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ORAN : Pauvreté et esclavagisme des enfants
Publié dans Réflexion le 08 - 12 - 2009

Beaucoup d'enfants quittent les bancs de l'école pour aller trimer dans des conditions qui frisent l'esclavagisme, un phénomène très en vogue en ces derniers temps de crise qui secoue tous les foyers.
Parce qu'ils n'ont pas le choix après le licenciement du parent ou face au salaire nettement insuffisant pour boucler la fin du mois, ils acceptent cette exploitation pourvu qu'ils contribuent au rehaussement du budget familial, de vendeur à la sauvette au plongeur dans un salon de thé, on les retrouve également de plus en plus nombreux dans les fermes agricoles et les marchés des enfants dont l'âge n'excède pas les quinze ans sont exploités par des énergumènes cupides qui profitent de leur pauvreté pour les exploiter d'un volume horaire allant de dix à quinze heures par jour pour un Salaire pitoyable qui leur suffit à peine de se nourrir. C'est la réincarnation de l'esclavagisme à l'aube de XXIème siècle, encore plus cruel, puisqu'il abuse d'innocents enfants. Pour en savoir plus sur ce qui pousse et incite ces enfants au travail l'un d'eux forcé par la misère à bien éclairer notre journal sur sa condition de vie. Qu'il pleuve ou qu'il vente, chaque matin on retrouve Sofiane, âgé à peine 14 ans, à sa place habituelle , vendeur de cigarettes, il tente par son petit commerce d'aider sa famille composée de deux autres frères, une sœur et leur mère abandonnée par leur père , pour rejoindre une autre femme. Sofiane a quitté l'école après deux ans seulement de scolarité, il raconte à « Réflexion » ; « à ma connaissance, mon père nous quitta pour aller vivre avec une autre femme ». A six ans on tenta de me scolariser espérant ainsi me voir à l'école comme tous les enfants de mon âge et surtout que mes deux autres frères n'ont jamais mis les pieds dans une école. Ma première apparition dans le monde du travail était à proximité des étalages des fruits et légumes. Je chargeais, déchargeais et transportais les caisses de marchandises. C'était très dur, non pas parce que c'est très lourd, mais surtout que devais me lever tous les jours à trois heures du matin et pour salaire, j'avais droit chaque semaine à remplir mon panier de fruits et légumes, invendus bien sûr, quelques fois je recevais cent cinquante dinars. Deux ans durant, j'ai amassé une petite somme d'argent et décidé d'investir dans le monde du commerce des cigarettes, comme mes autres amis, qui m'ont d'ailleurs conseillé ce travail depuis, cette place m'accueille chaque matin pour tenter de vendre en plus de ces cigarettes, des cacahouètes et autres bonbons. « Quand la pauvreté vous colle à la peau, vous renoncerez à vos rêves, ils deviennent inaccessibles ». Sofiane poursuit « la seule chose dont je rêve, c'est d'avoir un jour une somme d'argent suffisante pour ouvrir un magasin de fruits et légumes, car c'est un commerce fort lucratif », telle est la situation de beaucoup d'enfants ils tournent la page de leurs rêves d'enfance et oublient qu'à leur âge, on devrait être à l'école et ne point se soucier de ce qui devait être le souci, des parents. Mais quand on est pauvre, point de place ni de temps à gaspiller pour rêver uniquement aux familles aisées.

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