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L'APC DANS LA GESTION ET LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE TERRITORIAL : La Commune et le rôle des APC
Publié dans Réflexion le 25 - 11 - 2015

A la lumière du contexte de la conjoncture énergétique internationale qui secoue l'économie nationale par la forte baisse de recettes d'exportations d'hydrocarbures, sachant que les prix du baril de pétrole sur les marchés poursuivent leur baisse avec une perte de plus 50%, dont notre pays en dépend à 98%. Et c'est là, le grand drame de nos communes qui se meurent dans les problèmes quotidiens notamment, nos élus composés de toutes tendances politiques se contentent dans une approche politico- administrative caractérisée par une idéologie socialiste et partisane choix du passé toujours présent et ignorent tout de l'économie marquée par l'attitude de la mentalité beylicale (Etatique),qui plongent le pays dans une phase de turbulence perturbant les rapports structurelles et la société.
Cette situation aurait été évitée, si on avait pensé à temps où on a beaucoup parlé de l'économie algérienne et des conséquences en cas d'une crise énergétique sur l'économie nationale en particulier notamment ,cette formidable mobilisation de notre élite nationale à travers des contributions- analyses et rencontres-débats, sont abordées par nos économistes et experts distingués entre autres, MM.Lamiri, Benbitour, A.Mebtoul, Chemsdine Chittour, les défunts Abdelmadjid Bouzidi, Mihoubi...et le cercle des experts de NABNI (notre Algérie bâtie sur de nouvelles idées) ,avec l'apport de nos titres de presse dont EL Watan , Réflexion, Liberté , Le Quotidien d'Oran, Le Soir d'Algérie ,notamment à propos des problématiques qui handicapent la construction d'une économie hors hydrocarbures pour sortir au plus vite d'une économie de rente vers une économie de production et de transformation de nos richesses naturelles qui est pourtant l'objectif principal à atteindre dans une économie de marché. Cela est d'une importance majeure de garantir l'avenir du pays et de ses enfants ainsi que des générations futures.Cela, suppose à notre humble avis un changement d'état révolutionnaire d'esprit par une volonté politique courageuse et responsable afin de rendre nos APC à développer leurs ressources et leurs finances locales au sens du progrès social et économique. Il va sans dire, mettre en avant le rôle accru des assemblées populaires communales (l'APC), qui émanent de la volonté du peuple dans la gestion et le développement économique territorial, c'est à dire occuper une place sur l'échiquier économique qui puisse stimuler et faire émerger une économie locale pour valoriser les ressources communales et répondre aux nouvelles exigences de la société. C'est tout l'enjeu futur afin d'ouvrir de grandes perspectives pour les jeunes et de garantir à chaque algérien un emploi et un revenu stables, comme nous le verrons dans les lignes qui suivent. C'est là où se manifestent effectivement les bases d'une bonne politique locale pour que notre pays retrouve sa vitalité et évoluer vers une économie hors hydrocarbures. Oui, en effet "si l'on fait carrière dans la politique, c'est bien dans l'économie que l'on se fait un nom". En ce sens nos APC ne sont pas seulement un lieu où l'on prend des décisions d'ordre administratif, régler des problèmes du quotidien des citoyens en matière d'état civil et de constitution de dossiers administratifs, c'est aussi et surtout, une mission soumise à l'obligation de résultats dans le fonctionnement et la bonne gestion des ressources qui créent la valeur ajoutée et l'amélioration des politiques publiques pour une meilleure prise en charge des préoccupations et des besoins sociaux des populations qui sont à prendre en charge sérieusement aux fins de stabilisation socio-économique. A ce titre, la commune reste bien évidemment le cœur de la problématique de la politique de l'Etat en tant qu'acteur direct de l'Algérie profonde. En effet, l'Etat dépense de plus en plus au bien social et au bien-être de la population des communes et continue d'intervenir en mettant en avant l'argent du pétrole et du contribuable en occultant les citoyens d'honneur et l'élite locale notamment, la valeur des hommes, les valeurs du travail et la création des richesses. Ceci dit, la force d'un pays ne réside pas aujourd'hui dans l'importance des moyens financiers, mais bien plus dans les hommes et leurs méthodes dont ils gèrent et contrôlent les ressources. Il est évident qu'on se rend compte que nos APC sont restées comme une administration manquante de management, de stratégies et de capacités d'anticipations. Puisqu'elles sont devenues incapables d'agir ou de pouvoir demander à ses membres d'obtenir d'eux une action et des efforts dans la gestion territoriale .A vrai dire, n'y a pas l'enjeu d'une vision d'économie politique qui puisse stimuler et faire émerger une économie locale pour valoriser les ressources communales et répondre aux nouvelles exigences de la société. Notamment, nos élus composés de toutes tendances politiques se contentent dans une approche politico- administrative caractérisée par une idéologie socialiste et partisane choix du passé toujours présent et ignorent tout de l'économie marquée par l'attitude de la mentalité beylicale (Etatique). Nos communes se meurent, plongent davantage dans les problèmes quotidiens. Ce qui a généré incontestablement davantage les subventions, les transferts sociaux qui représentent aujourd'hui 60 milliards de dollars soit 30% du PIB, et enfin les protestations et les fléaux sociaux. Dans ce contexte, symbole de la souveraineté nationale, la commune, se présente comme étant le haut lieu de l'Algérie profonde, en conséquence c'est la cellule de base de l'Etat et le processus de l'équilibre socio-économique d'une communauté d'êtres humains. Elle est donc certainement aujourd'hui, l'une des tâches prioritaires décisive dans le nouveau paysage socio-économique et politique à faire valoir dans la politique du gouvernement comme une impulsion nouvelle pour son intégration dans les bons paramètres de gouvernance et d'une saine gestion à l'heure des grandes mutations que connaît le monde dans l'évolution du progrès des sociétés. En outre, elle est au cœur des attentes des populations en matière d'emplois, de développement local, et de progrès social, considérés comme éléments moteur et dynamique des localités. Elle doit symboliser sa cohésion par de nouvelles missions élargies et renforcées en prenant en charge les champs économiques et territoriaux dévolues à l'autonomie de la commune de nature à consolider le développement local et le nouveau découpage administratif. C'est un pas important dans la bonne gouvernance du pays notamment, désengager les pouvoirs publics et l'administration locale d'une forte concentration des pouvoirs sur les APC qui doivent être responsables directement dans la gestion des ressources locales pour une meilleure prise en charge des problèmes techniques, sociaux et administratifs et par voie de conséquence une bonne administration des localités dont elles sont élues et avoir une plus grande autorité politique socio-économique, voire intellectuelle . C'est bien la lutte contre l'esprit d'irresponsabilité et la dilution des responsabilités qui font désordre entre celles qui relèvent des fonctions fonctionnelles et celles qui relèvent des fonctions de l'opérationnel(le pouvoir parallèle).Il y va ainsi de la vision de notre démocratie participative dans l'ordre politique, économique, administratif et social. La commune constitue l'assise d'un potentiel considérable pour l'économie et la société. Cependant, dans la pratique le constat est tout autre et l'on s'aperçoit avec une certaine amertume qu'une large partie des problèmes locaux remontent jusqu'au niveau central ,sans que les élus ou les responsables de l'exécutif ne trouvent des solutions .En effet, les actions et les politiques publiques se heurtent sur le terrain tendant à garantir la paix sociale à savoir, lutter contre le chômage, la pauvreté, le gaspillage et l'exclusion sociale . Nous estimons, que la commune en raison de cet enjeu en relation avec ses atouts et ses richesses restent pour le moins pas clairement définies ou bien, elles ne sont pas directement reliées à une mission et une tâche beaucoup plus valorisante aux plans économique et environnemental, auquel il faut donner aux APC la place qui leur revienne notamment, le droit représentatif territorial et de leur fonctionnement plus développés dans l'esprit des principes et des règles de la démocratie universelles. D'où la nécessité, de mettre en place un nouveau mécanisme de gouvernance qui est celui de notre point de vue la régionalisation qui consiste en effet, à rationaliser les choix économiques, les décisions et enfin, améliorer les rapports entre les communes et l'administration locale .Un modèle de politique régionale qui manquait à la consolidation de nos réformes. En effet, plus on crée des centres d'intérêts communs et de responsabilités plus les décisions prises sont efficaces, performantes, transparentes et surtout légitimées, au moment où l'Etat développe d'importants plans de relance.
En effet, le rôle de nos élus, n'est pas aussi appréhendé comme il se doit et a souvent peu évolué, car il se trouve sur le terrain un manque à gagner important en matière de création d'emplois, de richesses, de revenus fiscaux, de valorisation des ressources, des revenus de leur patrimoine etc. Et le plus important encore, est que nos communes, ne sont pas économiquement viables, car elles demeurent encore dépendantes du budget de l'Etat et restant fermées sur elles-mêmes, en conséquence sont en train de perdre de plus en plus de leur importance socio-politique, leur représentativité ainsi que de leur rôle dans la gestion locale, que les citoyens ont perdu confiance dans l'acte de voter, voire la majorité des citoyens ne croient plus à la représentativité des élus. Alors qu'elle devrait être l'expression réelle des préoccupations et des inquiétudes des populations. Cela, doit nécessairement nous interpeller sur l'organisation et le fonctionnement de nos APC. Car les choses n'avancent guère facilement et ne servent pas les intérêts du pays. Tout élu se doit d'accomplir ses devoirs envers la société, exercer ses responsabilités en vrai militant et posséder les capacités d'anticiper, d'innover, de redresser ou d'améliorer. Oui, assumer un mandat d'élu pour gouverner une commune, est désormais à hisser au rang de priorité majeure. C'est notamment, en premier lieu de construire un vrai programme pertinent et réaliste ayant pour base économie et société, le maillon fort pour améliorer le cadre et les conditions de vie des populations sur les plans du pouvoir d'achat et de l'emploi et ce, en rupture avec le système rentier. Ce qui va attester bien la bonne santé de nos partis politiques dans le processus démocratique et la vie socio-économique. Car la politique et l'économie sont étroitement liées par une force unie pour assurer le développement économique et social ou du moins d'une bonne approche pour orienter, valoriser les ressources et les potentialités des communes pour l'avenir du pays au moment où l'Algérie aspire à prendre une place dans l'OMC. Il est donc nécessaire que les partis politiques présentent aux élections des compétences en se penchant sérieusement sur la question du choix et du potentiel des élus capables d'inscrire leurs actions dans l'effort de croissance économique locale compte tenu de l'ampleur des défis qui attendent l'Algérie dans cette sortie de crise. Ceci appelle à un renouveau de la réflexion visant à instaurer les véritables paramètres de la bonne gouvernance locale. La vérité oblige à poser la question de savoir: si nos élus locaux jouent-ils pleinement leur rôle de représentants du peuple ? Voilà bien une question préoccupante devant mettre en avant la qualité des programmes des partis politiques et de leurs élus qui pourrait mettre la commune au centre du développement socio-économique au même titre qu'une entreprise économique. Jusque-là, rien n'est venu interpeller nos APC dans leurs fonctions premières pour promouvoir la fiscalité locale qui est loin de contribuer à l'équilibre du budget de l'Etat ou d'ouvrir de grandes perspectives pour remettre les jeunes au travail. Sachant que l'APC se trouve en première ligne face à une population jeune de 70% à moins de 30 ans. En effet, combien d'élus locaux issus de toutes tendances politiques sont passés aux commandes des APC/APW sans que cela ait apporté un quelconque projet de développement socio-économique comme une alternative vecteur de valeurs ajoutées complémentaires aux plans de relances initiés par l'Etat si ce n'est grâce aux recettes des hydrocarbures. . Faut-t-il alors rappeler que nos communes recèlent d'énormes potentialités et de ressources naturelles mais, qui restent inexploitées en l'absence d'offres et d'activités industrielles et commerciales au moment où près de 40% de la masse monétaire circule en dehors des circuits des recettes fiscales complémentaires pour nos communes que pour nos banques qui sont insuffisamment implantées localement. Il est souhaitable de mobiliser toute l'intelligence pour une meilleure gouvernance locale avec la nécessaire participation de l'élite locale comme source de savoir, d'expertise, de connaissances ou de résolutions de problèmes. Ces principes de bonne gouvernance et de bonne gestion des budgets des communes, consacreront en effet, le renforcement de l'édifice républicain et la démocratie face aux nouvelles mutations structurelles de la société algérienne et aux évolutions du progrès des sociétés dans le monde. Dans ces conditions, il parait souhaitable une nécessaire amélioration dans l'organisation de l'Etat afin d'envisager une nouvelle étape du changement en harmonie avec les impératifs de la société d'aujourd'hui à l'heure du pluralisme et de la mondialisation – globalisation qui permettrait à nos communes de mener harmonieusement et sereinement leurs missions de souveraineté populaire et de développement. Visant à repenser et à orienter nos APC vers une bien meilleure gouvernance locale qui s'avère indispensable afin de créer une nouvelle dynamique forte qui pourrait mettre l'offre locale au centre de la production, la mise en chantier des technologies appropriées et la capacité de bien gérer les affaires publiques de la commune, où l'Algérie songe à l'après-pétrole qui impose une plus grande conscience de responsabilisation aux élus locaux pour qu'ils puissent s'adapter aux objectifs d'un meilleur développement économique local, adapté aux évolutions de la société algérienne et aux changements «Quand la commune va, tout va». En effet, d'un côté, nos APC continuent à fonctionner au rythme d'une administration fortement bureaucratisée, encombrante et limitée beaucoup plus à une mission d'état-civil et d'hygiène. De l'autre, elles sont confrontées à un important déficit en capacités managériales et d'anticipation, difficilement à assumer face aux nouvelles mutations socio-économiques du pays. Ce qui a occasionné une crise de confiance et morale avec les populations et causant émeutes et manifestations en tous genres au moment où nos communes sont aujourd'hui dans l'obligation de s'ouvrir au contrôle populaire et doivent répondent aux exigences de plus en plus fortes en satisfactions des besoins sociaux et de développement humain. Ce qui interpelle sur l'urgence du fonctionnement et de la gestion des communes pour concrétiser les aspirations des citoyens et des politiques publiques sur le terrain tendant à lutter contre le chômage, la pauvreté, le gaspillage et l'exclusion sociale. Cela pose de manière tout aussi récurrente, la question de la gestion et le contrôle de la commune chère à la population à laquelle, il est urgent de remédier et proposer des solutions pérennes car, les choses sont devenues plus compliquées face à la crise de confiance entre les élus et les populations à l'origine de la pression de la rue notamment, quand on voit la détresse des populations à travers ces émeutes causant des pertes matérielles considérables et dramatiques en vie humaine , des caves occupées à titre d'habitation, des familles abandonnées à leur triste sort faute de logis, l'accroissement de la délinquance, les immolations, harragas , vols , SDF et malades mentaux errants qu'on trouve éparpillés à travers les différents endroits de nos villes sans assistance sociale face à une grande indifférence (...).Par ailleurs, une nouvelle forme de pauvreté est apparue dans les rues de nos communes: des femmes avec leurs enfants en bas âge, des hommes jeunes et vieux mendient pour 10DA pour s'acheter des médicaments, manger ... Et dans tout cela, une culture rurale s'est installée à voir le paysage de nos communes défiguré de toutes parts notamment, les problèmes d'hygiène font cruellement défauts notamment les tas d'ordures qui traînent à travers l'ensemble de nos rues, cages d'escaliers et murs servant d'urinoirs à défaut de toilettes publiques, dégradation du réseau d'assainissement, des bidonvilles foisonnent un peu partout et encerclent le tissu urbain, des constructions anarchiques sans aspects architecturaux et sans lien fonctionnel avec les normes, les règles de gestion et d'organisation propres à une commune, voire la majorité de nos villes a perdu ses valeurs historiques, urbanistiques, culturelles, architecturales, le centre-ville entièrement transformé en un grand SOUK de l'informel et ce même devant les édifices de l'Etat. Une situation préoccupante où nos APC n'arrivent pas à s'assumer malgré d'importants programmes socio-économiques très solides initiés par l'Etat au profit des communes.Il n'y a pas, à notre connaissance, une commune qui ne possède pas aujourd'hui de potentialités petites, moyennes ou grandes qu'il faut mettre au service de l'investisseur et de l'entreprise. D'où l'impérieuse nécessité de multiplier l'organisation de rendez-vous de l'économie et de la finance au niveau local avec l'expertise et l'assistance de l'élite locale. L'APC agit en effet, sur le terrain, mais ne se limite pas à une tâche d'auxiliaire de l'administration, elle possède une part d'initiatives, d'engagements et de responsabilités qui traduisent des réalités sociale, économique, territoriale et humaine sur lesquelles se fondent les traditions et les valeurs des populations algériennes (travail- production- capital).La question alors qui se pose, est de savoir: l'actuelle organisation des APC répond –elle réellement aux besoins d'une population à dominante jeune et de plus en plus exigeante? La nécessaire halte pour faire le bilan "gestion et évolution des APC" qui se veut une importance majeure dans le cinquantenaire de l'indépendance.Les budgets des communes sont en constante augmentation sans pour autant assurer un meilleur rendement et de plus en plus lourds pour le budget de la nation dont le seuil d'équilibre est passé sur un prix du baril du pétrole de 37dollars à 90dollars pour atteindre
aujourd'hui 120 dollars le baril et des déficits budgétaires respectifs de 22% du PIB pour 2015 contre 18% en 2014,et 19% en 2013 contre 28% en 2012. En effet, au cours de ces dernières années, les APC ont vu leurs dettes en augmentation dans des proportions élevées. Effectivement , sur les 1541 communes que compte le pays, 1138 sont déficitaires soit un taux de 74% , voire 63% de la population totale vivent dans les villes et près de 1000 communes classées rurales .Faut-il alors rappeler qu'en 2006, il a donc, fallu l'intervention de l'Etat pour leur assainissement où près de 30milliards de dinars avec en plus un plan d'investissement en matière d'équipements et de moyens matériels ceci d'une part, et malgré plusieurs réalisations importantes ont été initiées par l'Etat au profit des communes qui sont les plus visibles, les infrastructures de base, équipements collectifs et d'importantes actions sociales demeurent non rentabilisées d'autre part. Sans quoi, le développement local pourrait être compromis et socialement fort coûteux pour le pays et la société en général. En somme: un nouvel essor aux assemblées populaires communales (APC) pour sortir de l'impasse d'une politique qui reste partisane ayant pour base la popularité à des fins électoralistes. Dans ce cadre précis, l'exécutif des APC doit instaurer un bulletin de liaison et rendre chaque trimestre le bilan de gestion et des résultats réalisés. Cette obligation est d'ordre d'intérêt public" N'a-t-on pas dit que la confiance est bonne, mais le contrôle est meilleur".


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