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L'économie algérienne devra s'orienter vers d'autres sources
Publié dans Réflexion le 19 - 02 - 2012

Les professionnels voient en le marché algérien, encore vierge. L'économie algérienne historiquement dépendante de ses hydrocarbures, devra s'orienter au plus vite vers d'autres sources d'énergies.
L'agriculture, Selon le ministre Travaillez, produisez. N'ayez aucune crainte, Nous sommes là pour vous accompagner et vous soutenir dans vos activités, encourage les agriculteurs à produire davantage et de ne pas se soucier de la commercialisation de leurs produits. “L'Etat se porte garant quant à l'achat de vos marchandises”, rassure-t-il les producteurs qui craignent souvent que leurs fruits et légumes ne trouvent plus preneur. Une opportunité sûre pour réaliser de bonnes affaires. Ils souhaitent participer aussi au développement des filières agricoles en pleine mutation dans notre pays, La nouveauté pour cette année est la place réservée au sous-secteur de l'agroalimentaire par Sipsa-Agrisim. Les sociétés versées dans ce créneau exposeront ainsi leurs produits dans le salon dénommé Agrofood. En prenant part à cette manifestation agro-économique, les participants, souhaitent contribuer au développement des productions animales et des technologies de mécanisation de l'agriculture algérienne. Par ailleurs, faisant siennes les orientations relatives à la politique de renouveau de l'économie agricole et rurale, le groupe de réflexion Filaha Innove, avec le concours d'institutions, dont le ministère de tutelle, la chambre nationale de l'agriculture, le Forum des chefs d'entreprise, l'Algex, l'Inraa, l'Onil, l'Onilev…, a prévu une réunion à l'occasion de cette édition. Les questions qui seront abordées ont trait aux filières avicoles, viandes et lait. Le Salon international de l'élevage, du machinisme et de l'agroalimentaire (Sipsa-Agrisim) devient un événement incontournable pour tous les acteurs nationaux et étrangers intervenant dans le secteur de l'agriculture. Un tel objectif qui demeure l'un des fondements de la politique agricole et rurale du pays.
L'ALGERIE VEUT S'OUVRIR
SUR LE MONDE
Cependant, l'Algérie ne compte pas développer son économie agricole en autarcie. Notre pays veut s'ouvrir sur le monde ou profiter, du moins, de l'expérience des autres nations qui composent la région de la Méditerranée. Grâce au Sipsa-Agrisim, plus d'une centaine de sociétés internationales ont investi depuis 2001 en Algérie, notamment dans la santé et la nutrition animales et les différentes productions, Les discussions entre les exposants et les visiteurs se sont souvent traduits par des partenariats solides, des joint-ventures et des accords de transfert de technologie. L'exemple le plus édifiant est le projet algéro-breton mis en place en février 2011 pour le développement de la filière lait en Algérie. À travers ce partenariat, les Algériens bénéficieront de l'expertise bretonne pour développer leur production et réduire leurs importations de poudre de lait, Les Bretons, quant à eux, devraient avoir un accès facilité au marché algérien, en particulier pour les fournisseurs de l'exploitation, à savoir le machinisme, les engrais, l'alimentation, la génétique, la santé animale, le bâtiment… Il faut reconnaître que l'Algérie demeure le premier consommateur de lait au Maghreb et elle est classée deuxième pays importateur de lait et de produits laitiers au monde. La nouveauté pour cette année est la place réservée au sous-secteur de l'agroalimentaire par Sipsa-Agrisim. Les sociétés versées dans ce créneau exposeront ainsi leurs produits dans le salon dénommé Agrofood. En prenant part à cette manifestation agro-économique.La 12e édition du salon qui se déroulera du 19 au 22 mai prochain accueillera quelque 350 exposants. Plus de 18 000 visiteurs professionnels et spécialistes sont attendus au palais des expositions des pins-maritimes.
LES ENERGIES RENOUVELABLES GENERATRICES D'EMPLOI
L'Algérie amorce un nouveau tournant énergétique s'appuyant sur le plan de développement des énergies renouvelables adopté par le gouvernement et visant à construire l'économie post-pétrole de l'Algérie de demain. Ce plan se déroulera en trois phases :
-la première, d'ici 2013, sera consacrée aux études et au lancement de projets pilotes.-la seconde, allant de 2014 à 2015, verra la réalisation des premières installations.-la troisième, s'étalant de 2016 à 2020, sera celle du lancement de l'industrie à grande échelle.
À la faveur de cet ambitieux programme, les énergies renouvelables se placent au cœur des politiques énergétiques et économiques menées par l'Algérie. D'ici 2030, environ 40 % de la production d'électricité destinée à la consommation nationale sera d'origine renouvelable. L'Algérie compte produire à l'horizon 2020 autant d'électricité à partir des énergies renouvelables qu'elle en produit actuellement à partir de ses centrales alimentées au gaz naturel. Des projets ont été entamés tels que la construction de trois centrales solaires, la réalisation d'une centrale électrique hybride à Hassi R'mel et un parc éolien, édifié à Adrar, qui devrait être fonctionnel en 2012 et produire 10 MW d'électricité. Dans la même optique, l'Algérie devrait s'engager dans des projets en partenariat, qui devraient non seulement assurer la consommation en électricité du pays, mais également fournir l'Europe à hauteur de 15% de ses besoins. L'Algérie prévoit d'investir environ 60 milliards de dollars d'ici 2030 pour développer la production des énergies renouvelables. Le développement de ce secteur est un impératif pour la stabilité financière de l'Etat, la viabilité des finances extérieures et la croissance de l'emploi. Selon le ministre de l'Energie et des Mines, ce projet pharaonique pourrait drainer 200 000 emplois dont 100 000 pour la production d'électricité à usage national et 100 000 autres emplois dans l'exportation. Ingénieurs en génie climatique, ingénieurs en énergie solaire, techniciens en maintenance électrique, monteurs d'installation solaires, chefs de projet éolien, les besoins en compétences et en savoir-faire ne manquent pas. Le plus grand défi sera de mettre en place une vraie politique de formation pour se tenir prêt à pourvoir le moment voulu, tous ces postes localement, avec une main-d'œuvre algérienne. Le programme de développement devra être associé à un programme de formation et de capitalisation qui, à terme, permettra à nos cadres d'acquérir un savoir-faire efficient notamment en matière d'engineering et de conduite de projets. Il devra également être accompagné de mécanismes d'aide à l'emploi et d'un système efficace de soutien aux investissements qui servira de locomotive au développement durable Le tourisme L'Algérie veut développer son secteur touristique encore très en retrait par rapport à celui de ses voisins au Maghreb. le principal problème de l'Algérie étant précisément un déficit en matière de structure d'accueil et d'hébergement, 70 % d'algériens qui partent en vacances aujourd'hui louent en effet chez des particuliers faute de place dans les hôtels en raison de leur mauvaise gestion, soulignons que toutes les contrats signés dans le cadre de ce plan de relance du tourisme algérien, l'ont été avec des partenaires privés algériens, Le secteur qui connaît depuis quelques années, un dynamisme soutenu, enregistre aujourd'hui la réalisation, en cours, de 665 projets hôteliers privés totalisant une capacité d'accueil de près de 82 000 lits, mobilisant près de 400 milliards de dinars en investissement et générant près de 36 000 emplois directs, plusieurs perspectives pour l'avenir, et l'horizon 2025 la construction de nouvelles villes touristiques, le secteur du tourisme qui devient , un impérative de développement pour le pays.


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