Monsieur H. Lakhdar, maire issu du Front national pour la justice sociale (FNJS) de la commune d'Oued Lili a été relaxé, dimanche, par le tribunal de Sougueur qui relève de la Cour de justice de Tiaret dans l'affaire pour laquelle il était poursuivi. Le tribunal qui traitait d'une affaire impliquant cet élu dans la prétendue "mauvaise utilisation de la fonction" et partie prise dans un dossier d'octroi d'aides à l'habitat rural n'a pas jugé suffisant les arguments développés par les juges. L'affaire a valu en son temps l'indexation du maire pour avoir porté le nom de sa mère dans une liste expédiée à l'agence foncière. Après la lettre anonyme de dénonciation, monsieur H.L a été auditionné par le juge près le tribunal de Sougueur et la semaine passée, le procureur de cette même instance avait requis trois années de prison ferme. Entre temps, la tutelle avait en décembre dernier démis le maire de ses fonctions alors qu'il allait être candidat aux sénatoriales. Un scénario kafkaïen.