, Madeleine Albright n'éprouvera aucuns scrupules à reconnaître que tous les présidents ont une doctrine du même genre mais ne la sortent de leur manche qu'en cas de nécessité. Cette doctrine s'inscrit, selon cette illustre Dame, dans une longue tradition des Etats-Unis. Pendant les hautes charges qu'elle eut à remplir auprès des nations unies, elle prit le soin de rappeler devant le conseil de sécurité les engagements de son Gouvernement qui n'hésitera pas à agir « multilatéralement si possible, mais unilatéralement si nécessaire». Cette alternative ne se posera hélas jamais pour les Etats-Unis, le gouvernement exécutera avec ferveur religieuse et conviction inébranlable son droit de « recourir unilatéralement à la force militaire » pour défendre les intérêts vitaux du pays ; ce qui inclura bien évidemment le devoir de « garantir l'accès illimité aux marchés clefs, aux ressources énergétiques et stratégiques ». (15) En 1996, Interrogée par le Magazine CBS intitulé Sixty Minutes au sujet des sanctions contre l'Irak qui ont causé la mort d'un demi-million d'enfants, elle rétorqua sans le moindre état d'âme : « Je pense que c'est un choix très dur, mais le prix -- nous pensons que ça vaut le prix. » Elle déclarera par la suite avoir regretté cette réponse. Cette Diplomate, consciente des ses propos débiles et reconnaissant qu'elle eut l'indélicatesse de donner libre cours à des pulsions qu'elle aurait du réfréner, se mettra bizarrement plus tard à condamner les mêmes folies du gouvernement U.S qu'elle avait loyalement servi sans remettre en cause un seul instant les exactions commises à cette époque , ce qui ne l'empêchera pas de les dénoncer plus tard lorsque l'horreur du Gouvernement U.S atteindra le summum de la débilité avec le Clan des Bush. Elle confiera au Journal l'Express « J'ai longtemps considéré George W. Bush comme une anomalie, un accident de l'histoire américaine. C'est un homme qui a osé affirmer: « Dieu veut que je sois président» Mais, à la réflexion, il n'est pas le premier, chez nous, à se réclamer du divin. A la fin du XIX è siècle, le président McKinley considérait que son devoir était de christianiser les Philippines. Et Woodrow Wilson, entre 1913 et 1921, se voyait investi d'une mission. »
Il faut reconnaitre chez eux cette terrible contagion qui les pousse à entendre des voix qui viennent du ciel leur intimant de cultiver le sacerdoce du génocide au nom d'un Dieu que nous peinons à identifier.
Selon beaucoup de spécialistes « historiquement, le capitalisme américain était bien moins intéressé par l'acquisition de nouvelles colonies que par de nouvelles richesses, préférant soustraire les trésors des autres pays sans se soucier de posséder ou d'administrer ces pays eux-mêmes. Sous le néo-impérialisme, la bannière étoilée reste dans les armoires tandis que le dollar se balade partout, souvent accompagné d'épée » Si ces décrypteurs en sémantique politique et historique considèrent que L'Impérialisme américain ne correspondait guère aux définitions standards appliquées aux autres empires coloniaux, il s'est assidument appliqué depuis déjà bien longtemps à incarner, par la cupidité de ses objectifs et la férocité de ses moyens, un système d'oppression, d'injustice, de spoliation, de domination et de félonie. Actuellement, la suprématie, l'hégémonisme militaire , économique et culturel américain a tissé sa Toile sur l'ensemble de la planète ; en Asie, en Afrique , au Moyen-Orient , partout dans le monde où il lui est encore possible de disputer par tous les moyens aux autres puissances l'immensité des richesses qui continueront d'assurer à ses populations une sécurité énergétique et alimentaire pérenne.
D'autres pays émergeants ne manqueront pas par leurs potentialités compétitives d'amenuiser le contrôle absolu et exclusif qui était jusque là dévolu aux anciennes puissances coloniales. Le seul constat que l'on puisse faire, nous autres patriotes du dimanche, c'est que rien n'a vraiment changé dans le monde. L'Afrique, le Moyen-Orient et d'autres contrées de désolation sont restés les jardins de ces maîtres du monde, de ces authentiques patriotes. A suivre


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