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Souk El Fellah de Beni Saf : Un marché qui pleure ses blessures
Publié dans Réflexion le 27 - 05 - 2013

Le marché couvert de la commune de Beni Saf appelé communément « Souk El Fellah de la ville de Beni Saf » est situé en plein centre ville de Beni Saf, sa position stratégique, sa structure et son emplacement avaient été conçus par le génie des enfants de Beni Saf et construit par les monceaux de sueur des Benisafiens.
Il a été inauguré en 1913 et depuis ; sa beauté, sa robustesse et son charme architectural, lui a permis d'affronter les malfaisances de l' environnement social, économique, climatique et conceptuel jusqu'à faute d' entretien, de détérioration et de corrosion, il lui a peiné de perdre sa splendeur et sa beauté Benisafienne et ce, au détriment de la gestion du patrimoine que les Benisafiens ont confié à la commune de Beni Saf et que l'instruction présidentielle N°19 du 27-01-1982 relative à la gestion du patrimoine communal ainsi que l'instruction interministérielle N° 111 du 01-02-1993 relative à la gestion, la valorisation et la maintenance du patrimoine des collectivités locales. Ce bijou de Beni Saf où tout Benisafien se reconnait en lui-même, des pigeons qui l'habitaient et le fréquentaient jadis, aujourd'hui ne sont plus là parce qu'il n'est plus un lieu attractif ni un lieu désirable. Sa structure architecturale élégante et sa position en face d'un amphithéâtre composé de corons, il donne un aspect de culture qui génère le mode de vie des Benisafiens; un vrai joyau où chaque Benisafien se reconnait en ce lieu couvert. Ce marché couvert a fait l'objet de récits de narrations et de contes plutôt poétiques par la matière grise des Benisafiens, les medias ont également fait des congratulations. La beauté du marché, construit en briques pleines d' argile rouge, son toit a été conçu pour la protection et la beauté du marché mais également pour abriter des pigeons qui faisaient tout le charme de Beni Saf et des Benisafiens, cette image lui donnait toute la magnificence où l' amitié, la paix et la concorde se retrouvent ...Aujourd'hui devant sa dégradation voulue ou insensée car son propriétaire (habitants de Beni Saf) le réclame fort bien et son gestionnaire ( commune de Beni Saf) s'est détournée par la voie d'une négligence et imprudence incroyable. La commune n'osait, ne voulait, ou ne pouvait faire face à ce désastre et devant ses enfants qui pleurent aujourd'hui ce terroir, pourtant il faut reconnaitre à partir de faits réels que ce site est source de richesse continuelle pour la commune et ses enfants, mais l' ingratitude communale face au besoin de son entretien, la wilaya via le PCD( plan de développement communal) l'a prit quand même en charge pour le rénover; une initiative heureuse et prometteuse, dans l' espoir de revoir un retour environnemental de plus de pigeons Benisafiens qui ont déserté l'endroit parce qu'ils l'ont maudit de part son délabrement. La rénovation a prit son départ PCD l'oblige, malheureusement la médiocrité tant au niveau de la conception et de la réalisation a fait que la rénovation du marché couvert lui a supprimé son ornement et sa parure et tout ce qui a trait à son équipage car l' art et le style n'y est point sinon derrière l'opération financière toute éventualité problématique pour ne pas dire douteuse; apparait en dehors du suivi et du contrôle disant formel. Une réhabilitation ou régénération désastreuse dont ni l'étude, ni la réalisation ne répondaient aux normes, à l'art et aux valeurs de cet affiquet encore moins à la ressemblance de son état d'antan. La laideur et la difformité sont issues de ceux qui ont piloté l'opération depuis le début du processus de réalisation jusqu' à la fin, que ce soit au niveau procédurale, financier et de la réalisation dans toute sa globalité réglementaire pour la restauration de ce fameux site. L'APC et la commune sont les premières qui leur incombent cette responsabilité de cette déconfiture exprimée par le manque de la qualité du suivi, de contrôle et d'écoute surtout car l'autisme des responsables locaux ne mènent qu'à la faillite pour ne pas dire désastre. Dépenser inutilement de l' argent public est devenu le métier principal de l'APC pour le plaisir malin de dépenser, contrôler ne fait plus partie de ce jeu de qualité, le suivi du projet se fait au niveau des finances dans le seul but où seule la situation des travaux soit le plutôt que possible liquider au détriment même du réel et de la qualité même du physique du projet, il importe peu son intérêt et ceci est aussi vrai pour d' autres secteurs à savoir et selon le constat pour ne pas baliverner; les travaux d'aménagement des trottoirs ou autres biens communaux, l' éclairage, les chemins communaux... la médiocrité du travail administratif communal y est pour beaucoup vu que les élus ne sont ni dans la mesure de concevoir le jeu administratif , ni technique, ni financier ni le jeu du contrôle encore moins le jeu du suivi de l'opération, le beau, l'utile et l'art ne font plus partie de leurs êtres car l'agréable ne fait plus partie de ce contexte matérialiste. Enfin les Benisafiens désirent et veulent que leur marché couvert ou leur « Souk El Fellah » qui fait partie du terroir de leur ville, soit producteur de revenu par conséquent capable de se prendre en charge financièrement pour s'acheter son propre costume afin que les pigeons d'antan reviennent accompagnés du sourire et de l'espoir des Benisafiens et la curiosité des visiteurs pour que la ville renaisse de nouveau de plus fort, le marché couvert fait appel aussi à d'autres parures délaissés comme l'aquarium de la plage du puits, le jardin public, et bien d'autres sites qui représentent la fierté, la beauté, l'élégance et la splendeur Benisafienne. C'est avec ces termes lourds de sens, d'excessives pensées, de lucidités populeuses et d'imaginations très denses que je sollicite de qui de droit de prendre toutes les mesures nécessaires pour que le marché couvert retrouve sa nitescence d'antan.

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