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Quatre douars dans le désarroi à Mers El Hadjadj
Publié dans Réflexion le 29 - 07 - 2013

Les habitants des douars Hassasna, Djeffafla, Medabra et Houaoua relevant de la circonscription communale de Mers El Hadjadj , wilaya d'Oran, sollicitent le chef de l'exécutif de la wilaya pour une visite d'inspection afin de s'enquérir de l'état des lieux. Les conditions de vie sont déplorables et empirent de plus en plus jusqu'à devenir insupportables dans ces villages qui compte plus de 4500 âmes
Bitumage des ruelles des douars sans assainissement, ni raccordement au Gaz de ville
Dans le cadre du plan quinquennal 2009/2014 et du plan de développement de la wilaya d'Oran, l'Etat a attribué plusieurs milliards de centimes pour la réalisation et l'entretien des routes et voies de communication. La relance de plusieurs projets simultanés par le nouveau DUC, a été une aubaine pour des indélicats promoteurs du secteur privé d'escroquer et de tricher sur les normes requises. Le quartier « Medabra » au centre-ville du chef-lieu de Mers El Hadjadj en est une parfaite illustration d'un travail bâclé et éphémère. Devant cet état des faits qui ne fait qu'engendrer des problèmes qui durent depuis une décennie, les habitants des douars Hassasna, Djeffafla, Medabra et Houaoua relevant de la circonscription communale de Mers El Hadjadj , wilaya d'Oran, sollicitent le chef de l'exécutif de la wilaya pour une visite d'inspection afin de s'enquérir de l'état des lieux. Les conditions de vie sont déplorables et empirent de plus en plus jusqu'à devenir insupportables dans ces villages qui comptent plus de 4500 âmes. Parmi les problèmes que vit le citoyen de ces localités, citons entre autre la pose du bitumage des routes et ruelles de ces 04 douars sans les travaux d'assainissements ni encore moins le raccordement en gaz de ville. 18 milliards de centimes jetés en l'air ?
Selon la déclaration des villageois, la relance de plusieurs projets simultanés initiés par la STP (subdivision des travaux public) de la daïra de Bethioua durant le mois de septembre dernier a été une aubaine pour des indélicats promoteurs du secteur privé d'escroquer et de tricher sur les normes requises. Les douars de Hassasna, Djeffafla, Houaoua et Medabra au centre-ville du chef-lieu en est une parfaite illustration d'un travail bâclé et éphémère. L'entreprise privée chargée du projet de rénovation des routes et voies de communication, a, pour l'opération de décapage et de décaissement, décapé uniquement la croute de bitume ( 5 à 6 cm), alors que les normes techniques requises sont de 25 à 30 cm; pour poser par la suite du gravât concassé (GC) contaminé avec l'argile sur une épaisseur de 7 cm, alors que le critère de référence est de 20 cm minimum pour un sol résistant et une route conforme, et ce sans les travaux d'assainissement, ni encore moins le raccordement en gaz de ville qui tarde à venir jusqu'à l'heure actuelle .et tout le monde en parle du massacre comploté par la STP de la daïra de Bethioua. Les autorités concernées n'auraient pas contrôlé efficacement les 18 milliards de centimes prélevés du budget de l'auto financement de cette importante municipalité à triple vocation, agricole, touristique et industrielle. Ainsi les habitants de ces douars que nous avions sollicités pour constater de visu le vice de forme de ce détournement du denier public est en fait réel du fait par le constat qui enregistre plusieurs anomalies à l'image de celui de la non-existence d'un bureau d'études de l'aménagement urbain et des routes et d'un bureau d'études incorruptible spécialisé dans le suivi des réalisations des routes et voies de communication a laissé le champ libre aux autres bureaux d'études de cautionner cette tricherie et escroquerie , sachant que le suivi est assuré par un architecte non spécialisé dans le suivi des travaux routiers. Certaines entreprises se sont vu attribuer trois à quatre projets simultanément à des coûts alléchants (des centaines de milliards) et établissent des contrats de location avec d'autres promoteurs à moyens plus adéquats, ce qui d'ailleurs est incompatible avec la réglementation en vigueur. Et c'est alors l'engourdissement du premier projet non finalisé et l'opiniâtreté dans la tricherie et l'escroquerie pour les autres projets. Aussi, il y a lieu de citer, en évidence et en toute honnêteté et transparence le travail effectué par une entreprise privée sélectionnée par les membres de la commission du marché de l'APC de Mers El Hadjadj, une entreprise étatique qui n'a jamais réalisé des routes conformes. Nonobstant le caractère sélectif dans l'attribution des marchés, en violation flagrante des dispositifs de l'article 125 du code des marchés, les maîtres d'ouvrages la DTP et l'APC sont loin d'ignorer les magouilles opérées. A l'exemple de la route d'El Hassasna à l'entrée de la ville, un projet qui a été finalisé et réceptionné il y a 10 mois environ pour la pose du gravât concassé (GC), inconcevable.....! Les routes sont un cauchemar persistant qui hante quotidiennement
les citoyens, et actuellement tous ces douars sont des chantiers assourdissants à ciel ouvert pour un travail bâclé où la tricherie et l'escroquerie prédominent avec la dilapidation de centaines de milliards. A noter que le chef-lieu est sans évitement, tous les engins et les poids lourds transitent par les quartiers et le centre-ville...et beaucoup de promoteurs qualifiés et avec un matériel très sophistiqué demeurent sans plan de charge depuis des années. Selon les membres de la société civile interrogés sur le dessous de ces magouilles de sélection des 03 entreprises privées qui activent au niveau de la daïra de Bethioua et dont l'enveloppe octroyée dépasse largement les 150 milliards de centimes pour ne citer les noms des 03 entreprises détentrices de tous les projets importants de base à l'image du projet de l'incinération des déchets ménagères d e la décharge publique du chef-lieu de Bethioua et qui vient d'être octroyé à l'une de ces 03 entreprises pour un montant de 35 milliards de cts. Pire encore, les camps Sonatrach 07,11,04 s relevant de la daïra de Bethioua sont dépourvus de toutes les commodités à savoir le non raccordement en gaz de ville et de l'absence d'AEP ni encore moins du téléphone fixe etc ... et ont fait l'objet des travaux d'aménagement et d'embellissement initié par la DLEP notamment la pose du pavé des bordures des trottoirs du long du chemin de l'autoroute de l'entrée principale de la commune de Ain El Bia, plus précisément à partir du camps Sonatrach 07 et qui s'étend jusqu'à l'entrée du chef lieu de la commune de Bethioua. Ce projet attribué par la DLEP à une entreprise du choix de ces 03 entreprises privées pour un montant de 11 milliards de centimes alors que les villages Sonatrach cités sont dépourvus de gaz de ville et autres commodités d'urgence notamment les travaux d'AOP et AEP qui sont à l'arrêt depuis plus de 04 mois et la vie continue du moment où l'on nous indique que ces trois entreprises bénéficiaires des projets luxueux de base avec des enveloppes budgétaires en conséquence seraient recommandées par des responsables de la wilaya d'Oran.
Absence de structures de santé
Si on cite la santé de proximité, elle se résume en une salle de soins délabrée et abandonnée à son sort par l'absence d'un médecin pour encadrer le personnel médical. Malgré la programmation de sa présence prévue une fois par semaine, ce dernier affiche son absence sur les lieux. Le motif étant d'une part, le manque de desserte des douars Hassasna, Djeffafla et Houaoua par les transporteurs publics et privés et d'autre part le manque de moyens, entre autres les produits médicaux indispensables au bon fonctionnement de la structure de soins. A travers ce tableau de bord non exhaustif, l'on se demande ce qu'il est advenu de l'article 54 de la Constitution garantissant le droit aux soins pour tous?
Autre préoccupation : l'alimentation en eau potable
Le manque d'eau provoque une situation propice au développement et à la prolifération de toutes sortes de maladies. Considérée par les habitants comme problème majeur, l'AEP par son déficit, s'ajoute au lot de souffrances quotidiennes des gens de Meddabra, malgré l'abondance en eau au niveau du puits réservé à cet effet, capable de satisfaire tous les besoins des citoyens. Les pannes sont fréquentes au niveau du réseau de distribution. L'alimentation en eau potable de la localité ne se fait qu'une seule fois tous les 4 ou 5 jours et ne peut en aucun cas dépasser la durée de deux heures. Quant à l'alimentation en gaz de ville de ces villages prévue depuis 2009, tous les espoirs des citoyens se volatilisent peu à peu jusqu'à devenir chimériques. Malgré le passage à proximité des canalisations principales en gaz de ville, les revendications de droit des habitants de ces villages sont restées vaines au moment où le coût d'une bouteille de gaz butane ramenée du chef lieu de la commune de Mers El Hadjadj, avoisine les 600DA. Les citoyens réclament aussi leur droit à un programme dans le cadre de l'amélioration de l'environnement du milieu rural avec une prise en charge du problème de l'absence d'une assiette foncière pour la réalisation des 50 logements dans le cadre du programme de construction de l'habitat rural. Aussi, la réfection des anciennes canalisations d'évacuation des eaux usées nécessite de grands efforts pour leur rétablissement. L'eau des égouts ruisselle à ciel ouvert, dégageant de ce fait des odeurs nauséabondes rendant la vie des citoyens insupportable. Une véritable prise en charge des points évoqués précédemment par les citoyens de ces quatre villages, devenue ce no mans land par la force des choses, à savoir : la santé, l'AEP et l'amélioration du cadre de vie, peut influer positivement sur le quotidien des habitants de ces localités et leur faire sortir quelque peu de leur sous-développement et de leur isolement. Devant ce constat amer, les habitants de ces grands villages demandent en toute urgence l'ouverture d'une minutieuse enquête afin de découvrir le dessous de cette affaire scabreuse initiée par les services concernés, au su et au vu de tout le monde qui en parle aux villages.


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