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La violence dans la Bible (2ème partie)
RECUEIL DE NEUF CENT DIX-SEPT VERSETS BIBLIQUES GLORIFIANT LA VIOLENCE
Publié dans Réflexion le 11 - 03 - 2012


En dehors de ce cadre, point de chamaillerie à l'horizon ! C'était le calme plat. Au surplus, les anciennes annales attestent de mille et une manières leur pacifisme irréformable. Ceux d'entre eux qui ont survécu à toutes les secousses de l'Histoire (Mayas, Dogons, Polynésiens) ont conservé intacte leur philosophie religieuse et ne sont hostiles à aucune croyance étrangère. Cela revient à penser, avec quelque contrariété, que les religions unitaires dont on aurait attendu davantage de mansuétude furent les premières dans l'Histoire humaine à prôner la guerre contre toutes les formes de croyance hétérodoxes. Autrement dit, à certaines étapes de son développement, le monde monothéiste a dévié de sa mission véritable en introduisant la violence à outrance dans les rapports entre les communautés religieuses qui devraient être empreints, en toutes circonstances, de cordialité, de convivialité et de sérénité. C'est l'avis d'un observateur intelligent, le Capitaine RICHARD qui écrit : « les gens qui se battent pour une religion ne peuvent être que des insensés parce qu'une religion doit être avant tout un code de paix, de fraternité et d'amour ». Dans le même ordre d'idées, un auteur célébré et encensé en son temps, GUYAU constate que « l'homme devient vraiment religieux lorsqu'il superpose à la société humaine où il vit une autre société plus puissante et plus élevée, une société universelle et pour ainsi dire cosmique. » Poussons plus loin nos cogitations : (Premièrement) si Dieu est unique, sans pareil, sans égal, sans associé, ne serait-il pas plus sensé de le considérer, lui le seul créateur es-qualité qu'il est avec cet attribut capital le protecteur et le nourricier de toute l'espèce Homo Sapiens, croyants et mécréants réunis ? (Deuxièmement) Qu'il a dans son inscrutable sagesse décidé dans la prééternité que le monde serait divers en faisant de propos délibéré s'agréger des sociétés aux orientations plurielles et antagonistes afin que la foi en Dieu puisse transparaitre, comme un géant dans une foule de nains, et démontrer à tous que l'unicité divine est la voie idéale débouchant sur la félicité générale. Le grand EMPEDOCLE disait : « Sans contraires, pas de progression. ». (Troisièmement) Que dans son projet éternel, Dieu se devait sur terre de ne point discriminer entre ses créatures dès lors qu'il avait amené à l'existence des milliards d'individus, il était de son ressort de les mettre tous sur un pied d'égalité, de leur garantir à tous une décente subsistance et de ne tenir aucun compte de leurs choix métaphysiques (Quatrièmement) Si nous considérons avec sérieux et mesure les attributs fondamentaux de Dieu (Bonté- Clémence –Justice- Miséricorde), n'est-ce pas une de nos attentes minimales que de le voir entretenir de gré le vivre ensemble et le bon voisinage entre des semblables et psychologiquement dissemblables, dont il ne s'engage à juger les actes qu'au jour de la résurrection des morts ? (Cinquièmement) Si Dieu autorisait ses adorateurs à livrer bataille et à massacrer systématiquement tout ce qui respire l'irréligion et l'athéisme, quel sens aurait le jour du jugement ? Il ne servira à rien puisque tout aura été décidé et réglé sur terre. Mais Dieu ne cultive pas le paradoxe ! (Sixièmement) Toute diversité génère la beauté et toute singularité suscite la monotonie. Une religion unique avec des fondements, des principes et des lois immuables ne pourrait engendrer que de la grisaille. Usée par la longueur de temps et la quasi-absence de compétition intellectuelle, elle s'affadirait et s'étiolerait avant de rendre le dernier soupir. Cas plus grave, quand le ritualisme s'en mêle, sa fin ne saurait être qu'abrégée. Il est donc indispensable que cohabitent plusieurs modèles de croyance pour que le feu de la foi ne se convertisse pas en cendre, ce qui signerait sa mort. (Septièmement) L'homme a été créé libre de toute dépendance, de toute attache, de tout servage, de tout asservissement. Cette liberté innée lui accorde expressément le droit intangible et inaliénable de discuter, de disserter, d'exprimer son opinion sur un chapelet de thèmes. Si l'on venait à le contraindre à suivre aveuglément telle ou telle voie confessionnelle, cette liberté ne serait point entamée, sans rien de plus, mais littéralement et radicalement abolie et son légitime possesseur serait délesté de son autonomie morale et intellectuelle. (Huitièmement) La vérité profane ou religieuse jaillit ordinairement soit du choc des idées soit du rapprochement des faits. Or, ces situations résultent invariablement d'un débat contradictoire entre attitudes et croyances antinomiques, ou d'un recoupement réussi de faits consignés dans la mémoire ou sur le papier. Les voudrait-on convergents et similaires, ce serait un effort vain et inutile. (Neuvièmement)Objectivement, et s'agissant pour elle de démontrer rationnellement la présence irradiante et l'unité indéniable du Maitre des mondes, la religion ne saurait que condamner avec la dernière énergie le formatage spirituel et le calibrage intellectuel qui aboutiraient immanquablement à un misérable psittacisme, ce qui donnerait d'elle la plus médiocre des images. Disons-le sans réticence : Quelle saveur aurait-elle si les créatures étaient amenées - obéissantes ou récalcitrantes –à répéter idiotement et sempiternellement des formules stéréotypées sans âme et sans charme ? En conclusion, la pensée religieuse monolithique est la seule cause connue de violence intercommunautaire. Elle n'a pas lieu d'être. Nulle part, Dieu n'en fait l'apologie tellement elle constitue un affront à la saine raison et au bon sens. Ceux qui l'ont exercée l'ont fait de leur propre mouvement ; personne, encore moins le Grand Révélateur, ne les y a contraints. Au cours de son Histoire multimillénaire, l'homme a inventé des mythes, des légendes, des chimères, des fictions, des fables qu'il a – par inadvertance ou par malveillance – mis promptement à l'actif de la communication divine. A la lumière des connaissances colossales auxquelles est parvenue l'humanité, le temps est venu de démasquer- expéditivement si nécessaire- les promoteurs du falsificationnisme, auteurs d'œuvres estomaquantes et décérébrantes , d'écrits putrides, obscurs et lugubres, mêlant l'argument vide et la discussion stupide, de dévoiler au grand jour leurs fourberies et leurs forgeries, leurs indications calomnieuses, leurs raisonnements faux, leurs promesses trompeuses, leurs discours insipides, leurs grivoiseries basses, leurs paroles amères, leurs niaiseries puériles, leurs affirmations creuses, leurs idées biscornues et saugrenues, leurs manœuvres sournoises, leurs manipulations crapuleuses, et de les soumettre à l'arbitrage des vérités célestes. Débusquer ces fraudeurs qui ont remanié la Bible selon leurs humeurs et leurs convenances en y introduisant, à fortes doses de mensonges, la violence sous ses aspects les plus hideux et les conduire subrepticement devant le Tribunal de la Conscience Humaine. A suivre

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