Huit personnes ont été placées en détention provisoire la semaine dernière par le procureur de la République près du tribunal de Guelma pour abattage clandestin de volailles, transport et stockage de poulets dans des conditions d'hygiène pitoyables et sans registre du commerce. Ces personnes, dont l'âge varie entre 26 et 54 ans, ont été interpellées suite à un grand coup de filet effectué dans trois abattoirs activant dans l'informel à la cité Aïn Guergour par les éléments de la brigade de recherche de la gendarmerie nationale à la filière de l'abattage clandestin de Guelma et qui a abouti à la saisie de 2000 poulets. Une certitude : cet abattage illégal échappait totalement aux normes sanitaires de rigueur. Malgré les opérations de contrôle sévère des agents de contrôle de la direction du commerce, et les actions de sensibilisation des commerçants dans le but de les inciter aux critères de qualité et d'hygiène, l'abattage clandestin (ovins, bovins et volailles) se pratique couramment au vu et au su de tout le monde, un quart de la viande que nous avalons est issue d'abattoirs qui ne respectent pas les règles d'hygiène. Fâcheux quand on sait que la moindre entorse aux règles d'hygiène peut transformer un morceau de viande en bombe biologique.