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LE ROYAUME LIBYO-ALGERIEN EST DE RETOUR ! : Le prince Mohamed Senoussi sera-t-il roi de la Libye ?
Publié dans Réflexion le 19 - 10 - 2014

Le prince Idris Al-Senoussi, membre de la famille royale de Libye, petit fils du Roi Idriss Senoussi, d'origine algérienne (de la wilaya de Mostaganem) qui a régné pendant 19 ans, sera-t-il appelé en renfort pour diriger la Libye, de nouveau en proie à de violents combats pour signer le retour de la monarchie après que la dictature de Kadhafi et la démocratie de l'occident n'ont apporté au pays d'Omar El-Mokhtar que des massacres !?
Le prince Idris Al-Senoussi, membre de la famille royale de Libye, qui vit avec sa famille en exil depuis de longues années à Rome, travaille depuis quelques mois en Libye dans le but de rétablir l'unité du pays autour de sa personne sans pour autant revendiquer le retour à une monarchie.
Si l'issue de la guerre civile en cours qui ne fait pas de doute que la communauté internationale pouvait décider le retour du prince Idris Al-Senoussi à la tête de la Libye .L'unité du pays est en jeu. Les Libyens, dont le sentiment national était exalté par la résistance d'Omar El Mokhtar, ont choisi à l'indépendance une monarchie, celle des Senoussi. Dès 1951, le pays avait un régime parlementaire et des élections. Le Roi Idriss Senoussi, d'origine algérienne (de la wilaya de Mostaganem) qui a régné pendant 19 ans, n'a jamais emprisonné ni fait assassiner un opposant. De l'aveu de tous, il était un homme droit et est mort très pauvre. Le drapeau dans lequel se reconnaissent les insurgés libyens qui ont lynché l'ex dictateur libyen Mouammar Kadhafi, était celui de cet Etat postindépendance. En Libye et dans les capitales occidentales, la monarchie est une option prise au sérieux. Le petit-fils du Roi Idriss Senoussi qui vit à Londres avait soutenu les révolutionnaires. C'est un jeune diplômé, moderne et ouvert. Le profil qui séduit les Occidentaux. Encore faut-il en convaincre les Libyens.
Les incertitudes qui planent sur l'avenir du pays avec le retour aux combats et les conflits entre groupes armées, sont ressenties comme des risques pour le pourtour méditerranéen. La Libye assure l'approvisionnement en pétrole du Sud de l'Europe, constitue un marché important, puisqu'il ne produit rien d'autre, et représente une plaque tournante de l'émigration clandestine du fait qu'il jouxte le Sahel. S'il n'a pas l'importance géostratégique de l'Egypte, personne n'accepte une nouvelle dictature à quelques kilomètres de l'Europe. C'est ce qui explique pourquoi les projections sur l'avenir intéressent tant les chancelleries.
Le prince Idris Al-Senoussi : de l'exil à la révolution !
Depuis le début de la révolution contre Kadhafi, Mohamed Senoussi, le prince héritier du trône libyen, s'est mis du côté du peuple qui réclame le départ de Kadhafi «meurtrier de son peuple et fossoyeur de la monarchie». Il a usé de tous les moyens dont il dispose pour soutenir les «héros de la révolte populaire». Depuis 1988, Mohamed Senoussi, 49 ans, homme d'affaires discret et sans histoires, vit à Londres. Il a une revanche sur Mouammar Kadhafi qui a détrôné son grand oncle, le roi Idriss 1er, en 1969, suite au fameux coup d'Etat .Interdit par Kadhafi depuis 40 ans, le drapeau noir, rouge et vert avec un croissant et l'étoile a réapparu à la faveur de la révolution. Sachant que c'est le drapeau qu'avait choisi le roi Idriss 1er, les commentateurs ont conclu à l'époque que la révolution est certes contre Kadhafi, mais aussi pour le retour de la monarchie et donc de Mohamed Senoussi.
Lors d'une Interview accordée à Al Jazeera international, Mohamed Senoussi
n'avait pas prédit le rétablissement de la monarchie, tout en concluant que le retour de la monarchie dépend des Libyens. ‘'Il y a un massacre, des gens meurent, et c'est ce qui me fait réagir à l'heure actuelle, j'utilise tous mes contacts pour arrêter cela'', a averti, le prince Idris Al-Senoussi.
Qui sont les Senoussi ?
Son fondateur, Mohammed Ben Ali As-Senoussi, naquit en Algérie en 1780. Après des études à Fès, qu'il approfondit à la Mecque et à Médine, cet ascète rassembla ses premiers disciples, prêchant dans les pays qu'il traversa. En 1843, ne pouvant rentrer en Algérie, occupée par les Français, il s'établit en Cyrénaïque, dans l'actuelle Libye, où il fonda la Zaouia Al-Beida (le monastère blanc), la première cellule religieuse de la confrérie qui prit son nom.
La secte, dispensant asile, éducation et gouverne religieuse, connut un succès très rapide parmi les tribus de Cyrénaïque. A la mort de son fondateur en 1859, sa doctrine s'était répandue en Libye, en Egypte, au Soudan et au Tchad. Dans les années 1880, la confrérie atteint le sommet de son développement. La fin du siècle marque le reflux de son œuvre missionnaire sous la pression des troupes françaises et britanniques, l'ordre étant devenu un catalyseur de la résistance à la colonisation.
A partir de 1911 les Senoussi luttèrent avec les Turcs contre les forces italiennes en Cyrénaïque, et pendant la Première Guerre Mondiale contre leurs alliés britanniques. Suite à la défaite des troupes Senoussi par ces derniers en 1916, leur dirigeant As-Sayyid Ahmed As-Sharif As-Senoussi quitta le pays. Son successeur Mohammed Idris Al-Mahdi As-Senoussi fut reconnu par les Italiens et les Britanniques comme Emir de Cyrénaïque intérieure après avoir signé le traité d'Az-Zawiatna et renoncé à attaquer les cités côtières en Egypte. En 1922, il accepta le titre d'Emir de Tripolitaine que lui offrirent les nationalistes de cette région. Les Senoussi reprirent alors leurs activités guerrières contre les Italiens.
Un Roi de la Libye d'origine algérienne
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, les Senoussi combattirent aux côtés des alliés contre les Italiens. Après la défaite de ces derniers, les Britanniques reconnurent Muhammad Idriss comme Emir de Cyrénaïque. Le 24 décembre 1951, il fut couronné Roi de Libye. Son règne se caractérisa par une politique très conservatrice et de fréquentes frictions entre Cyrénaïque et Tripolitaine, problème récurrent dans l'histoire du pays. Le Roi Idriss fut renversé le 1/9/1969 par un groupe d'officiers mené par Mouammar Kadhafi.


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