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Mostaganem : Les enfants quémandeurs, une tranche juvénile exploitée
Publié dans Réflexion le 11 - 06 - 2009


A l'heure où tous les enfants rejoignent les bancs d'écoles, certains d'entre eux continuent à errer dans les ruelles de la ville de Mostaganem sollicitant la charité des citoyens afin de récolter quelques piécettes d'argent. Communément, l'enfant n'a pas de ressources, excepté celles que lui procurent ses parents et ces derniers doivent pallier aux besoins de leurs enfants mineurs. « Le père est tenu de subvenir aux besoins de son enfant jusqu'à l'age majeur pour les garçons et pour les filles jusqu'à la consommation du mariage à moins que celui-ci ne dispose de ressources ». (Article 75 du code de la famille algérien). Or ce que nous constatons dans les ruelles de la ville est tout à fait l'opposé. Désormais, c'est l'enfant qui procure de l'argent pour nourrir sa famille. Etrange situation ! Une virée dans les marchés, lieux les plus convoités des mendiants, nous assistons à une bande de petits gamins qui collent à la peau des citoyens les implorant de leur donner quelques sous pour survivre. Usant de mots attendrissant les cœurs des citoyens, parfois les larmes aux yeux, ces enfants réussissent souvent à encaisser une pièce de monnaie par ici, une autre par là. Souvent mal vêtus, cheveux crasseux et vêtements sordides, ces enfants donnent l'impression que toute toilette leur est interdite pour qu'ils aient l'air malheureux. Un enfant mendiant rencontré au marché nous dira qu'il ne va plus à l'école, qu'il a quitté son foyer de bonne heure pour mendier afin de gagner quelques sous de quoi se nourrir et se vêtir, depuis que son père est au chômage. Il est judicieux de marquer une pause à ce niveau pour se demander pourquoi en Europe, à titre d'exemple, l'enfant, si son père est un chômeur, Certes, ce dernier touche des allocations de chômage et des allocations pour ces 4 ou 5 enfants sans compter les aides pour la rentrée scolaire, entre autres. Ces diverses allocations et aides familiales et sociales, et l'obligation sont des instruments essentiels de prévention et de dissuation de la mendicité enfantine. Sommes-nous loin d'une telle mesure en Algérie ? En effet l'état algérien prend en charge tous les enfants pour leurs assurer une scolarité gratuite ainsi qu'une prime scolaire annuelle est attribuée aux scolarisés nécessiteux à chaque rentrée scolaire. Certes, elle est dérisoire par rapport au pouvoir d'achat algérien, mais n'empêche qu'un enfant peut poursuivre ses études le plus normalement possible. Une dame, la quarantaine rencontrée dans un marché, refuse de donner l'argent à un petit qui lui colle à la peau nous confiera, « aucun ne mendie par nécessité, la mendicité est un moyen de gain facile et rapide, ces enfants sont employés par leurs parents ». Une autre dame nous dira que ces enfants travaillent pour des organisations d'exploitation, « tout se vend, tout se marchande, tout se loue, même les enfants ! ». Beaucoup de gens parlent d'un réseau formé d'une bande de voyous qui exploitent les enfants pour leur compte. Ces enfants sont obligés de sillonner les artères et ruelles de la ville pour gagner de l'argent en implorant la bienfaisance des citoyens. Les ruses et les techniques n'en manquent pas dans le domaine de la mendicité. On remarque le plus souvent des enfants avec des ordonnances prescrites entre les mains, implorant ainsi les passants à les aider à acheter des médicaments pour leurs mères ou pères hospitalisés mais le plus curieux réside dans le fait que ces petits « malins » refusent qu'on leur achète des médicaments mais préfèrent encaisser l'argent pour les acheter eux-mêmes ! Mais pourquoi les enfants tout particulièrement sont-ils employés pour ce gain facile ? Il s'agit certainement du pouvoir qu'a l'enfant à apitoyer les citoyens. La main d'un enfant tendue est devenue une tactique pour émouvoir les gens. C'est ce pouvoir qu'à l'enfant à émouvoir facilement qui pousse ces réseaux de voyons à les exploiter pour gagner de l'argent aisément. Ceci dit, en l'absence de toute loi pénale réprimandant la mendicité enfantine, ces enfants continuent à demander des oboles face aux flux des passants.

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