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27, bouffe et squat !
Publié dans Réflexion le 29 - 12 - 2011

Au commencement étaient la mentalité du beylik et la mamelle de l'assistanat du socialisme à l'algérienne. Au moment où les gogos applaudissaient, les opportunistes de bonne heure choisissaient et occupaient les biens vacants.
Dans le cadre de la gestion par soi-même et du bien vacant global, l'Algérie n'appartenait pas à tous, mais le bled appartenait à chacun. On a pris les fermes et les villas coloniales, puis les écuries, les clapiers et les étables pour habiter, ensuite les caves et les terres, avant d'achever les enclaves restantes, les trottoirs et même les plages. L'espace public appartient au plus dégourdi, qui n'a pas honte de le privatiser. L'Etat-FLN était tout et s'occupait de tous. Nous étions autorisés à manger et applaudir sans réfléchir ni contester. Le système nourrissait, logeait, scolarisait, employait, choisissait les élus soumis, enrichissait, et primait et réprimait ceux qui l'approuvaient ou lui disaient le contraire de ce qu'il voulait. On nous leurrait que nous étions tous responsables, mais sans que personne ne le soit parmi nous. Le peuple jouissait de sa libération sans sa liberté. Pour quelques mois d'été, on achète à la mairie une certaine surface de sable en bord de mer. Seulement, sur la plage, de la concession au squat, la transition est vite faite. Car relevant de l'espace public, l'accès est officiellement gratuit, mais allez-y mettre les pieds ! Selon le côté de la barrière où l'on se place, on admet ou on maugrée et maudit l'Etat démissionnaire. Le squat est l'autre sport national de l'indépendance. Chacun se permet de squatter le bout d'espace à sa portée. Quand il s'agit de trottoir, il va falloir s'adonner à la gymnastique forcée de contourner tas de gravier ou de remblai, véhicules stationnés, terrasse de cafés, étals de fruits et légumes, ou autres extensions externes de commerces. A l'ombre de la débandade sociale, l'initiative des parcmètres parlants et ambulants, matraque à la main que sont les ‘'parkingueurs'', s'est vite étendue, sous l'œil bienveillant de l'Etat absent et de ceux qui préfèrent cette occupation des jeunes au vol et aux agressions. Pourquoi donc cet autre aspect d'incivisme érigé en instinct ? La raison profonde reste que le système.dz craint la révolution au point d'accepter l'illégalité comme réalité. C'est en se sachant illégitime que son Etat apparent conjugue avec le compromis et la compromission, quand il n'est pas absent. Car illégitime, il tolère, accepte, ferme l'œil, concède et cède son enceinte et son autorité. Aux portes de notre prison, le printemps arabe a enfanté des révolutions et des profils de démocratie. Chez nous, il attise la débandade sociale, le commerce informel et les vols de terre, de logements, et d'espaces publics. Pourvu que Siadna gardent les sièges ! Et nous le joug … si nous ne voulons pas nous manger entre nous !

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