Le problème des fûts toxiques entreposés depuis plus de sept ans au niveau des ex-locaux d'Asmidal situés à la cité Dhaya (ex-Petit Lac) n'a toujours pas été résolu. img src="http://www.reflexiondz.net/photo/art/default/4967866-7417184.jpg?v=1354049792" alt="DES FUTS TOXIQUES DE L'ASMIDAL ENTREPOSES DEPUIS 7 ANS : Les habitants de “Petit Lac" interpellent le wali d'Oran" title="DES FUTS TOXIQUES DE L'ASMIDAL ENTREPOSES DEPUIS 7 ANS : Les habitants de “Petit Lac" interpellent le wali d'Oran" / C'est dans ce contexte que les habitants du quartier, par le biais de leur mouvement associatif, tentent pour la énième fois d'attirer l'attention des responsables locaux sur le danger qui guette les habitants mitoyens à ce site. Un appel pressant a été adressé au wali d'Oran pour intervenir et obliger les services concernés à procéder à la délocalisation de ces fûts. Selon des représentants de l'association "Chougrani", et des habitants du quartier qui se sont déplacés au siège de notre rédaction, cinq conteneurs contenant plus de 100 fûts de produits chimiques, notamment des pesticides et autres produits phytosanitaires périmés, sont stockés depuis plus de sept années dans des conditions très déplorables au niveau de ces locaux, situés en plein cœur du quartier. Ces derniers signalent que les fûts corrodés laissent échapper des coulées de pesticides. Nos interlocuteurs indiquent que les habitants et leurs représentants n'ont cessé, depuis 2004, date du transfert de ces produits vers Asmidal, de lancer des appels en direction des services concernés, mais jusqu'à présent rien n'a été fait. "Dans le quartier, de nombreux habitants utilisent l'eau des puits pour les besoins domestiques et même dans certains cas pour la consommation. Tant qu'il n'y a pas eu de prélèvement et d'analyse d'échantillons d'eau par les services concernés, nos craintes persisteront", affirme un habitant mitoyen au site d'entreposage. Ce dernier rappelle que les habitants du quartier gardent toujours en mémoire la catastrophe évitée de justesse à Haï El-Emir Abdelkader (ex-St-Rémy), à une dizaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya, où étaient initialement stockés ces produits. Des prélèvements effectués à l'époque avaient révélé que la nappe phréatique a été contaminée. D'ailleurs, c'est à partir de ce constat et suite aux pressions des autorités et des citoyens de cette localité et de la commune de Sidi Chami qu'il a été décidé de transférer ces produits nocifs vers Oran et plus précisément vers un site qui offre les conditions adéquates de stockage. L'ex-directeur de l'Environnement, auquel l'association avait transmis un dossier complet sur la situation, avait indiqué que la direction avait hérité d'un passif environnemental, et que le problème du stockage des produits chimiques nocifs était un problème national. "L'ex-directeur nous avait annoncé qu'au niveau du ministère, il a été décidé d'un programme national pour la prise en charge du dossier des produits chimiques périmés stockés un peu partout à travers le territoire national et le problème de Haï Dhaya sera pris en charge dans le cadre de ce programme. Depuis, nous n'avons rien vu venir", signale un membre de l'association.