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Une jeune réfugié syrienne violée par un groupe de malfaiteurs à Oran
Publié dans Réflexion le 05 - 08 - 2012

Une jeune femme de 26 ans, originaire de Syrie, faisant partie des réfugiés syriens en Algérie, et se trouvant actuellement, en compagnie de ses parents à Oran, s'est faite, dans la nuit de jeudi à vendredi, violer par un groupe de malfrats, sans pitié et sans âme, au niveau de l'un des vieux et dangereux quartiers de la ville d'Oran, en l'occurrence Ras-El-Aïn, apprend-on de sources officielles relevant des urgences médicochirurgicales, du centre hospitalo-universitaire d'Oran.
En effet, et d'après notre même interlocuteur, il s'agit d'une jeune femme qui a été facilement prise par deux jeunes hommes, qui ont profité de sa mauvaise position de faiblesse, au niveau du marché de M'dina Djédida, où on trouve les syriens par centaine, demander de l'aide financière aux âmes charitables. Les deux malfaiteurs lui ont proposé une grande aide, avant de l'accompagner chez ses parents, mais ce qu'ils avaient derrière la tête était de la violer. Arrivés à Ras-El-Aïn, les malfaiteurs ont emmené leur victime dans une habitation illicite, et l'ont enfermé pendant plusieurs heures. Dans la nuit, le groupe de jeunes, constitué, selon la jeune femme, de 5 personnes, est arrivé devant elle, et c'est le début du cauchemar. Les malfrats se sont relayés, l'un après l'autre, après l'avoir ligoté et lui avoir fermé sa bouche à l'aide d'un bandana. Après avoir accompli leur acte criminel, les bandits ont accompagné la jeune femme au centre-ville, la laissant dans l'une des ruelles les plus obscures, avant de rebrousser chemin. La jeune femme syrienne a été remarquée par un couple marié et leurs enfants, qui voulaient faire une balade. Elle leur racontera sa mauvaise aventure, et c'est à ce moment là que le couple décidera d'accompagner la jeune femme aux UMC du CHU d'Oran. Elle sera soignée par un médecin femme qui affirmera les traces du viol. La plainte sera donc déposée, et les éléments de la police judiciaire, près la sûreté de la wilaya d'Oran ont ouvert une enquête. Mais la question qui se pose est comment la victime a su qu'elle était à Ras-El-Aïn ? Tout simplement, et d'après ses propos, elle s'est rappelée de la plaque indiquant le lieu. Sur un autre registre, et pour ce qui est des réfugiés syriens à Oran, leur nombre avoisine les 15 mille individus, et se trouvent dans la capitale de l'Ouest depuis quelques semaines, en provenance d'Alger, de Mostaganem, de Mascara, d'Aïn Témouchent et plusieurs autres wilayas les plus proches d'El Bahia. Ils font face à tous les dangers, sachant qu'ils sont toujours sans refuge, contrairement à leurs compatriotes à Alger, et font tout pour avoir de quoi manger. En effet, les réfugiés syriens à Oran, qui ont mis les pieds depuis plusieurs semaines dans le pays des 1,5 million de martyrs, se trouvent toujours sans refuge officiel, et n'ont pas de quoi manger, ni assez d'argent pour en acheter. Les autorités locales, qui sont au courant de leur présence sur le territoire de la wilaya, restent, pour le moment, les bras croisés, après avoir demandé aux services de la protection civile et aux services de l'ordre de tripler les patrouilles, afin de procéder à une opération de recensement des réfugiés. Confrontés aux différents dangers de la vie dans la rue, que ce soit les agressions, les viols, les insultes et autres faits, les syriens, que nous avons rencontré, dans plusieurs quartiers de la ville, nous ont affirmé qu'ils ont demandé de l'aide chez plusieurs associations caritatives, mais aucune réponse. « A part les restaurants et tables de Ramadhan, nous n'avons reçu aucune aide, et nous demandons à ce que les autorités fassent quelque chose pour nous » nous dira la dénommé S.Leila, une femme de 46 ans, qui se trouve dans la rue en compagnie de son mari et de ses trois enfants de 07, 12 et 19 ans. Notre même interlocutrice nous a affirmé que certaines personnes, qu'elle rencontre au niveau des marchés et les grandes artères de la ville d'Oran, acceptent de lui donner de l'argent, une fois qu'elle prononce l'expression « je suis réfugiée syrienne », chose qui lui fait vraiment plaisir. Mais jusqu'à quand ces pauvres syriens, qui ont fuit le cauchemar en Syrie, vivront de cette manière. Ont-ils fuit leur pays pour vivre un autre calvaire et une autre guerre contre la misère en Algérie ? Une question qui reste à poser, jusqu'à ce que les responsables de la wilaya d'Oran, et à leur tête le wali Abdelmalek Boudiaf, bougent leurs petits doigts.

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