Le mois de Ramadhan est celui de la solidarité par excellence au pays d'Ammi H'mimed qui ne rate jamais l'occasion durant ce mois sacré pour tenter de venir en aide à cette couche de la population démunie et fragile qui se sent parfois exclue de la société. Un jour Ammi H'mimed aura l'occasion d'aller à la rencontre de ces marginaux et de partager avec eux le dîner du ftour dans la rue quand après une vive dispute conjugale avec son épouse Fatma, il claqua la porte de la maison en rage pour aller s'aérer les idées. Il tomba fortuitement en cours de route sur un corps allongé et recouvert d'une couverture. Il semblait se mouvoir en s'agitant rapidement, ce qui indiqua à Ammi H'mimed qu'il ne s'agit pas d'un cadavre inerte. Il donna alors quelques coups de pieds histoire de réveiller la personne endormie. Peine perdue rien y faire, l'homme semblait plongé dans un coma profond. Ammi H'mimed marcha quelques mètres plus loin vers un pont au centre-ville sous lequel était allongé deux SDF, éveillés cette fois-ci. Visiblement dérangés par une telle intrusion d'un vieux qui a l'air d'être bien habiller et qui n'est pas un sans le souci, l'un des sans abri l'interpella : ‘'d'où viens-tu comme ça ? T'as eu des soucis à la maison pour échouer ici ?'' ; « De quoi je me mêle ? » « Et puis toi depuis quand tu es là ? Demanda Ammi hamimed. Sans logement, humiliée, fatiguée et au bout du rouleau ces SDF sans logement pour réunir et stabiliser la famille et sauver les enfants. Le SDF en question est un chef de famille, fatigué, lui-même malade ayant subi une intervention chirurgicale du ‘'Pneumothorax'' à laquelle il a rechuté, désemparé raconta à Ammi H'mimed ses "galères" liées au logement et son quotidien de SDF. Ce dernier énervé, lui rétorqua ; je ne suis pas l'armée du salut pour me demander du fric, voit voir ailleurs et laisse mois dormir, c'est le Ramadhan » !
