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Le détournement du foncier agricole à Mazagran
DES HECTARES DE TERRAINS AGRICOLES, ONT CHANGE DE MAINS
Publié dans Réflexion le 30 - 03 - 2012

Dans la localité de Mazagran, le visiteur sera surement surpris de voir la désolation qui s'est installée ces dernières années, et qui jadis attirait les visiteursavec ses jardins et ses sources qui se sont asséchés depuis, cela étant du à la désertification voulue par des responsables qui sont à l'origine de ce crime, c'est ce qui a été constaté, comme nous l'on rappelé une poignée d'agriculteurs désespérés par la politique de bradage des terres agricoles.
L'un des agriculteurs, que nous avons interrogés nous confiera :« Je ne sais ce qui se passe ailleurs, mais en tant qu'agriculteurs, nous avons été freiné dans notre ardeur par le béton qui est entrain d'envahir les terres agricoles, malgré notre opposition personne ne veut nous écouter et si cela continue il ne restera plus rien , des superficies importantes de terres arables, rétrécissent à vue d'œil, avec l'urbanisation à Mazagran , alors que celles-ci étaient réputées pour ses légumes, ses vergers qui couvraient les besoins de la ville de Mostaganem à 80 %. ». Le détournement du foncier agricole est tellement flagrant, selon nos interlocuteurs que tous ceux qui sont impliqués dans ce dossier se sont enrichis suite aux malversations et aux entorses commises au dépend du cultivateur, et de l'état. Il est vrai que l'Etat, peut à tout moment exercer son droit de préemption, ce qui signifie qu'il peut reprendre possession des terres et de les reverser à qui il le souhaite. « Ce qui nous fait mal nous dira un autre agriculteur, c'est que des hectares ont été dévastés et rasés avec bulldozer et les photos comme vous pourrez le constater font foi ». L'exode rural, la croissance démographique, l'urbanisation effrénée, la corruption et la gestion peu reluisante des espaces urbains ont fini par éliminer la plus grande superficie des terres agricoles. L'on relève à ce propos les dépassements, à savoir les autorisations anarchiques délivrées pour construire des habitations qui ont l'aspect de bidonvilles, alors que l'Algérie est dans un besoin urgent d'exploitation de ces terres agricoles qui sont la clef de l'avenir à savoir une autosuffisance pour se libérer de la dépendance extérieure. Les terres agricoles au niveau de la commune de Mazagran rétrécissent comme une peau de chagrin et il ne reste rien, sinon très peu, et de grandes superficies ont changé de vocation de façon « illégale ou illicite ».
Des terres qui ont changé de vocation et bradées au profit de prédateurs
Des hectares de terrains agricoles, ont changé de mains, voir distribués en lots pour la construction dont la majorité est illicite le reste a été urbanisé à moyen et à long terme. Certes les plans directeurs de l'aménagement et de l'urbanisme (PDAU) ont été approuvés au niveau de la wilaya de Mostaganem mais est-il que ces terrains agricoles n'ont pas fait l'objet de mesures de préservation et cela est d'autant plus vrai que le constat en lui-même met en lumière l'irresponsabilité des élus de la commune de Mazagran et de l'ex wali qui avait approuvé le plan directeur, mettant ainsi en péril l'équilibre naturel environnemental et écologique. Le plus grave, c'est la destruction de superficies entières couvertes lors du terrassement, pour préparer l'assiette destinée à la construction de logements. Le choix du terrain qui a été fait est des plus scandaleux, voir criminel surtout que les décisions ont été faites sans que les gens de la terre ne soient consultés. Pour les agriculteurs, les élus sont complices d'un tel crime et de tels actes sont condamnables. Le constat est d'autant plus désolant de par le traitement réservé à ces terres, et qu'il a suffit d'une décision plus qu'arbitraire, pour que les efforts soient détruits. Le plus grave selon ces agriculteurs ce n'est pas la décision de leur avoir enlevé la terre nous précisent-ils, mais se sont les saccages et tous les dégâts commis par les décideurs, Selon certains citoyens de cette commune, rien n'a été fait comme il se doit dans cette commune et chacun ne vise que ses propres intérêts, il ne faut pas se leurrer tout ce rafistolage est du travail bâclé à 100%, tels que les trottoirs, et autre travaux dont les malfaçons sont visibles, un marché destiné aux marchands de fruits et légumes a été transformé en on ne sait quoi, un autre marché vétuste, a été rafistolé, par quelques couches de béton et ce n'est que la partie immergée de l'iceberg. Et d'ajouter lorsqu'on est venu nous confisquer les terres pour un projet de construction de logements on ne nous a même pas laissé le temps d'enlever les récoltes, et comme l'indique les photos, les bulldozers et les niveleuses sont entrés en action déracinant des arbres avec leurs fruits n'est ce pas « Haram ». Un élu qui a préféré garder l'anonymat nous a indiqué, que c'est le squattage de ces terres est la conséquence de la gestion et des décisions de l'ex Wali sans passer par le ministère de l'Agriculture. Depuis, le foncier agricole, de la commune de Mazagran a été totalement bradé et l'on peut dire qu'il ne reste presque plus rien, passant outre les lois et le décret exécutif du président de la république ». Face à cette situation, certains agriculteurs se sont élevés contre ces pratiques mais en vain, même le ministre de l'agriculture lors de sa visite d'inspection et de travail à la commune a été informé de la situation et de l'abus d'autorité exercé par certains élus de la commune, surtout qu'il y a une instruction portant obligation de préservation des terres agricoles, qui avait été suivie d'une circulaire interministérielle, exigeant la mise en place d'un dispositif permanent de contrôle sous l'autorité des walis, mais il semble que l'on est passé outre.
On établit les actes chez des notaires véreux, on modifie les PDAU, on dénature les POS (Plans d'occupation du sol) de façon à intégrer les espaces agricoles, pour créer des coopératives immobilières fantoches.
Aujourd'hui la question reste posée, pour se demander comment procède-t-on pour transférer des terrains agricoles aux réserves foncières urbanisables. Selon des experts rompus à ce genre d'opération, cela ne peut pas se faire à moins que toutes ces opérations soient illégales, car en vendant le droit de jouissance, on établit les actes chez des notaires véreux, on modifie les PDAU, on dénature les POS, de façon à intégrer les espaces agricoles, pour créer des coopératives immobilières fantoches, on altère les plans de masse, on augmente le nombre et de cette manière on fait bénéficier parents , amis et autorités qui sont au dessus de tout soupçon, nous rappelle l'élu bien au fait de ces transactions douteuses. Pour certains, récupérer les terrains agricoles ravagés par le béton, est peut être trop tard, pour mettre un frein à cette fuite en avant. A cette allure, si l'on croit ces cultivateurs inquiets, il risque de ne plus rester de terres cultivables, surtout pour ce qui est des quelques terrains qui ont pu échapper pour l'instant à la prédation des vautours et des barons de la terre qui sont à l'affut de la moindre parcelle de terrain pour construction ce qui met au cœur de la question l'urbanisation anarchique,. Il est clair que la situation des terres cultivables est préoccupante, aussi interpelle-t-elle les pouvoirs publics car l'essentiel du potentiel agricole est en déclin au niveau de la commune de Mazagran et risque de s'aggraver, avec l'urbanisation galopante qui risque de se propager au delà et que les quelques hectares restants et qui ont échappé aux prédateurs risquent d'être bradés illicitement, sans omettre de préciser que même la propriété des terres privées est menacée car l'attribution ,qui se fait de façon administrative, lorsqu'il y a manquement à la réglementation, ce qui permet à certaines personnes de s'adonner à des transactions et à des ventes illicites. voire faire des affaires sur le dos de l'agriculteur


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