Affaire opposant le chef de daïra de Relizane au directeur du quotidien Réflexion. Dans l'affaire opposant l'ancien chef de la daïra de Mostaganem, actuellement en poste dans la wilaya de Relizane a suscité moult interrogations et a coulé beaucoup d'encre dans le milieu mostaganémois, du fait que ce commis de l'Etat était impliqué dans une affaire de faux et usage de faux dont la presse en a fait écho. N'ayant pas supporté que l'affaire ait été ébruitée, il déposa plainte pour diffamation contre l'actuel directeur général de Réflexion, alors journaliste d'un quotidien national d'information Le dossier de diffamation est passé en audience devant la Cour d'appel de Mostaganem le 21 juin dernier. En effet, l'affaire dont il est question, avait fait à l'époque, l'objet d'une enquête minutieuse menée par les services de sécurité compétents, impliquant le responsable cité plus haut et l'ex président de l'assemblée populaire communale de Mostaganem en l'occurrence M. Taifour Halim. La genèse des faits tels que rapportés par les différentes sources d'information et publiés dans la presse, n'avait aucun caractère exceptionnel si ce n'est que les auteurs du faux étaient des responsables (P.APC et Chef de Daïra). L'actuel chef de daïra de Relizane, M. Ladjel Nadjib, originaire de la wilaya de Mascara, avait acheté un véhicule particulier muni d'une procuration datant de 1999, sept années plus tard soit en 2005, il décida de le revendre, seulement voilà, un problème administratif et pas des moindres, lui bloquait toute transaction, il s'agit en effet de l'expiration de la procuration d'une durée légale de cinq ans seulement. A ce moment là, il n'y avait que deux possibilités valables pour accomplir les formalités de vente, soit contacter le propriétaire de la procuration et le faire venir pour pouvoir signer l'acte de vente, ce qui est parfaitement légal, soit opter pour la seconde solution qui consistait à falsifier la date de la procuration pour la rendre valide. M. Le chef de la daïra, usant de son poste de responsabilité et de son influence opta aussi incroyablement que cela puisse paraître pour la falsification purement et simplement du document qui fait barrage à la vente. De ce fait il fait appel à son bras droit et ami qui n'est autre l'ex-maire de Mostaganem, M. Taifour Halim, alors premier vice président de l'APC. Entre les deux hommes, existait un sentiment d'attachement mutuel. Il l'avait sollicité à l'effet de lui légaliser illégalement la procuration présentée sous forme de photocopie, portant frauduleusement l'année 2003 au lieu 1999. De cette manière la procuration serait valable du fait qu'elle ne dépassait plus les cinq ans, on est en 2005, n'oublions pas. Et comme les désirs du Roi sont des ordres, M. Taifour Halim fera appel à son tour au chef du service des légalisations de la commune en l'occurrence M. Chouk Brahim. Ce dernier intransigeant et honnête qu'il était, avait demandé à consulter la copie originale de la procuration avant d'apposer sa signature, malmené et menacé, il n'a rien voulu entendre et a fait part de son refus catégorique d'avaliser illégalement le document en question. Se trouvant dans une situation embarrassante, M. Taifour Halim n'avait d'autre choix que de satisfaire les désirs de son ami, alors il décida de prendre en charge le problème personnellement. En sa qualité de membre de l'exécutif, M. Taifour Halim disposait d'une délégation de signature, alors il légalisa le faux document en apposant sa griffe de signature de premier vice-président sans pour autant aviser le maire de ce qui se tramait. Toutefois, l'histoire n'est pas restée dans les coulisses, ce qui n'a pas empêché quelques sources de l'ébruiter. Et devant la concordance des informations, une enquête avait été diligentée par les services de la police judiciaire de la sûreté (SWPJ) de wilaya de Mostaganem. Au cours de l'enquête, le chef du service des légalisations avait été convoqué aux fins d'apporter son témoignage. Ainsi lors de son interrogatoire, il aurait confirmé tous les faits et aurait même déclaré aux enquêteurs, que cette légalisation sentait le faux du fait que la copie originale n'ait été pas présentée. Cependant et au grand mépris de la loi, cette affaire fût immédiatement étouffée et aucune poursuite judiciaire n'avait été engagée contre les contrevenants. C'est à se demander pourquoi et qui pourrait être derrière ? Par ailleurs, aux dernières nouvelles, certaines sources rapportent que l'ex-maire aurait tissé de solides liens avec un haut responsable de sécurité, qui aurait volé à son secours en abandonnant carrément les poursuites. Les mêmes sources ajoutent que ce responsable ne se cache pas et s'affiche le plus normalement du monde en sa compagnie en public. Alors la question reste posée. Qui a intérêt à actionner son véto pour que cette affaire soit étouffée ?