Quatre (04) employés parmi eux deux dames exerçant dans une entreprise industrielle à Es-Senia, ont comparu, avant-hier, devant la Cour d'Appel d'Oran, suite à leur implication dans une affaire de vol de plus de 40 chèques bancaires du bureau du directeur de l'entreprise dans laquelle sont employés, où ils ont encaissé 04 chèques pour un montant financier dépassant les 400 millions de centimes, après avoir falsifié les signatures. Le représentant du parquet général a, dans son réquisitoire, demandé que la peine soit élevée à 05 ans de prison ferme à l'encontre du principal accusé, et la confirmation des peines précédentes prononcées contre ses complices pour deux ans de prison ferme, sur des accusations de détournement de fonds sur la base de falsification de chèques et abus de confiance. Les faits de cette affaire remontent au mois de mai dernier de l'année en cours, où le représentant légal de l'entreprise privée s'est présenté auprès des services de sécurité à Es Senia, Oran, en vue de déposer une plainte officielle, précisant la disparition de 40 chèques bancaires de l'intérieur du bureau du gestionnaire, en profitant de l'absence de sa fille chargée de la comptabilité. Immédiatement, une enquête approfondie a été mise en branle par les éléments de la brigade d'intervention auprès de la Sûreté de wilaya conduisant à pointer d'un doigt accusateur 04 employés, où il est apparu à travers leur interrogatoire, qu'ils ont un lien avec cette affaire. Les investigations ont démontré que le jour de l'incident, alors que la chargée de la comptabilité ait quitté précipitamment le bureau pour une urgence inattendue, l'accusé principal profitant de l'absence de cette dernière, a réussi à entrer au bureau et dérober 40 chèques après s'être mis en complicité avec trois employés en leur promettant de remettre à chacun d'eux la somme de 1 million de centimes. L'enquête a démontré que l'accusé principal a réussi à encaisser 04 chèques pour un montant de 4 millions de dinars, où il a tenu à ses promesses et remit la somme d'argent promise à ses partenaires, en échange de leur silence, un état de fait avoué par l'une des accusés qui a craché le morceau, où il est apparu qu'elle-même avait détourné la somme de 40 millions de centimes, en imitant la signature pour se permettre de verser la première tranche pour l'acquisition d'un logement AADL. Après leur arrestation, les accusés ont été déférés devant le juge d'instruction, pour entendre leur déclaration au sujet de cette affaire.